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La présidence ukrainienne a monté le ton lundi contre le Comité international olympique, qui examine la possibilité d’autoriser la participation d’athlètes russes sous bannière neutre aux JO 2024.
Ce qu’il faut retenir à l’aube lundi 30 janvier
- « La question des avions de combat ne se pose même pas », a déclaré dimanche 29 janvier le chancelier allemand au journal Tagesspiegel. Volodymyr Zelensky réclame à ses alliés des avions de combat et des missiles à longue portée. Dans son entretien, Olaf Scholz met à nouveau en garde contre le « risque d’escalade » avec Moscou. « Il n’y a pas de guerre entre l’OTAN et la Russie. Nous ne permettrons pas une telle escalade », assure-t-il.
- M. Scholz a réaffirmé que lui et son homologue américain, Joe Biden, « refusent d’envoyer des troupes en Ukraine » afin d’éviter une escalade du conflit. « Je vais à nouveau parler au téléphone avec Poutine », a-t-il ajouté, sans préciser d’échéance. Leur dernier entretien remonte à début décembre.
- Plusieurs responsables américains et européens ont pourtant assuré, ces derniers jours, que la porte n’était plus fermée à l’envoi d’avions de type F-16. Les Pays-Bas, en particulier, ont pris parti en faveur de cette hypothèse, qui ne fait pas consensus.
- Johnson explique comment Poutine l’a « menacé ». L’ex-premier ministre britannique Boris Johnson révèle dans un documentaire de la BBC que le président russe Vladimir Poutine l’a « en quelque sorte menacé » avant l’invasion de l’Ukraine en lui lançant : « Un missile, ça prendrait une minute. » Dans ce documentaire en trois parties, dont le premier épisode est diffusé lundi 30 janvier sur BBC 2, l’ancien chef du gouvernement britannique évoque son « très long » et « extraordinaire » appel avec le président russe au début de février 2022.
- Des bombardements russes à Kherson et Kharkiv font quatre morts. « L’armée russe a bombardé brutalement Kherson toute la journée… Un hôpital, un bureau de poste, une gare routière ont été endommagés. Deux infirmières ont été blessées à l’hôpital. Au total, on signale six blessés et trois morts », a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans son message vidéo quotidien, diffusé dans la soirée.
- A Kharkiv, dans l’est du pays, le gouverneur de la région a rapporté qu’une frappe russe avait touché dimanche « un immeuble résidentiel de quatre étages. Trois victimes ont des blessures légères. Malheureusement, une femme âgée est morte. (…) », a décrit Oleh Synehoubov sur Telegram dans la nuit de dimanche à lundi.
- Le chef de l’OTAN demande à Séoul d’« intensifier » son aide à l’Ukraine. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a demandé lundi à la Corée du Sud d’« intensifier » son aide militaire à l’Ukraine. La Corée du Sud est un exportateur d’armes de plus en plus important au niveau mondial. Mais ses lois l’empêchent d’en vendre à des nations en guerre, rendant difficile les livraisons d’armes à l’Ukraine, à laquelle Séoul a tout de même fourni des équipements non létaux et de l’aide humanitaire.
Tout le live
Kiev accuse le CIO d’être un « promoteur de la guerre » en Ukraine
La présidence ukrainienne a monté le ton lundi contre le Comité international olympique, l’accusant d’être « un promoteur de la guerre » car il examine la possibilité d’autoriser la participation d’athlètes russes sous bannière neutre aux JO 2024.
« Le CIO est un promoteur de la guerre, du meurtre et de la destruction. Le CIO regarde avec plaisir la Russie détruire l’Ukraine et offre ensuite à la Russie une plate-forme pour promouvoir le génocide » des Ukrainiens, a lancé sur Twitter le conseiller de la présidence, Mykhaïlo Podoliak, visant personnellement Thomas Bach, le patron allemand du Comité.
La Russie n’en a peut-être pas terminé avec la mobilisation partielle
Les autorités russes envisagent probablement de réaliser d’autres appels dans le cadre de la « mobilisation partielle », selon les services de renseignement britanniques.
Dans son dernier rapport quotidien, le ministère de la défense britannique déclare que les dirigeants russes « continuent très probablement de chercher des moyens de répondre au nombre élevé de personnel requis pour financer toute future offensive majeure en Ukraine, tout en minimisant la dissidence nationale ».
Le secrétaire général de l’OTAN demande à Séoul d’« intensifier » son aide à l’Ukraine
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a demandé lundi à la Corée du Sud d’« intensifier » son aide militaire à l’Ukraine, lui suggérant de réviser sa politique, qui consiste à ne pas fournir d’armes aux pays en guerre.
« Si nous croyons en la liberté, en la démocratie, si nous ne voulons pas que les autocraties et le totalitarisme l’emportent, alors ils ont besoin d’armes », a plaidé M. Stoltenberg lundi à l’institut Chey de Séoul, appelant Séoul à en faire plus pour Kiev.
Il avait rencontré la veille de hauts responsables du gouvernement sud-coréen, dont le ministre des affaires étrangères, Park Jin, dans le cadre d’une tournée pour renforcer les liens entre l’OTAN et ses alliés en Asie.
La Corée du Sud est un exportateur d’armes de plus en plus important au niveau mondial et elle a récemment paraphé des contrats pour vendre plusieurs centaines de chars à des pays européens dont la Pologne, membre de l’organisation atlantiste.
Mais ses lois l’empêchent d’en vendre à des nations en guerre, rendant difficiles les livraisons d’armes à l’Ukraine, à laquelle Séoul a tout de même fourni des équipements non létaux et de l’aide humanitaire.
Ce qu’il faut retenir à l’aube lundi 30 janvier
- « La question des avions de combat ne se pose même pas », a déclaré dimanche 29 janvier le chancelier allemand au journal Tagesspiegel. Volodymyr Zelensky réclame à ses alliés des avions de combat et des missiles à longue portée. Dans son entretien, Olaf Scholz met à nouveau en garde contre le « risque d’escalade » avec Moscou. « Il n’y a pas de guerre entre l’OTAN et la Russie. Nous ne permettrons pas une telle escalade », assure-t-il.
- M. Scholz a réaffirmé que lui et son homologue américain, Joe Biden, « refusent d’envoyer des troupes en Ukraine » afin d’éviter une escalade du conflit. « Je vais à nouveau parler au téléphone avec Poutine », a-t-il ajouté, sans préciser d’échéance. Leur dernier entretien remonte à début décembre.
- Plusieurs responsables américains et européens ont pourtant assuré, ces derniers jours, que la porte n’était plus fermée à l’envoi d’avions de type F-16. Les Pays-Bas, en particulier, ont pris parti en faveur de cette hypothèse, qui ne fait pas consensus.
- Johnson explique comment Poutine l’a « menacé ». L’ex-premier ministre britannique Boris Johnson révèle dans un documentaire de la BBC que le président russe Vladimir Poutine l’a « en quelque sorte menacé » avant l’invasion de l’Ukraine en lui lançant : « Un missile, ça prendrait une minute. » Dans ce documentaire en trois parties, dont le premier épisode est diffusé lundi 30 janvier sur BBC 2, l’ancien chef du gouvernement britannique évoque son « très long » et « extraordinaire » appel avec le président russe au début de février 2022.
- Des bombardements russes à Kherson et Kharkiv font quatre morts. « L’armée russe a bombardé brutalement Kherson toute la journée… Un hôpital, un bureau de poste, une gare routière ont été endommagés. Deux infirmières ont été blessées à l’hôpital. Au total, on signale six blessés et trois morts », a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans son message vidéo quotidien, diffusé dans la soirée.
- A Kharkiv, dans l’est du pays, le gouverneur de la région a rapporté qu’une frappe russe avait touché dimanche « un immeuble résidentiel de quatre étages. Trois victimes ont des blessures légères. Malheureusement, une femme âgée est morte. (…) », a décrit Oleh Synehoubov sur Telegram dans la nuit de dimanche à lundi.
- Le chef de l’OTAN demande à Séoul d’« intensifier » son aide à l’Ukraine. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a demandé lundi à la Corée du Sud d’« intensifier » son aide militaire à l’Ukraine. La Corée du Sud est un exportateur d’armes de plus en plus important au niveau mondial. Mais ses lois l’empêchent d’en vendre à des nations en guerre, rendant difficile les livraisons d’armes à l’Ukraine, à laquelle Séoul a tout de même fourni des équipements non létaux et de l’aide humanitaire.
Bonjour à toutes et à tous
Bienvenue dans ce nouveau live consacré à la guerre en Ukraine.
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Russie et alliés
Crimée, annexée depuis 2014
Territoire où se trouve l'armée russe
Où l'armée russe mène des opérations
↖ Mouvements russes
↘ Contre-attaque ukrainienne
Ville tenue par les Ukrainiens
Ville conquise par les Russes
Ville au statut disputé
Centrales nucléaires en service
Le contexte
- « La question des avions de combat ne se pose même pas », a déclaré dimanche le chancelier allemand au journal Tagesspiegel. Volodymyr Zelensky réclame à ses alliés des avions de combat et des missiles à longue portée. Dans son entretien, Olaf Scholz met à nouveau en garde contre le « risque d’escalade » avec Moscou. « Il n’y a pas de guerre entre l’OTAN et la Russie. Nous ne permettrons pas une telle escalade », assure-t-il.
- M. Scholz a réaffirmé que lui et son homologue américain, Joe Biden, « refusent d’envoyer des troupes en Ukraine » afin d’éviter une escalade du conflit. « Je vais à nouveau parler au téléphone avec Poutine », a-t-il ajouté, sans préciser d’échéance. Leur dernier entretien remonte au début de décembre.
- Plusieurs responsables américains et européens ont pourtant assuré, ces derniers jours, que la porte n’était plus fermée à l’envoi d’avions de type F-16. Les Pays-Bas, en particulier, ont pris parti en faveur de cette hypothèse, qui ne fait pas consensus.
- Johnson explique comment Poutine l’a « menacé ». L’ex-premier ministre britannique Boris Johnson relate dans un documentaire de la BBC que le président russe, Vladimir Poutine, l’a « en quelque sorte menacé » avant l’invasion de l’Ukraine en lui lançant : « Un missile, ça prendrait une minute. » Dans ce documentaire en trois parties, dont le premier épisode est diffusé lundi 30 janvier sur BBC 2, l’ancien chef du gouvernement britannique évoque son « très long » et « extraordinaire » appel avec le président russe au début de février 2022.
- Des bombardements russes à Kherson et Kharkiv font quatre morts. « L’armée russe a bombardé brutalement Kherson toute la journée… Un hôpital, un bureau de poste, une gare routière ont été endommagés. Deux infirmières ont été blessées à l’hôpital. Au total, on signale six blessés et trois morts », a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans son message vidéo quotidien, diffusé dans la soirée.
- A Kharkiv, dans l’est du pays, le gouverneur de la région a rapporté qu’une frappe russe avait touché dimanche « un immeuble résidentiel de quatre étages. Trois victimes ont des blessures légères. Malheureusement, une femme âgée est morte. (…) », a décrit Oleh Synehoubov sur Telegram dans la nuit de dimanche à lundi.
- Le chef de l’OTAN demande à Séoul d’« intensifier » son aide à l’Ukraine. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a demandé lundi à la Corée du Sud d’« intensifier » son aide militaire à l’Ukraine. La Corée du Sud est un exportateur d’armes de plus en plus important au niveau mondial. Mais ses lois l’empêchent d’en vendre à des nations en guerre, rendant difficile les livraisons d’armes à l’Ukraine, à laquelle Séoul a tout de même fourni des équipements non létaux et de l’aide humanitaire.
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