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Guerre en Ukraine. En direct : Kiev enquête sur une nouvelle fosse commune

14h45 : l'Ukraine dit enquêter sur une fosse commune présumée proche de la frontière russe

L'Ukraine a dit ce lundi enquêter sur une fosse commune présumée située dans le nord-est, proche de la frontière avec la Russie, dix jours après avoir découvert plus de 440 tombes et une fosse commune près d'Izioum dans la même région.

Le site sur lequel enquêtent les autorités ukrainiennes est un élevage industriel de vollailles situé près de Kozatcha Lopan, que l'armée russe utilisait comme hangar pour y cacher ses chars.

Les autorités ukrainiennes ont évoqué lundi « jusqu'à 100 corps », sans toutefois donner plus de précisions.

13h42 : La Bourse de Moscou plonge de 10%, et est à son plus bas depuis le début de l'offensive en Ukraine

La Bourse de Moscou plongeait lundi matin de 10%, à son plus bas depuis le début de l'offensive contre l'Ukraine fin février, sur fond de tensions dans de nombreuses régions sur la mobilisation partielle.

Le risque de nouvelles sanctions occidentales contre la Russie perturbe aussi les marchés. L'action du géant russe Gazprom, contrôlé majoritairement par l'Etat russe, s'enfonçait ainsi lundi de 6,11%.

12h52 : Après les déboires de la mobilisation, le Kremlin reconnaît des « erreurs » et s'interroge sur ses frontières

Le Kremlin a admis lundi des « erreurs » au cours de la mobilisation de centaines de milliers de réservistes pour aller combattre en Ukraine, alors que des manifestations de colère ont eu lieu et que de nombreux Russes fuient le pays.

« Il y a des cas où le décret a été violé », a toutefois précisé le porte-parole du Kremlin disant espérer que « les erreurs seront corrigées ». Il a en outre indiqué que les autorités n'avaient pas « pris de décision » concernant la fermeture des frontières aux hommes en âge de combattre.

12h43 : Le chef de l'AIEA veut « poursuivre les consultations » à la centrale de Zaporijjia

Le directeur général de l'AIEA s'est dit prêt lundi à se rendre en Ukraine et Russie cette semaine pour « poursuivre les consultations » visant à mettre en place une zone de protection autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia. « Cette guerre doit cesser. Mais avant cela, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter un accident nucléaire qui ajouterait une tragédie à la souffrance », a déclaré Rafael Grossi à l'ouverture de la conférence générale annuelle de l'Agence internationale de l'énergie atomique à Vienne.

La centrale de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, est occupée par les troupes russes depuis le 4 mars, peu après l'invasion de l'Ukraine, et a été visée à de nombreuses reprises par des bombardements ces derniers mois. 

11h30 : L'OCDE annonce que le monde va payer « le prix de la guerre » en 2023

L'OCDE a nettement dégradé sa prévision de croissance mondiale l'an prochain devant les effets plus durables qu'anticipé de la guerre en Ukraine, l'Europe payant la plus grande facture. « Les perspectives de croissance mondiale se sont assombries », a écrit l'Organisation de coopération et de développement économiques dans un rapport publié lundi et intitulé « payer le prix de la guerre ».

L'absence d'accalmie sur le terrain au huitième mois de l'invasion russe en Ukraine, symbolisée par la récente mobilisation de réservistes par Moscou, incite l'organisation internationale au pessimisme quant au futur proche de l'économie.

10h38 : Une centaine d'arrestations dans le Daguestan après une manifestion anti-mobilisation

Une centaine de personnes ont été interpellées dimanche au Daguestan lors d'une manifestation contre la mobilisation militaire, dans cette région russe du Caucase qui a déjà payé un lourd tribut depuis le début de l'offensive en Ukraine.

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Selon l'ONG OVD-Info, spécialisée dans le suivi des actions d'opposition, au moins 101 personnes ont été arrêtées par la police à Makhatchkala, la capitale du Daguestan, dans le sud-ouest de la Russie. Des médias russes ont publié des vidéos montrant des femmes se disputant avec des policiers lors de cette manifestation.

9h40 : Un proche du Kremlin admet être à l'origine du groupe paramilitaire Wagner

Evguéni Prigojine, un homme d'affaires proche du Kremlin, a reconnu lundi avoir fondé en 2014 le groupe paramilitaire Wagner pour combattre en Ukraine et reconnu sa présence notamment en Afrique et en Amérique latine.

Dans une publication sur les réseaux sociaux de son entreprise Concord, l'intéressé dit avoir fondé le groupe afin d'envoyer des combattants compétents au Donbass ukrainien en 2014. « C'est à ce moment-là, le 1er mai 2014 qu'est né un groupe de patriotes qui a pris le nom de Groupe tactique de bataillon Wagner », dit-il dans ce communiqué.

8h50 : Un militaire russe en charge du recrutement grièvement blessé en Sibérie

Un homme a ouvert le feu lundi dans un centre de recrutement de l'armée russe en Sibérie, blessant grièvement un militaire chargé du recrutement, a indiqué un responsable.

« Le commissaire militaire Alexandre Elisseïev est en réanimation, dans un état très grave (...) Le tireur a été immédiatement arrêté. Il sera obligatoirement puni ! », a indiqué sur Telegram le gouverneur de la région d'Irkoutsk, Igor Kobzev, qui précise que la fusillade a eu lieu dans le centre de recrutement militaire de la ville d'Oust-Ilimsk.

7h14 : La Maison Blanche prévient Moscou des conséquences « catastrophiques » qui suivraient une attaque nucléaire

Les conséquences seraient « catastrophiques » si le président russe Vladimir Poutine mettait à exécution sa menace d'utiliser l'arme nucléaire dans la guerre en Ukraine, a averti dimanche Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, sur la chaîne NBC.

« Nous avons la capacité de parler directement à haut niveau (aux Russes), de leur dire clairement quel est notre message et d'entendre le leur », a-t-il dit. « Cela s'est produit fréquemment ces derniers mois, cela s'est même produit ces derniers jours », a indiqué Jake Sullivan, qui n'a pas voulu livrer de détails sur la nature exacte des canaux de communication employés.

7h05 : Les « référendums d'annexion » se poursuivent, malgré la désorganisation russe

Les autorités russes ont promis dimanche de réparer les « erreurs » commises dans le cadre de la mobilisation décrétée par le président Vladimir Poutine. Plusieurs cas de personnes ayant dépassé l'âge de combattre, malades ou exemptées pour d'autres raisons, ont en effet provoqué des réactions indignées sur les réseaux sociaux, suscitant l'embarras et l'inquiétude des autorités.

Ces dérives sont un nouvel exemple des difficultés d'organisation qui accompagnent depuis le début l'offensive de la Russie contre l'Ukraine. Samedi, le ministère de la Défense a annoncé le remplacement du plus haut gradé chargé des questions logistiques par le général Mikhaïl Mizintsev, un poids lourd de l'état-major.

Cette mobilisation de nouvelles troupes se télescope avec l'organisation, depuis vendredi, de « référendums » pour entériner une annexion par la Russie de quatre territoires ukrainiens contrôlés par les forces russes par la Russie. Ces scrutins, qualifiés de « simulacres » par Kiev et ses alliés occidentaux, doivent se dérouler jusqu'à mardi.

L'essentiel des infos de la journée de dimanche

  • Les « référendums » d'annexion de la Russie sont en cours jusqu'à mardi dans quatre régions d'Ukraine sous son contrôle total ou partiel, malgré de nouvelles menaces de sanctions des Occidentaux.
  • Face à la fuite de Russes mobilisables en tant que réservistes, Vladimir Poutine a signé une loi pour alourdir les peines pour reddition ou refus de combattre
  • Les autorités russes ont toutefois admis dimanche des « erreurs » commises dans le cadre de cette mobilisation, après la convocation de personnes censées être exemptées, ce qui a suscité un tollé. 
  • Les autorités prorusses ont accusé les forces de Kiev d'avoir tiré dimanche un missile sur un hôtel de Kherson (sud), sous occupation russe, faisant deux morts dont un ancien député.
  • La ville portuaire d'Odessa (sud) a, elle, de nouveau été attaquée avec des drones des forces russes, ont déclaré dimanche les autorités militaires ukrainiennes, sans faire état de victimes. 

7 heures : Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct pour suivre la situation autour du conflit en Ukraine, au 214e jour de l'invasion russe.