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Guerre en Ukraine EN DIRECT : Emmanuel Macron va rencontrer le ministre de la Défense ukrainienne à Paris ce mardi…

10h17 : Le CIO, qualifié de « promoteur de génocide » par Kiev, rejette en bloc les accusations

Lundi, le conseiller présidentiel ukrainien Mykhailo Podolyak a qualifié le Comité international olympique (CIO) de « plate-forme pour promouvoir le génocide » après que l’instance a déclaré que les Russes pourraient potentiellement avoir la possibilité de se qualifier pour les Jeux olympiques de Paris en 2024.

Lundi soir, l’instance organisatrice des JO a déploré les déclarations du conseiller de Volodymyr Zelensky. "Le CIO rejette dans les termes les plus forts possibles cette déclaration et d’autres déclarations diffamatoires", a déclaré le CIO dans un communiqué transmis à Reuters. "Elles ne peuvent servir de base à une quelconque discussion constructive".

09h21 : L'Ukraine, mauvaise élève dans un classement sur la corruption dans le monde

D'après le nouveau rapport de l'ONG Transparency International, qui classe les pays en fonction d'un indice de perception de la corruption, l'Ukraine se hisse à la 116e position du classement. Classée 122e sur 180 en 2021, le pays a su entreprendre « d'importantes réformes anti-corruption », peut-on lire dans la synthèse du rapport de l'ONG parue ce mardi.

« Cependant, la guerre [...] exacerbe les risques [en matière de corruption], permettant aux acteurs corrompus d'empocher des fonds destinés à la relance, comme on l’a vu à la mi-janvier », peut-on lire dans le communiqué. Mi-janvier, un scandale de corruption à grande échelle a entrainé une série de limogeages de hauts responsables ukrainiens.

Pour en savoir plus sur l'affaire des pots-de-vin en échange de contrats d'approvisionnement de l'armée, ça se passe ci-dessous.

C'est quoi ces pots-de-vin perçus par de hauts fonctionnaires ukrainiens ?
➡️ https://t.co/bZLcTlaXF0 pic.twitter.com/oyuoMquaHL

— 20 Minutes (@20Minutes) January 24, 2023

09h14 : Estimation des pertes militaires russes depuis le début du conflit

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— UkraineWorld (@ukraine_world) January 31, 2023

09h08 : Emmanuel Macron rencontre le ministre ukrainien de la Défense ce mardi

Emmanuel Macron, qui n’a pas exclu « par principe » la livraison d’avions de chasse à l’Ukraine, va s’entretenir ce mardi à l’Elysée avec le ministre de la Défense ukrainien Oleksiy Reznikov, a annoncé la présidence française dans un communiqué.

Le président va également rencontrer le président de la Rada, le parlement de l’Ukraine, Rouslan Stefantchouk, qui doit s’exprimer devant l’Assemblée nationale à 15 heures, puis mercredi devant les sénateurs. Emmanuel Macron va recevoir Oleksiy Reznikov « en fin d’après-midi », vers 18h30, a précisé l’entourage du chef de l’Etat.

08h57 : La Russie se tourne vers son passé pour légitimer son offensive

Quatre-vingt ans ont passé, mais le sacrifice des soldats soviétiques face aux nazis lors de la bataille de Stalingrad définit toujours la ville, devenue Volgograd. A présent, le pouvoir russe s'efforce d'inscrire son assaut contre l'Ukraine dans cet héritage.

Alors que la Russie s'apprête à célébrer jeudi les 80 ans de cette victoire, le pouvoir veut en profiter pour inscrire dans cet héritage son assaut contre l'Ukraine, lancé il y a près d'un an. Depuis le début de l'offensive, le président Vladimir Poutine ne cesse de marteler que son voisin doit être «dénazifié», qualifiant les autorités ukrainiennes de «néonazies» déterminées à exterminer les russophones. 

La ville de Volgograd, dans le sud de la Russie, est décorée pour les prochaines célébrations marquant le 80e anniversaire de la bataille de Stalingrad le 24 janvier 2023.
La ville de Volgograd, dans le sud de la Russie, est décorée pour les prochaines célébrations marquant le 80e anniversaire de la bataille de Stalingrad le 24 janvier 2023. - Kirill KUDRYAVTSEV

Dans les rues de Volgograd, les symboles honorant l'Armée rouge côtoient désormais ceux des troupes engagées en Ukraine, ces lettres «Z» et «V» qui ornent de nombreux véhicules militaires russes. Le musée de la bataille de Stalingrad n'est pas en reste, accueillant des cérémonies de remise de décorations pour les familles de soldats tués en Ukraine.

Viatcheslav Iachtchenko, un historien de Volgograd, relève que les cérémonies des dernières années célébrant Stalingrad sont bien plus pompeuses qu'à l'époque soviétique, et il s'inquiète de voir que cette année elles puissent servir à promouvoir l'assaut russe contre son voisin.

08h33 : Les yeux déjà tournés sur l’hiver 2023/2024

« Tous les yeux sont déjà tournés sur l’hiver 2023/2024 », où il ne faudra pas compter sur les gazoducs russes, souligne Fabian Skarboe Ronningen. L’Europe va devoir encore « plus se reposer sur le GNL en 2023 », or « la compétition pourrait devenir plus rude entre l’Europe et l’Asie », anticipe l’analyste. « Le pire sera peut-être à venir », si la demande asiatique de GNL rebondit combinée à un « hiver 2023/2024 froid ».

L’Europe est certes « dans une meilleure position » qu’en 2022, quand il a fallu substituer le gaz russe en urgence, souligne Simone Tagliapietra. Mais les efforts ne sont pas terminés : « il faut continuer autant que possible à réduire la demande » en énergie et « développer les renouvelables ».

Pour remplir les stocks de l’hiver prochain, l’Europe devra aussi se concerter « pour éviter la course au gaz », selon le chercheur : « Plus on se coordonne, plus on économise de l’argent ».

08h24 : Les cours baissent, les factures grimpent

Les cours de l'énergie dégringolent depuis décembre : après avoir dépassé 300 euros le mégawattheure à son record d'août, le prix de référence du gaz naturel sur le marché européen évolue actuellement autour de 55 euros/MWh - soit toujours plus du double d'avant la pandémie de Covid-19. Mais cette baisse ne se traduit pas encore sur les factures, car les énergéticiens achètent le gaz ou l'électricité sur les marchés à terme, plusieurs mois à l'avance. Au contraire, les factures continuent de grimper, même atténuées par des boucliers tarifaires en France ou par un plafond en Grande-Bretagne, où l'inflation atteignait 10,5% en décembre.

Certains analystes estiment qu'il faudra des années pour retrouver des prix plus abordables. 

08h12 : Les stocks européens de gaz remplis à 72 %

Les stocks européens de gaz sont encore bien remplis, à 72 %, deux fois plus qu’en janvier 2022. Avec des températures douces cet automne, les Européens ont décalé l’allumage du chauffage, de quoi économiser les réserves. Et ils ont fait de gros efforts, par solidarité ou contraints par les prix, en baissant fortement leur consommation d’énergie.

En gaz naturel, la demande a reculé de 12 % en 2022 par rapport à la moyenne de la période 2019-2021, estime le centre de réflexion Bruegel à Bruxelles. « C’est absolument extraordinaire », commente le chercheur Simone Tagliapietra. En outre, le redémarrage progressif depuis fin 2022 de nombreux réacteurs nucléaires français arrêtés redonne désormais du baume au système électrique du Vieux continent, très dépendant de la France.

08h00 : L'Europe a évité le pire cet hiver

L’Allemagne a jusque-là évité le pire cet hiver. Mais sans gaz russe ou presque, une nouvelle année d’incertitudes commence, comme partout en Europe. Avec la guerre en Ukraine et la fermeture progressive des gazoducs russes vers l’Europe, les cours du gaz se sont envolés comme les coûts de production de l’industrie, nerf de la croissance allemande, alimentant les craintes d’une crise économique majeure.

Mais la première économie européenne a évité jusqu’ici un tel scénario, à grand coup d’aides publiques et d’importantes économies d’énergie, doublées d’efforts pour se passer du gaz de Moscou, abondant et abordable, dont elle dépendait à 55 % avant le conflit. Pour remplir les réserves hivernales, l’Allemagne et ses voisins européens se sont arraché des cargaisons de gaz naturel liquéfié (GNL) du Qatar ou des Etats-Unis, bien plus cher, convoyées par bateau jusqu’à des terminaux portuaires : les importations GNL en Europe ont bondi de 60 % en 2022 par rapport à 2021, selon le groupe de réflexion IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis).

Grâce à cette stratégie, « les pires scénarios pour l’hiver 2022/2023 », qui prédisaient coupures et pénuries, « ne se sont pas produits », constate Fabian Skarboe Ronningen, analyste au cabinet de veille sur l’énergie Rystad Energy.

07h50 : On rembobine

Si vous n’avez pas suivi l’actualité de lundi sur le conflit, il est l’heure de se replonger dans le live d’hier :

et pour un résumé de la journée, voici le Récap' quotidien :

07h35 : Désaccord en Europe sur les avions de combat

Les Européens ne sont pas tous sur la même ligne sur les livraisons d’avions de combat. Berlin a déjà rejeté catégoriquement cette idée, tandis qu’Emmanuel Macron a estimé prudemment que « par définition, rien n’est exclu », tout en assurant que les Ukrainiens ne lui avaient pas fait à ce jour de demande en ce sens.

Le président a en outre souligné des « critères » avant toute décision : une « demande formulée » par l’Ukraine, que cela ne « soit pas escalatoire » et « pas de nature à toucher le sol russe mais bien à aider l’effort de résistance » et que « ça ne vienne pas affaiblir la capacité de l’armée française ».

Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, a pour sa part déjà émis l’idée d’envoyer des F-16 à Kiev, soulignant qu’il n’y avait aucun « tabou » sur ce sujet, mais que ce serait « un grand pas ».

07h20 : Joe Biden refuse de livrer des F-16 à l’Ukraine

Joe Biden a opposé lundi un refus catégorique à l’idée d’envoyer à l’Ukraine des avions de combat américains de type F-16. « Non », a dit le président américain lorsqu’un journaliste l’a interrogé à la Maison-Blanche sur la possibilité de fournir les appareils que réclament les dirigeants ukrainiens.

07h15 : Bienvenue sur ce nouveau Live

Bonjour à toutes et à tous. Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner les dernières informations sur le conflit. Depuis le début de la semaine, la question de la livraison d’avions de combats à Kiev divise les alliés de l’Ukraine. Berlin et Washington s’y opposent catégoriquement, tandis qu’Emmanuel Macron estime pour sa part que « par définition, rien n’est exclu ».