L’ESSENTIEL

  • Candidate à l’adhésion à l’UE, l’Ukraine accueille vendredi un sommet avec des représentants européens, « symbole fort » selon la Commission du soutien des vingt-sept « face à l’agression injustifiée » de la Russie, qui a récemment regagné du terrain à l’Est.
  • La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen est arrivée jeudi à Kiev, accompagnée du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell et d’une quinzaine de commissaires européens. « Nous sommes là ensemble pour montrer que l’UE se tient fermement aux côtés de l’Ukraine », a déclaré la présidente de la Commission européenne.
  • S’exprimant pendant les cérémonies pour le 80e anniversaire de la victoire soviétique à Stalingrad, le président russe Vladimir Poutine a de nouveau établi un parallèle entre l’offensive de la Russie contre son voisin et la Seconde Guerre mondiale, voyant dans la fourniture de chars allemands à l’Ukraine une répétition de l’Histoire. « C’est incroyable mais des chars allemands Leopard nous menacent à nouveau », a martelé Vladimir Poutine, qui s’exprimait de Volgograd (ex-Stalingrad, sud-ouest), avant d’ajouter : « Nous avons de quoi répondre et ça ne se limitera pas à des blindés ».
  • Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que la Russie préparait une nouvelle attaque d’envergure. « La Russie est en train de concentrer ses forces, nous le savons tous. Elle veut se venger non seulement de l’Ukraine mais aussi de l’Europe libre », a assuré le président ukrainien. Après une série d’humiliants revers à l’automne, le Kremlin a mobilisé des centaines de milliers de réservistes et a multiplié ses attaques terrestres, en particulier dans l’Est.
07h39 : Les forces ukrainiennes luttent contre les offensives russes dans près de 10 localités

Comme on peut le lire dans le Kyiv Independant, l’état-major général ukrainien a déclaré que les forces ukrainiennes ont repoussé les attaques russes près des localités de Stelmakhivka, Nevske et Bilohorivka dans l’oblast de Louhansk, et de Verkhnokamianske, Mykolaivka, Krasnohorivka, Heorhiivka, Marinka, Pobieda et Novomykhailivka dans l’oblast de Donetsk.

Les forces russes ont également lancé quatre frappes de missiles au cours des dernières 24 heures, dont deux contre des infrastructures civiles à Kramatorsk, dans l’Oblast de Donetsk, a rapporté l’état-major général le 3 février.

07h24 : L'envoi d'avions de chasse britanniques nécessiterait des « mois » voire des « années »

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a souligné jeudi qu'envoyer des avions de chasse en Ukraine nécessiterait des «mois» voire des «années» de formation pour les pilotes, soulignant qu'il cherchait la manière la plus efficace d'aider Kiev.

L'important est de savoir «ce qui ferait le plus la différence», a déclaré Rishi Sunak, dans un entretien diffusé jeudi soir sur TalkTV, mettant en avant sa décision de fournir quatorze chars Challenger 2 à l'Ukraine --qui doivent être livrés d'ici fin mars.

Ce qu'il faut «garder à l'esprit» avec les avions de combat est qu'il s'agit «d'équipements incroyablement sophistiqués qui nécessitent des mois si ce n'est des années d'entraînement», a fait valoir le Premier ministre britannique.

07h20 : Macron et Netanyahu veulent « travailler ensemble » face à l'Iran, soutien de la Russie

«Le président [Emmanuel Macron] a rappelé que le soutien iranien à l'agression russe en Ukraine exposait l'Iran à des sanctions et à un isolement croissant», a souligné Paris, à l'issue d'une rencontre entre le président français et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu .

Kiev et ses alliés occidentaux ont accusé la Russie d'utiliser des drones de fabrication iranienne pour mener des attaques contre l'Ukraine, causant des dommages importants aux infrastructures civiles et énergétiques. En réponse, les Occidentaux ont sanctionné plusieurs entreprises et généraux iraniens.

Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi ce qui semble être un important changement de stratégie, en se disant désormais prêt à envisager de fournir des armes à l'Ukraine. Jusqu'ici, Israël avait pris soin de rester neutre, notamment à cause de la présence de l'armée russe déployée en Syrie.

Cette implication de Téhéran dans une guerre en Europe permet à Benjamin Netanyahu d'espérer «consolider un front anti-iranien», explique David Khalfa, co-directeur de l'Observatoire de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la Fondation Jean Jaurès.

07h18 : Les Etats-Unis favorables à la participation des athlètes russes aux JO de Paris

A Washington, la Maison-Blanche a fait savoir ce jeudi que les Etats-Unis étaient favorables à la participation des athlètes russes et biélorusses aux Jeux olympiques sous bannière neutre, mais opposés à l’affichage de leurs drapeaux.

Si des athlètes sont invités à un événement sportif international comme les JO, « il doit être absolument clair qu’ils ne représentent pas les Etats russe ou biélorusse », a affirmé la porte-parole de l’exécutif Karine Jean-Pierre. Mais, « l’utilisation des drapeaux russe et biélorusse, d’emblèmes ou d’hymnes doivent aussi être interdits », a ajouté la porte-parole.

07h15 : Bienvenue sur ce nouveau live

Bonjour à toutes et à tous. Comme chaque jour, ce live, animé par la rédaction de 20 Minutes, est là pour vous donner en direct les dernières informations sur le conflit.

Ce vendredi, l’Ukraine, candidate à l’adhésion à l’UE, accueille un sommet avec des représentants européens. Un « symbole fort » selon la Commission du soutien des vingt-sept « face à l’agression injustifiée » de la Russie, qui a récemment regagné du terrain à l’Est. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen est arrivée jeudi à Kiev, accompagnée du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell et d’une quinzaine de commissaires européens.

Du côté russe, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a brocardé la présidente de la Commission européenne, l’accusant de vouloir anéantir son pays et la comparant aux nazis. Le président russe Vladimir Poutine a également établi un nouveau parallèle entre l’offensive de la Russie contre son voisin et la Seconde Guerre mondiale, voyant dans la fourniture de chars allemands à l’Ukraine une répétition de l’Histoire. « C’est incroyable mais des chars allemands Leopard nous menacent à nouveau », a martelé Vladimir Poutine.