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Guerre en Ukraine en direct : depuis l’annonce de la mobilisation militaire en Russie, plus de 2 300 arrestations

Au poste frontière de Verkhny Lars, entre la Géorgie et la Russie, le 27 septembre.

Live en cours

Ce week-end, des manifestations ont notamment eu lieu dans la république du Daghestan. Le Kremlin a aussi admis des « erreurs », avec le recrutement forcé de personnes âgées, malades ou d’étudiants.

Ce qu’il faut savoir en ce 216ᵉ jour de guerre en Ukraine

  • Les pays du G7 ont juré de ne « jamais reconnaître » les résultats des votes, tandis que Washington a promis une réplique « rapide et sévère » par la voie de sanctions économiques supplémentairement à ces annexions, qui suivent le schéma de celle de la Crimée, en mars 2014. La Chine, partenaire le plus proche de Moscou, a appelé à respecter « l’intégrité territoriale de tous les pays ».
  • « La situation dans la région de Donetsk est particulièrement difficile », a dit Volodymyr Zelensky lors de son allocution quotidienne. « Nous faisons tout notre possible pour maîtriser l’activité ennemie. C’est notre objectif numéro un, puisque c’est également celui de l’occupant. »
  • Kiev a déclaré enquêter sur une nouvelle fosse commune proche de la frontière russe, dix jours après avoir découvert plus de 440 tombes et une fosse commune près d’Izioum, dans la même région de Kharkiv. Les militaires et responsables évoquent une centaine de corps, sans donner de détails.
  • Oleksandr Striouk, maire ukrainien de Sievierodonetsk, a dénoncé sur Telegram le « mensonge et la propagande » du « référendum de la Fédération de Russie (…) qui n’en a que le nom ». Ces scrutins, ouverts jusqu’à demain dans quatre régions d’Ukraine contrôlées totalement ou en partie par Moscou, doivent permettre de poser un vernis de légalité sur l’annexion par la Russie de ces régions. « Les occupants ont fait venir plusieurs bus de personnes de Crimée à Melitopol et Berdiansk la veille. »
  • L’oligarque Evgueni Prigojine reconnaît, pour la première fois, avoir fondé le groupe de mercenaires Wagner. Ce proche de Vladimir Poutine était soupçonné depuis des années d’être le financier de groupe de mercenaires au service du Kremlin. Il a admis leur présence en Ukraine, en Afrique et en Amérique latine.
  • Les Etats-Unis ont demandé publiquement, et par des canaux privés, à la Russie de mettre fin à son discours qui agite la menace nucléaire dans la guerre en Ukraine, une arme dont l’utilisation aurait, prévient Washington, des conséquences « catastrophiques ».
  • La ville portuaire d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine, aurait été attaquée avec des drones de fabrication iranienne utilisés par l’armée russe, selon ce qu’ont déclaré dimanche les autorités militaires ukrainiennes.
  • Selon des informations repérées par l’agence de presse Reuters, deux hauts parlementaires russes ont exprimé des critiques, dimanche, sur la campagne de mobilisation des réservistes en Russie, exigeant des responsables locaux qu’ils contrôlent la situation et mettent fin rapidement aux « excès » qui ont provoqué la colère de la population.
  • Moscou a aussi durci, samedi, les peines encourues par les déserteurs. Vladimir Poutine a signé des amendements prévoyant jusqu’à dix ans de prison pour les militaires qui désertent ou refusent de combattre. Le président russe a également signé une loi qui facilite l’accès à la nationalité russe pour les étrangers qui s’engagent pour une durée d’au moins un an dans l’armée, au moment où Moscou cherche par tous les moyens à recruter plus d’hommes pour combattre en Ukraine.

Tout le live

Selon l’état-major ukrainien, « la situation à la centrale nucléaire de Zaporijia reste tendue. Les employés de l’usine ne veulent pas coopérer avec l’ennemi et tentent de quitter les territoires temporairement occupés ». De son côté, Rafael Grossi, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), s’est dit prêt lundi à avoir des entretiens en Ukraine et en Russie cette semaine pour la mise en place d’une zone de protection autour de la centrale nucléaire. « Cette guerre doit cesser. Mais, avant cela, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter un accident nucléaire qui ajouterait une tragédie à la souffrance », a déclaré M. Grossi à l’ouverture de la conférence générale annuelle de l’AIEA à Vienne. « S’il arrive quelque chose, nous ne pourrons pas blâmer une catastrophe nucléaire mais notre propre inaction. » Rafael Grossi prône la mise en place d’une zone de sécurité autour du site, avec un engagement des deux parties à « ne pas attaquer ou bombarder la centrale ». « C’est possible et il faut le faire. Je suis prêt à poursuivre les consultations dans les deux pays cette semaine afin de protéger la centrale » et de « stabiliser une situation tout simplement inacceptable », a-t-il insisté.

Dans cette optique, le responsable de l’instance onusienne avait rencontré la semaine dernière, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, et le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kuleba.

Russie : plus de 2 300 personnes interpellées dans des manifestations depuis le 21 septembre

Depuis l’annonce d’une mobilisation partielle la semaine dernière en Russie, de nombreux cas de personnes âgées, malades ou d’étudiants appelés ont été signalés, alors que les autorités assuraient qu’ils étaient exemptés. Lundi matin, une fusillade s’est produite dans un commissariat militaire à Oust-Ilimsk, dans la région d’Irkoutsk, en Sibérie. La mère du tireur a affirmé au média russe indépendant ASTRA que son fils était « très peiné », car son meilleur ami avait reçu la veille un avis de mobilisation.

Ces derniers jours, des manifestations se sont multipliées dans plusieurs régions défavorisées contre la mobilisation partielle, et parfois chaotique. Selon l’ONG spécialisée OVD-Info, plus de 2 388 personnes ont été interpellées depuis le 21 septembre lors d’actions de protestation contre la mobilisation. Ce week-end, des manifestations et des échauffourées avec la police ont eu lieu dans la république russe du Daghestan, une région du Caucase pauvre, multiethnique et à majorité musulmane.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a promis lundi de corriger des « erreurs ».

En Ukraine, les débris de la guerre exposés comme des pièces de musée

Lors d’une exposition des prises tactiques russes organisée par Pavlo Netesov sur l’ancienne base de lancement de missiles nucléaires de Pervomaïsk, le 21 juillet 2022. Lors d’une exposition des prises tactiques russes organisée par Pavlo Netesov sur l'ancienne base de lancement de missiles nucléaires de Pervomaïsk, le 21 juillet 2022. Des engins militaires russes calcinés sont exposés comme les symboles d’une victoire du peuple ukrainien sur l’armée russe. Devant le monastère de Saint-Michel au Dôme d’or, à Kiev, le 5 juillet 2022.

Les arrivées de Russes en Géorgie ont presque doublé, à 10 000 par jour après la mobilisation

Après l’annonce la semaine dernière par le président russe, Vladimir Poutine, d’une mobilisation pour son offensive en Ukraine, les arrivées de Russes en Géorgie ont presque doublé, à près de 10 000 par jour, a annoncé le ministère de l’intérieur de ce pays du Caucase. « Par exemple, ils étaient 11 200 dimanche et moins de 10 000 lundi », contre « 5 000 à 6 000 » juste avant l’annonce de la mobilisation en Russie, le 21 septembre, a détaillé le ministère géorgien.

Soupçons de sabotage sur les gazoducs Nord Stream après des fuites inexpliquées

Controversés et hors service à cause de la guerre en Ukraine, les gazoducs Nord Stream reliant la Russie à l’Allemagne ont été tous deux subitement touchés par des fuites – très rares – inexpliquées en mer Baltique, ont annoncé mardi les autorités danoises et suédoises, suscitant des soupçons de sabotage. Copenhague a immédiatement placé en état d’alerte ses infrastructures énergétiques, tout en estimant qu’il était « trop tôt » pour s’exprimer sur les causes de ces incidents simultanés. Les autorités danoises ont également relevé le niveau de vigilance de leur secteur de l’électricité et du gaz au niveau orange, le deuxième plus élevé. Des mesures concrètes pour augmenter la sécurité des usines et des installations vont devoir être mises en place par les entreprises du secteur.

Les autorités allemandes n’ont pas encore fait de commentaire. Mais selon une source proche du gouvernement, citée par le quotidien berlinois Tagesspiegel, « tout parle contre une coïncidence ». « Nous ne pouvons pas imaginer un scénario qui ne soit pas une attaque ciblée », a-t-elle souligné. Tout comme pour la fuite constatée la veille sur Nord Stream 2, des mesures de sécurité ont été prises. La navigation dans un rayon de 5 milles nautiques (environ 9 kilomètres) ainsi que le survol dans un rayon de 1 kilomètre autour du lieu des fuites sont interdits.

Selon les autorités, les incidents sont sans conséquence pour la sécurité ou la santé des résidents des îles danoises voisines de Bornholm et de Christianso. En outre, l’approvisionnement énergétique du pays n’est pas affecté.

La ministre des affaires étrangères française à Kiev pour une visite de soutien

La ministre des affaires étrangères française, Catherine Colonna, s’est rendue à Kiev mardi pour une visite de soutien à l’Ukraine, a-t-elle annoncé sur Twitter, accompagnant son message d’une photographie d’elle sur une place de la capitale, en compagnie de l’ambassadeur français, Etienne de Poncins :

Catherine Colonna doit notamment rencontrer lors de cette visite, sa troisième en Ukraine depuis le début de la guerre, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le ministre des affaires étrangères, Dmytro Kuleba, et le procureur général, Andriy Kostin. Elle doit aussi se rendre à l’aéroport de Hostomel, dans la région de Kiev, objet de combats acharnés au début de la guerre. Les forces russes s’étaient finalement retirées de la région fin mars. « La ministre souhaite témoigner de la solidarité de la France à l’égard du peuple ukrainien et de sa pleine détermination à renforcer son soutien à l’Ukraine et à sa souveraineté et son intégrité territoriale », a indiqué son ministère dans un communiqué.

Selon ce dernier, cette visite vise également à souligner « le renforcement de l’appui apporté par la France, aussi bien en matière de fourniture d’équipements de défense et de lutte contre l’impunité que sur les plans financier et humanitaire ». Le ministère évoque l’envoi d’un bateau humanitaire vers l’Ukraine avec « plus de 1 000 tonnes d’aide à son bord » et les efforts en vue de la création d’une « zone de protection » autour de la centrale nucléaire de Zaporijia, occupée par les forces russes et cible de multiples bombardements.

Le président kazakh promet de protéger les Russes fuyant la mobilisation

Le président kazakh a assuré mardi que son pays protégerait les Russes qui fuiraient vers lui pour échapper à la mobilisation militaire en cours en Russie. « Ces derniers jours, beaucoup de gens viennent chez nous de Russie. La plupart sont obligés de partir à cause d’une situation sans issue », a déclaré Kassym-Jomart Tokaïev, ajoutant : « Nous devons nous occuper d’eux, assurer leur sécurité. »

Le chef de l’Etat kazakh, allié de Moscou mais qui a pris ses distances avec le Kremlin depuis le début de son offensive en Ukraine, a aussi une nouvelle fois condamné ce conflit et appelé au respect de l’intégrité territoriale, au moment où la Russie organise de prétendus référendums dans quatre régions ukrainiennes pour les annexer. Le Kazakhstan, ex-république soviétique d’Asie centrale, cultive par ailleurs de bonnes relations avec l’Occident et la Chine.

L’offensive de Moscou contre l’Ukraine a réveillé chez certains Kazakhs la crainte de devenir également la cible des ambitions russes, notamment du fait de la longue frontière commune de leur pays avec la Russie et de son importante minorité ethnique russe. Dans le Caucase, à la frontière avec la Géorgie, les autorités de la région russe d’Ossétie du Nord ont admis une « situation tendue » au poste de contrôle de Verkhni Lars. Le ministère local de l’intérieur a annoncé l’installation « prochaine d’un commissariat militaire de mobilisation » afin de recruter les réservistes qui tentent de partir.

Les gazoducs Nord Stream 1 et 2 touchés par des fuites en mer Baltique

Au lendemain de l’annonce d’une fuite dans le gazoduc parallèle Nord Stream 2, le gazoduc Nord Stream 1 reliant la Russie à l’Allemagne est touché par deux fuites de gaz en mer Baltique, ont rapporté mardi les autorités danoises et suédoises. « Nord Stream 1 » n’est pas « opérationnel », mais « contient du gaz », a expliqué à l’Agence France-Presse le ministre du climat et de l’énergie danois, Dan Jorgensen, dans un communiqué, annonçant « relever le niveau de préparation du secteur de l’électricité et du gaz » dans le pays nordique.

Hier, l’autorité danoise du trafic maritime avait annoncé une première fuite de gaz en mer Baltique, près du tracé du gazoduc Nord Stream 2 reliant la Russie à l’Allemagne, victime, selon les autorités allemandes, d’une baisse de pression inexpliquée. La fuite de gaz, située au sud-est de l’île danoise de Bornholm, « est dangereuse pour le trafic maritime » et « la navigation est interdite dans un rayon de cinq milles nautiques [environ 9 kilomètres] autour de la position signalée », a déclaré l’autorité dans un avis aux navires.

En Ukraine, une contre-offensive éclair qui met à rude épreuve l’effort de guerre de la Russie

Les forces de Kiev ont enregistré des gains territoriaux importants depuis le début du mois de septembre. En retour, Vladimir Poutine a menacé à nouveau d’employer l’arme nucléaire et lancé la mobilisation de réservistes.

Quatre territoires en passe d’être annexés par la Russie

Les autorités russes ont assuré que des « résultats provisoires » seraient annoncés au plus tôt mardi 27 septembre au soir ou dans les jours suivants. Le Parlement russe devra ensuite voter un texte formalisant l’intégration des quatre régions à la Russie.

Si les référendums russes en Ukraine devaient aboutir à l’incorporation de ces dernières (Louhansk, Donetsk, Kherson, Zaporijia) à la Russie, ce qui fait peu de doutes, cela constituerait une escalade du conflit, d’autant que le président Vladimir Poutine a agité la menace de frappes nucléaires pour défendre ce qu’il considère comme étant son territoire.

Un véhicule militaire russe passe sous un panneau publicitaire où est écrit : « Avec la Russie, pour toujours. Le 27 septembre », à Louhansk dans l’est de l’Ukraine. Le 22 septembre 2022.

Ce qu’il faut savoir en ce 216ᵉ jour de guerre en Ukraine

  • Les pays du G7 ont juré de ne « jamais reconnaître » les résultats des votes, tandis que Washington a promis une réplique « rapide et sévère » par la voie de sanctions économiques supplémentairement à ces annexions, qui suivent le schéma de celle de la Crimée, en mars 2014. La Chine, partenaire le plus proche de Moscou, a appelé à respecter « l’intégrité territoriale de tous les pays ».
  • « La situation dans la région de Donetsk est particulièrement difficile », a dit Volodymyr Zelensky lors de son allocution quotidienne. « Nous faisons tout notre possible pour maîtriser l’activité ennemie. C’est notre objectif numéro un, puisque c’est également celui de l’occupant. »
  • Kiev a déclaré enquêter sur une nouvelle fosse commune proche de la frontière russe, dix jours après avoir découvert plus de 440 tombes et une fosse commune près d’Izioum, dans la même région de Kharkiv. Les militaires et responsables évoquent une centaine de corps, sans donner de détails.
  • Oleksandr Striouk, maire ukrainien de Sievierodonetsk, a dénoncé sur Telegram le « mensonge et la propagande » du « référendum de la Fédération de Russie (…) qui n’en a que le nom ». Ces scrutins, ouverts jusqu’à demain dans quatre régions d’Ukraine contrôlées totalement ou en partie par Moscou, doivent permettre de poser un vernis de légalité sur l’annexion par la Russie de ces régions. « Les occupants ont fait venir plusieurs bus de personnes de Crimée à Melitopol et Berdiansk la veille. »
  • L’oligarque Evgueni Prigojine reconnaît, pour la première fois, avoir fondé le groupe de mercenaires Wagner. Ce proche de Vladimir Poutine était soupçonné depuis des années d’être le financier de groupe de mercenaires au service du Kremlin. Il a admis leur présence en Ukraine, en Afrique et en Amérique latine.
  • Les Etats-Unis ont demandé publiquement, et par des canaux privés, à la Russie de mettre fin à son discours qui agite la menace nucléaire dans la guerre en Ukraine, une arme dont l’utilisation aurait, prévient Washington, des conséquences « catastrophiques ».
  • La ville portuaire d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine, aurait été attaquée avec des drones de fabrication iranienne utilisés par l’armée russe, selon ce qu’ont déclaré dimanche les autorités militaires ukrainiennes.
  • Selon des informations repérées par l’agence de presse Reuters, deux hauts parlementaires russes ont exprimé des critiques, dimanche, sur la campagne de mobilisation des réservistes en Russie, exigeant des responsables locaux qu’ils contrôlent la situation et mettent fin rapidement aux « excès » qui ont provoqué la colère de la population.
  • Moscou a aussi durci, samedi, les peines encourues par les déserteurs. Vladimir Poutine a signé des amendements prévoyant jusqu’à dix ans de prison pour les militaires qui désertent ou refusent de combattre. Le président russe a également signé une loi qui facilite l’accès à la nationalité russe pour les étrangers qui s’engagent pour une durée d’au moins un an dans l’armée, au moment où Moscou cherche par tous les moyens à recruter plus d’hommes pour combattre en Ukraine.

Bonjour à toutes et tous

Bienvenue dans ce nouveau direct consacré à la guerre en Ukraine.

Vous pouvez accéder à notre live d’hier avec ce lien.

Kiev Kiev Kharkiv Kharkiv Lviv Lviv Sébastopol Sébastopol Odessa Odessa Dnipro Dnipro Tchernihiv Tchernihiv Marioupol Marioupol Donetsk Donetsk Louhansk Louhansk Brest Brest Kherson Kherson Vinnytsia Vinnytsia Tcherkassy Tcherkassy Soumy Soumy Zaporijia Zaporijia Mykolaïv Mykolaïv Kryvy Rih Kryvy Rih Izioum Izioum Sievierodonetsk Sievierodonetsk Mer Noire Biélorussie Russie Roumanie Moldavie Ukraine 100 km

Russie et alliés

Crimée, annexée depuis 2014

Territoire où se trouve l'armée russe

Où l'armée russe mène des opérations

Mouvements russes

Contre-attaque ukrainienne

Ville tenue par les Ukrainiens

Ville conquise par les Russes

Ville au statut disputé

Centrales nucléaires en service

Le contexte

Live animé par Anna Villechenon, Julien Lemaignen et Pierre Bouvier

Image de couverture : Au poste frontière de Verkhny Lars, entre la Géorgie et la Russie, le 27 septembre. Zurab Tsertsvadze / AP

  • Les pays du G7 ont juré de ne « jamais reconnaître » les résultats des votes d’annexion qui se tiennent jusqu’à mardi 27 septembre dans les régions séparatistes de Donetsk et Louhansk (Est) et celles sous occupation russe de Kherson et Zaporijia (Sud). De son côté, Washington a promis une réplique « rapide et sévère » à ces annexions, qui suivent le schéma de celle de la Crimée, en mars 2014. La Chine, partenaire le plus proche de Moscou, a appelé à respecter « l’intégrité territoriale de tous les pays ».
  • « La situation dans la région de Donetsk est particulièrement difficile », a affirmé Volodymyr Zelensky lors de son allocution quotidienne. « Nous faisons tout notre possible pour maîtriser l’activité ennemie. C’est notre objectif numéro un, puisque c’est également celui de l’occupant. »
  • Kiev a déclaré enquêter sur une nouvelle fosse commune proche de la frontière russe, dix jours après avoir découvert plus de 440 tombes et une fosse commune près d’Izioum, dans la même région de Kharkiv. Les militaires et responsables évoquent une centaine de corps, sans donner de détails.
  • Oleksandr Striouk, maire ukrainien de Sievierodonetsk, a dénoncé sur Telegram le « mensonge et la propagande » du « référendum de la Fédération de Russie (…) qui n’en a que le nom ». Ces scrutins posent un vernis de légalité sur l’annexion par la Russie de ces régions.
  • L’oligarque Evgueni Prigojine reconnaît, pour la première fois, avoir fondé le groupe de mercenaires Wagner. Ce proche de Vladimir Poutine était soupçonné depuis des années d’être le financier de groupe de mercenaires au service du Kremlin. Il a admis leur présence en Ukraine, en Afrique et en Amérique latine.
  • Les Etats-Unis ont demandé publiquement, et par des canaux privés, à la Russie de mettre fin à son discours qui agite la menace nucléaire dans la guerre en Ukraine ; une arme dont l’utilisation aurait, prévient Washington, des conséquences « catastrophiques ».
  • La ville portuaire d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine, aurait été attaquée avec des drones de fabrication iranienne utilisés par l’armée russe, selon ce qu’ont déclaré dimanche les autorités militaires ukrainiennes.
  • D’après des informations repérées par l’agence de presse Reuters, deux hauts parlementaires russes ont exprimé des critiques, dimanche, sur la campagne de mobilisation des réservistes en Russie, exigeant des responsables locaux qu’ils contrôlent la situation et mettent fin rapidement aux « excès » qui ont provoqué la colère de la population.
  • Moscou a aussi durci, samedi, les peines encourues par les déserteurs. Vladimir Poutine a signé des amendements prévoyant jusqu’à dix ans de prison pour les militaires qui désertent ou refusent de combattre. Le président russe a également signé une loi qui facilite l’accès à la nationalité russe pour les étrangers qui s’engagent pour une durée d’au moins un an dans l’armée, au moment où Moscou cherche par tous les moyens à recruter plus d’hommes pour combattre en Ukraine.

Retrouvez notre direct d’hier en cliquant sur ce lien.

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