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Guerre en Ukraine, en direct : l’armée russe dit s’être retirée de la ville stratégique de Lyman, où les troupes ukrainiennes ont fait leur entrée

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La reprise de cette ville, utilisée par l’armée russe comme base logistique pour ses opérations militaires dans le nord de la région de Donetsk, constituerait une des victoires les plus importantes enregistrées par Kiev depuis le début de sa contre-offensive.

Des civils retrouvés tués par balle dans leur voiture, selon un responsable ukrainien

Au moins vingt civils ont été retrouvés tués par balle dans leur voiture dans le nord-est de l’Ukraine, près de Koupiansk, a annoncé samedi le gouverneur de la région de Kharkiv, Oleh Synehoubov. « Un convoi de voitures avec des civils abattus à bord a été découvert. Selon les données préliminaires, vingt personnes sont mortes dans ces voitures », a-t-il affirmé sur Telegram. Selon lui, « les occupants [russes] ont attaqué ces civils qui tentaient d’échapper aux bombardements ». M. Synehoubov a qualifié l’attaque de samedi de « cruauté qui ne peut être justifiée ».

Vendredi, une équipe de l’Agence France-presse avait vu au moins onze corps de civils, tués de la même manière, sur une route abandonnée par les Russes lors de leur retrait de la région la semaine dernière. Le convoi de véhicules que l’AFP a vu vendredi se trouvait précisément sur une route qui part du village de Kyrylivka, à 70 kilomètres à l’est de Kharkiv, lorsqu’il a été pris pour cible. Sur place, les cadavres étaient toujours là, à l’intérieur ou à côté de six véhicules. Un minibus était entièrement brûlé, quatre corps, dont l’un semblant être celui d’un enfant, gisant sur les sièges.

Le lieu où la dizaine de civils ont été retrouvés se trouve à un endroit où des combats entre Ukrainiens et Russes ont eu lieu récemment, les forces de Kiev menant une contre-offensive d’ampleur dans la région. Face à d’importantes difficultés militaires, les soldats russes se sont repliés plus à l’est, de l’autre côté de la rivière Oskil, mais les Ukrainiens ont depuis réussi à la franchir, marquant un succès de taille pour Kiev.

L’armée ukrainienne dit avoir « encerclé » plusieurs milliers de soldats russes autour de la ville stratégique de Lyman

L’armée ukrainienne a affirmé, samedi, avoir « encerclé » plusieurs milliers de soldats russes dans la ville de Lyman, un important nœud ferroviaire dans l’est de l’Ukraine sous contrôle des troupes de Moscou depuis la fin du mois de mai. « Les forces russes sont encerclées à Lyman », a annoncé à la télévision ukrainienne un porte-parole de l’armée ukrainienne dans l’Est, Serhi Tcherevati, cité par l’agence Interfax-Ukraine. Selon lui, « environ 5 000, 5 500 Russes » étaient retranchés dans et autour de la ville ces derniers jours. « Mais les derniers combats ont [depuis] réduit leurs effectifs », a-t-il ajouté à la télévision ukrainienne.

Selon Serhi Haïdaï, le gouverneur de la région voisine de Louhansk, les soldats russes présents « dans le chaudron » de Lyman « ont trois options : s’enfuir, mourir tous ensemble ou se rendre », a-t-il expliqué sur les réseaux sociaux. M. Tcherevati a par ailleurs ajouté que les troupes de Kiev avaient repris cinq villages autour de Lyman, accentuant la pression grandissante sur les soldats russes qui s’y trouvent désormais piégés.

Ces annonces interviennent au lendemain de l’annexion de quatre régions ukrainiennes à la Russie par le président Vladimir Poutine, un rattachement largement condamné par Kiev et ses alliés occidentaux. Vendredi, un haut responsable séparatiste prorusse avait commenté que les Russes qui combattaient à Lyman étaient « à bout de forces » en faisant face à une situation jugée « difficile ». Depuis plusieurs semaines, l’armée ukrainienne a réalisé d’importants gains territoriaux dans la région de Kharkiv, au nord-ouest de celle de Donetsk, où se trouve Lyman. Mais les Ukrainiens tentent également de progresser dans la région de Donetsk, où les Russes résistent tant bien que mal.

Tout le live

L’armée russe dit « s’être retirée » de Lyman, dans l’est de l’Ukraine

L’armée russe a annoncé samedi « s’être retirée » de la ville de Lyman, un important nœud ferroviaire de l’est de l’Ukraine, que les soldats ukrainiens avaient déclaré « encercler » ces dernières heures.

« Menacées de se faire encercler, les troupes alliées ont été retirées de Lyman vers des lignes plus favorables », a déclaré dans un communiqué le ministère de la défense russe. Plus tôt, les Ukrainiens avaient, eux, affirmé « entrer » dans Lyman, située dans la région de Donetsk, annexée vendredi par Moscou.

Les annexions russes rendent « beaucoup plus difficile » la fin de la guerre, selon Josep Borrell

L’annexion illégale des territoires des régions administratives de Donetsk, Louhansk, Zaporijia et Kherson, proclamée vendredi par le président russe, Vladimir Poutine, rend « beaucoup plus difficile, impossible, presque, la fin de la guerre », a déclaré samedi le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, à la chaîne de télévision espagnole RTVE.

« La Russie est en train de perdre » la guerre, « elle l’a perdue en termes moraux et politiques », mais « l’Ukraine n’a pas encore gagné », a-t-il analysé un peu plus tard lors d’un forum à La Toja, en Galice (nord-est de l’Espagne), où il a défendu les sanctions européennes infligées à Moscou et l’aide militaire fournie à Kiev. M. Borrell a appelé à persévérer dans cette direction.

« Il faut faire mieux que ça » et « faire prendre conscience au monde des raisons et des conséquences de cette guerre », a-t-il plaidé, rappelant que le Brésil et l’Inde s’étaient abstenus de condamner les annexions russes au Conseil de sécurité de l’ONU. Selon Josep Borrell, les Européens ont construit « un jardin » qui est « entouré par la jungle ». « Si nous ne voulons pas que la jungle envahisse le jardin (…) il va falloir nous impliquer », a-t-il prévenu, appelant à l’Europe à notamment renforcer son arsenal militaire. « Ce n’est pas un caprice (…), c’est nécessaire, indispensable pour sa survie », a-t-il jugé.

Image fournie par les autorités ukrainiennes du convoi civil qui, selon le service de sécurité de l’Etat ukrainien, a été touché par un bombardement des troupes russes, entre la ville occupée de Svatove, dans la région de Louhansk, et la ville de Koupiansk tenue par les Ukrainiens, dans la région de Kharkiv. Photo publiée le 1er octobre 2022.

Les forces de Kiev entrent dans Lyman, selon le ministère de la défense ukrainien

Les soldats ukrainiens sont « entrés » samedi dans la ville de Lyman, un important nœud ferroviaire dans l’est de l’Ukraine sous contrôle des troupes russes depuis la fin du mois de mai, a affirmé sur Twitter le ministère de la défense ukrainien.

Dans une vidéo d’une minute qui accompagne le message, on aperçoit deux soldats ukrainiens agiter puis accrocher le drapeau national bleu clair et jaune à côté de l’inscription « Lyman », à l’entrée de la ville. « Nous déployons notre drapeau national et le posons sur notre territoire. Lyman fera toujours partie de l’Ukraine », affirme l’un des deux militaires, sourire aux lèvres.

Un peu plus tôt, l’armée avait affirmé avoir « encerclé » plusieurs milliers de soldats russes dans cette ville de la région de Donetsk, annexée vendredi par la Russie. Selon un porte-parole de l’armée ukrainienne dans l’Est, Serhi Tcherevati, cité par l’agence Interfax-Ukraine, « environ 5 000, 5 500 Russes » étaient retranchés dans et autour de la ville ces derniers jours. « Mais les derniers combats ont [depuis] réduit leurs effectifs », a-t-il ajouté à la télévision ukrainienne.

Kiev condamne la détention par la Russie du directeur de la centrale nucléaire de Zaporijia

L’Ukraine a condamné samedi la « détention illégale » du directeur général de la centrale nucléaire de Zaporijia (Sud), Ihor Mourachov, arrêté vendredi par la Russie pour une raison encore inconnue.

Dans un communiqué, « le ministère des affaires étrangères condamne dans les termes les plus forts la détention illégale » de M. Mourachov, directeur de la plus grande centrale nucléaire d’Europe, occupée depuis le 4 mars par les troupes russes et visée à de nombreuses reprises ces derniers mois par des bombardements dont Kiev et Moscou s’accusent mutuellement.

« Ce crime est un nouvel acte de terrorisme d’Etat de la part de la Russie et représente une grave violation du droit international, a fustigé la diplomatie ukrainienne. Nous appelons la communauté internationale, y compris l’ONU, l’AIEA et le G7 à prendre également des mesures décisives à cette fin. »

Gazprom suspend ses livraisons à l’Italien Eni à cause d’un « problème » en Autriche

Le géant du gaz russe Gazprom a totalement suspendu ses livraisons pour la journée de samedi à Eni, en invoquant l’« impossibilité de transporter le gaz à travers l’Autriche », a annoncé le géant italien des hydrocarbures dans un communiqué. Ce samedi, « par conséquent, les flux de gaz russe destinés à Eni à travers le point d’entrée de Tarvisio seront nuls », a-t-il ajouté.

Les exportations de gaz russe vers l’Europe sont en baisse constante depuis le début des sanctions contre la Russie. Dans la foulée de l’invasion de l’Ukraine, Eni avait annoncé début mars céder sa part de 50 % dans le gazoduc Blue Stream, qu’il contrôle à égalité avec Gazprom.

Poutine a choisi d’aller jusqu’au bout

Avec son discours du 30 septembre, le président russe a changé de récit, faisant du conflit, qu’il a lui-même déclenché en envahissant l’Ukraine, une guerre de civilisations contre un Occident désigné en « ennemi ». Il ferme ainsi toutes les portes du dialogue et de la diplomatie.

A lire l’éditorial du Monde :

Des civils retrouvés tués par balle dans leur voiture, selon un responsable ukrainien

Au moins vingt civils ont été retrouvés tués par balle dans leur voiture dans le nord-est de l’Ukraine, près de Koupiansk, a annoncé samedi le gouverneur de la région de Kharkiv, Oleh Synehoubov. « Un convoi de voitures avec des civils abattus à bord a été découvert. Selon les données préliminaires, vingt personnes sont mortes dans ces voitures », a-t-il affirmé sur Telegram. Selon lui, « les occupants [russes] ont attaqué ces civils qui tentaient d’échapper aux bombardements ». M. Synehoubov a qualifié l’attaque de samedi de « cruauté qui ne peut être justifiée ».

Vendredi, une équipe de l’Agence France-presse avait vu au moins onze corps de civils, tués de la même manière, sur une route abandonnée par les Russes lors de leur retrait de la région la semaine dernière. Le convoi de véhicules que l’AFP a vu vendredi se trouvait précisément sur une route qui part du village de Kyrylivka, à 70 kilomètres à l’est de Kharkiv, lorsqu’il a été pris pour cible. Sur place, les cadavres étaient toujours là, à l’intérieur ou à côté de six véhicules. Un minibus était entièrement brûlé, quatre corps, dont l’un semblant être celui d’un enfant, gisant sur les sièges.

Le lieu où la dizaine de civils ont été retrouvés se trouve à un endroit où des combats entre Ukrainiens et Russes ont eu lieu récemment, les forces de Kiev menant une contre-offensive d’ampleur dans la région. Face à d’importantes difficultés militaires, les soldats russes se sont repliés plus à l’est, de l’autre côté de la rivière Oskil, mais les Ukrainiens ont depuis réussi à la franchir, marquant un succès de taille pour Kiev.

L’armée ukrainienne dit avoir « encerclé » plusieurs milliers de soldats russes autour de la ville stratégique de Lyman

L’armée ukrainienne a affirmé, samedi, avoir « encerclé » plusieurs milliers de soldats russes dans la ville de Lyman, un important nœud ferroviaire dans l’est de l’Ukraine sous contrôle des troupes de Moscou depuis la fin du mois de mai. « Les forces russes sont encerclées à Lyman », a annoncé à la télévision ukrainienne un porte-parole de l’armée ukrainienne dans l’Est, Serhi Tcherevati, cité par l’agence Interfax-Ukraine. Selon lui, « environ 5 000, 5 500 Russes » étaient retranchés dans et autour de la ville ces derniers jours. « Mais les derniers combats ont [depuis] réduit leurs effectifs », a-t-il ajouté à la télévision ukrainienne.

Selon Serhi Haïdaï, le gouverneur de la région voisine de Louhansk, les soldats russes présents « dans le chaudron » de Lyman « ont trois options : s’enfuir, mourir tous ensemble ou se rendre », a-t-il expliqué sur les réseaux sociaux. M. Tcherevati a par ailleurs ajouté que les troupes de Kiev avaient repris cinq villages autour de Lyman, accentuant la pression grandissante sur les soldats russes qui s’y trouvent désormais piégés.

Ces annonces interviennent au lendemain de l’annexion de quatre régions ukrainiennes à la Russie par le président Vladimir Poutine, un rattachement largement condamné par Kiev et ses alliés occidentaux. Vendredi, un haut responsable séparatiste prorusse avait commenté que les Russes qui combattaient à Lyman étaient « à bout de forces » en faisant face à une situation jugée « difficile ». Depuis plusieurs semaines, l’armée ukrainienne a réalisé d’importants gains territoriaux dans la région de Kharkiv, au nord-ouest de celle de Donetsk, où se trouve Lyman. Mais les Ukrainiens tentent également de progresser dans la région de Donetsk, où les Russes résistent tant bien que mal.

La carte de la situation en Ukraine samedi 1er octobre

Le directeur de la centrale nucléaire de Zaporijia arrêté par les Russes, rapporte l’agence d’Etat ukrainienne Energoatom

Le directeur de la centrale nucléaire de Zaporijia, située en territoire ukrainien mais occupée par des troupes russes, a été arrêté par une patrouille russe, a déclaré, samedi 1er octobre, l’entreprise publique chargée de l’exploitation du site Energoatom.

Ihor Mourachov a été interpellé par les forces russes alors qu’il se rendait à Enerhodar, la ville satellite de la centrale, vendredi vers 16 heures (15 heures, heure française), a précisé le président du groupe, Petro Kotine, dans un communiqué. « Il a été sorti de la voiture, on lui a bandé les yeux et il a été emmené en voiture pour une destination inconnue », a-t-il expliqué sur la messagerie Telegram, ajoutant n’avoir dans l’immédiat aucune information sur son sort.

Cela s’est produit quelques heures seulement après que M. Poutine, dans une escalade brutale de sa guerre, a signé des traités visant à absorber le territoire ukrainien, contrôlé par Moscou, dans la Russie.

La plus grande centrale nucléaire d’Europe, une installation actuellement occupée par les troupes russes et située dans une région de l’Ukraine que le président russe, Vladimir Poutine, a entrepris d’annexer illégalement, est devenue l’un des enjeux-clés du conflit en Ukraine, Kiev et Moscou s’accusant mutuellement de bombarder le site au risque de déclencher une catastrophe nucléaire.

Ihor Mourachov « assume la responsabilité exclusive de la sûreté nucléaire et radioactive » du site et son arrestation « compromet la sûreté des activités de la plus grande centrale nucléaire d’Ukraine et d’Europe », a souligné Petro Kotine. Il a appelé les troupes russes à « cesser immédiatement les actes de terrorisme nucléaire visant la direction et le personnel » du site et à relâcher M. Mourachov.

Moscou n’a pas reconnu dans l’immédiat avoir arrêté le directeur de la centrale, selon Associated Press (AP). L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui a du personnel sur le site de la centrale, n’a pas non plus reconnu dans l’immédiat la déclaration d’Energoatom concernant la capture de M. Mourachov, précise encore AP.

Des techniciens ukrainiens ont continué à faire fonctionner la centrale nucléaire de Zaporijia après que les troupes russes s’en sont emparées. Le dernier réacteur a été mis à l’arrêt, en septembre, dans un contexte de bombardements continus près de l’installation.

Gazprom a réduit ses livraisons de gaz en Moldavie

Le directeur de la compagnie Moldovagaz, Vadim Ceban, a déclaré, samedi, que le géant public russe a réduit de 30 % environ ses livraisons de gaz naturel à la Moldavie.

Vendredi, le vice-premier ministre moldave, Andrei Spînu, avait déclaré que Chisinau avait été averti par Gazprom d’une prochaine diminution de ses livraisons. Il a précisé, samedi, que cette diminution était due à des problèmes techniques et que son pays allait demander à Gazprom d’augmenter ses livraisons. « La raison de la réduction de l’approvisionnement en gaz (…) a été expliquée trop tard par Gazprom », a-t-il dit lors d’une conférence de presse, ajoutant que des problèmes techniques ne pouvaient pas être considérés comme « une raison objective ».

La Moldavie, a précisé le vice-premier ministre, peut compter sur environ 53,5 millions de mètres cubes de gaz stockés sous terre en Ukraine et en Roumanie, et elle prévoit de réduire ses besoins en gaz naturel en recourant au fioul pour alimenter certaines unités de production d’électricité. Vadim Ceban a précisé que Moldovagaz avait payé, vendredi, 23,9 millions de dollars (24,4 millions d’euros) à Gazprom pour couvrir le solde de la facture des livraisons de gaz de septembre.

Le nouvel exode russe

Bien avant la ruée vers les frontières, déclenchée par la « mobilisation partielle », des dizaines de milliers de Russes issus de la classe moyenne ont fui leur pays, opposés au régime de Vladimir Poutine et à la guerre qu’il mène en Ukraine. Beaucoup établissent un parallèle avec l’émigration massive du début du XXᵉ siècle.

La Turquie « rejette » les annexions russes en Ukraine

La Turquie « rejette » l’annexion de nouveaux territoires ukrainiens par la Russie, comme elle a refusé de reconnaître l’annexion de la Crimée, a annoncé, samedi, le ministère des affaires étrangères. « La Turquie n’a pas reconnu l’annexion de la Crimée lors d’un référendum illégitime en 2014 et a toujours exprimé son ferme soutien à l’intégrité territoriale de l’Ukraine, à son indépendance et à sa souveraineté », insiste le ministère dans un communiqué publié dans la nuit, après la célébration en grande pompe à Moscou des annexions.

Conformément à cette position, arrêtée depuis 2014, nous rejetons la décision russe d’annexer les régions de Donetsk, Louhansk, Kherson and Zaporijia. Cette décision, qui constitue une grave violation des principes du droit international, ne peut être acceptée.

Le ministère turc avait déjà condamné, la semaine dernière, les référendums « illégitimes » conduits dans ces quatre régions. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui ne s’est pas directement exprimé sur le sujet, tente depuis le début du conflit de maintenir des relations avec Kiev et avec Moscou, et a offert sa médiation pour ouvrir des pourparlers entre la Russie et l’Ukraine, à qui Ankara fournit des drones de combat. Mais après avoir à plusieurs reprises rencontré son homologue, Vladimir Poutine, et passé des accords notamment sur des livraisons de gaz, payables en partie en roubles, le président turc semble désormais prendre plus nettement ses distances, appelant à la tribune des Nations unies à une « sortie digne pour tous » de la guerre.

Un pont détruit près du monastère chrétien orthodoxe de la grotte de Sviatohirsk, dans la ville de Sviatohirsk, dans l’est de l’Ukraine, le 30 septembre 2022. Des habitants traversent le fleuve Donets près d’un pont détruit à l’est de Kharkiv, le 30 septembre 2022. Volodymyr Zelensky, aux côtés du premier ministre, Denys Chmyhal (à droite) et du président du Conseil suprême de l’Ukraine, tient une demande d’« adhésion accélérée à l’OTAN » à Kiev, le 30 septembre 2022. Pendant le discours d’annexion de Vladimir Poutine, à Louhansk, en Ukraine, le 30 septembre 2022.

Poutine célèbre l’annexion de quatre régions en Ukraine avec un discours antioccidental

Alors que l’absorption des régions de Louhansk, Donetsk, Kherson et Zaporijia suscite un enthousiasme limité, le président russe tente de remobiliser sa population et d’éventuels alliés en attaquant un Occident « totalitaire » et « parasite ».

Près du front de Lyman, l’engagement de la police ukrainienne auprès de l’armée

La contre-offensive ukrainienne, lancée le 6 septembre, dans la région de Kharkiv atteint désormais la province de Donetsk, dans le Donbass. L’effondrement militaire russe, fulgurant autour d’Izioum, est plus lent autour de Lyman, mais réel.

L’armée ukrainienne est en train d’encercler la ville. Des troupes russes ont déjà évacué la poche de Lyman, tandis que d’autres étaient, vendredi 30 septembre, en train de combattre pour trouver une porte de sortie. Les troupes de Kiev ne communiquent que très peu d’informations sur l’état exact du front depuis le lancement des contre-offensives, le 29 août. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est juste félicité, vendredi, de « résultats significatifs » dans la région, alors que Moscou célébrait l’annexion, considérée comme illégale par Kiev et la communauté internationale, de cette province de Donetsk et de trois autres territoires occupés en Ukraine. Notre journaliste, Rémy Ourdan, nous raconte dans cet article le rôle primordial de la police ukrainienne sur le front.

La ville de Lyman sur le point d’être encerclée par les forces ukrainiennes, selon l’ISW

Selon les experts de l’Institute for the Study of War (ISW), à Washington, Lyman, ville stratégique de la région de Donetsk, annexée hier par la Russie, est sur le point d’être reprise par Kiev. « Les forces ukrainiennes vont probablement capturer ou encercler Lyman dans les prochaines soixante-douze heures. Les forces russes ont continué à se retirer de leurs positions autour de Lyman le 30 septembre alors que les forces ukrainiennes continuaient à envelopper les troupes russes dans la région », explique l’ISW dans une analyse publiée vendredi soir.

Ce qu’il faut savoir ce samedi 1er octobre

  • La Russie a sans surprise utilisé son veto, vendredi 30 septembre, pour empêcher l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU condamnant ses annexions des régions ukrainiennes de Louhansk, Donetsk, Zaporijia et Kherson. En dehors du veto russe, la résolution a recueilli dix voix en sa faveur et quatre pays se sont abstenus : la Chine, l’Inde, le Brésil et le Gabon. Le texte va désormais être soumis à l’Assemblée générale où tous les Etats membres sont représentés.
  • Vladimir Poutine avait entériné vendredi après-midi l’annexion de ces quatre territoires. « Les gens ont fait leur choix, un choix qui ne laisse aucun doute quant à leur volonté », a déclaré le président russe avant de se lancer dans un long réquisitoire contre l’Occident. Signe d’une certaine désorganisation, le porte-parole du Kremlin a annoncé devoir « clarifier » si la Russie annexait la totalité des régions ukrainiennes de Kherson et de Zaporijia, ou uniquement les parties qu’elle occupe effectivement.
  • Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est félicité, vendredi, dans son allocution quotidienne des « résultats significatifs » de la contre-offensive ukrainienne dans l’est du pays, au moment où la ville stratégique de Lyman, contrôlée par les Russes, est partiellement encerclée par les troupes de Kiev. De son côté, un haut responsable séparatiste prorusse, Denis Pouchiline, a qualifié la situation de « difficile ». « Les gars tiennent à bout de forces », a-t-il affirmé à un média local cité par les agences russes.
  • Alors que M. Poutine n’hésite pas à brandir la menace nucléaire, le président américain, Joe Biden, a affirmé, vendredi, lors d’un discours à la Maison Blanche, que « les Etats-Unis et leurs alliés ne se laisser[aient] pas intimider », promettant que l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) défendrait « chaque centimètre de [son] territoire ».
  • Un bombardement a tué au moins trente civils, vendredi, à Zaporijia ; Volodymyr Zelensky a accusé les « terroristes » russes. Un convoi de civils a été attaqué, vendredi. Un missile a laissé un cratère sur le grand marché automobile d’Orekhovo.
  • Le Congrès américain a voté une nouvelle tranche d’aide de 12,3 milliards d’euros à destination de l’Ukraine, dont 3,7 milliards d’euros d’équipements militaires, portant l’enveloppe américaine à 65 milliards d’euros depuis le début de l’invasion russe.
  • De son côté, la Banque mondiale a annoncé, vendredi, accorder 530 millions de dollars (540 millions d’euros) supplémentaires de soutien à l’Ukraine afin de lui permettre de « faire face aux besoins urgents engendrés par l’invasion russe ».
  • Les pays membres de l’Union européenne s’accordent sur certaines mesures d’urgence pour réduire les factures d’énergie. Les Vingt-Sept ont validé la récupération d’une partie des superprofits des producteurs d’énergie pour les redistribuer aux consommateurs et ont décidé d’imposer une réduction de la demande d’électricité aux heures de pointe.

Bonjour, bienvenue dans ce direct consacré à la guerre en Ukraine

Vous pouvez retrouver notre live d’hier en cliquant sur ce lien.

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Russie et alliés

Crimée, annexée depuis 2014

Territoire où se trouve l'armée russe

Où l'armée russe mène des opérations

Mouvements russes

Contre-attaque ukrainienne

Ville tenue par les Ukrainiens

Ville conquise par les Russes

Ville au statut disputé

Centrales nucléaires en service

Le contexte

Live animé par Anne Guillard et Julien Lemaignen

Image de couverture : ZOHRA BENSEMRA / REUTERS

  • La Russie a sans surprise utilisé son veto, vendredi 30 septembre, pour empêcher l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU condamnant ses annexions des régions ukrainiennes de Louhansk, Donetsk, Zaporijia et Kherson. En dehors du veto russe, la résolution a recueilli dix voix en sa faveur et quatre pays se sont abstenus : la Chine, l’Inde, le Brésil et le Gabon. Le texte va désormais être soumis à l’Assemblée générale où tous les Etats membres sont représentés.
  • Vladimir Poutine avait entériné vendredi après-midi l’annexion de ces quatre territoires. « Les gens ont fait leur choix, un choix qui ne laisse aucun doute quant à leur volonté », a déclaré le président russe avant de se lancer dans un long réquisitoire contre l’Occident. Signe d’une certaine désorganisation, le porte-parole du Kremlin a annoncé devoir « clarifier » si la Russie annexait la totalité des régions ukrainiennes de Kherson et de Zaporijia, ou uniquement les parties qu’elle occupe effectivement.
  • Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est félicité, vendredi, dans son allocution quotidienne des « résultats significatifs » de la contre-offensive ukrainienne dans l’est du pays, au moment où la ville stratégique de Lyman, contrôlée par les Russes, est sur le point d’être encerclée par les troupes de Kiev. De son côté, un haut responsable séparatiste prorusse, Denis Pouchiline, a qualifié la situation de « difficile ». « Les gars tiennent à bout de forces », a-t-il affirmé à un média local cité par les agences russes.
  • Alors que M. Poutine n’hésite pas à brandir la menace nucléaire, le président américain, Joe Biden, a affirmé, vendredi, lors d’un discours à la Maison Blanche, que « les Etats-Unis et leurs alliés ne se laisser[aient] pas intimider », promettant que l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) défendrait « chaque centimètre de [son] territoire ».
  • Un bombardement a tué au moins trente civils, vendredi, à Zaporijia ; Volodymyr Zelensky a accusé les « terroristes » russes. Un convoi de civils a été attaqué, vendredi. Un missile a laissé un cratère sur le grand marché automobile d’Orekhovo.
  • Le Congrès américain a voté une nouvelle tranche d’aide de 12,3 milliards d’euros à destination de l’Ukraine, dont 3,7 milliards d’euros d’équipements militaires, portant l’enveloppe américaine à 65 milliards d’euros depuis le début de l’invasion russe.
  • De son côté, la Banque mondiale a annoncé, vendredi, accorder 530 millions de dollars (540 millions d’euros) supplémentaires de soutien à l’Ukraine afin de lui permettre de « faire face aux besoins urgents engendrés par l’invasion russe ».
  • Les pays membres de l’Union européenne s’accordent sur certaines mesures d’urgence pour réduire les factures d’énergie. Les Vingt-Sept ont validé la récupération d’une partie des superprofits des producteurs d’énergie pour les redistribuer aux consommateurs et ont décidé d’imposer une réduction de la demande d’électricité aux heures de pointe.

Retrouvez notre direct d’hier en cliquant sur ce lien.

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Editorial. Les « référendums » prorusses enferment Poutine dans la guerre

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