L'ESSENTIEL

  • Malgré la destruction du barrage de Kakhovka, sur le fleuve Dniepr, la centrale nucléaire de Zaporojie peut toujours pomper de l'eau du fleuve pour se refroidir, assure l'AIEA. Même si la centrale ne pouvait plus pomper dans l'eau retenue par la barrage, des réserves à proximité permettraient par ailleurs de refroidir le combustible pendant plusieurs mois afin d'éviter un accident nucléaire.
  • Touchée par des inondations après la destruction du barrage de Kakhovka, la ville de Kherson a aussi été bombardée jeudi. La frappe russe a fait neuf blessés, selon le ministère ukrainien de l'Intérieur, dont « un bénévole allemand ».
  • Joe Biden a assuré que son gouvernement pourrait débloquer « les fonds nécessaires pour soutenir l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra », après avoir signé en début de semaine une loi suspendant le plafond d'endettement des Etats-Unis.

A VOIR

A LIRE AUSSI

07h29 : Des bombardements touchent des évacuations de civils à Kherson

Des tirs d’artillerie russe ont fait un mort et 18 blessés jeudi en pleine opération de secours à Kherson, dans le sud de l’Ukraine inondé. Les Ukrainiens accusent ces derniers jours l’armée russe de frapper Kherson au moment où des milliers de civils sont évacués des zones inondées à la suite de la destruction du barrage de Kakhovka situé en amont sur le fleuve Dniepr. Selon Kiev, une personne a été tuée et 18 blessées, dont des membres des services d’urgence, dans des frappes russes sur le centre de Kherson et les environs.

07h21 : On rembobine

Pas tout à fait à jour ? Notre live d'hier est encore dispo.

Et si vous voulez juste un résumé rapide, le récap' est par ici

07h12 : L’eau du barrage continue à refroidir la centrale nucléaire de Zaporojie, assure l’AIEA

La centrale nucléaire de Zaporojie, dans le sud de l’Ukraine, en territoire occupé par les Russes, continue à pomper de l’eau de la retenue du barrage de Kakhovka pour refroidir le combustible, a déclaré jeudi soir l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Après examen, il s’est avéré que l’opération de pompage « devait pouvoir se poursuivre même si le niveau descendait au-dessous du seuil de 12,7 mètres », a expliqué l’instance onusienne dans un communiqué, alors que l’opérateur ukrainien du barrage détruit mardi avait auparavant estimé que l’eau ne permettait plus d’assurer le refroidissement des réacteurs.

07h00 : Hop hop, nouveau live

Bonjour et bienvenue sur ce nouveau live dédié à la guerre en Ukraine ! Quelques jours après la destruction du barrage de Kakhovka, les yeux sont toujours rivés sur les inondations dans le sud du pays et les risques pour la centrale de Zaporojie. Mais les combats continuent aussi dans l’est, même si la contre-offensive tant attendue se fait toujours attendre.