Suivez les derniers événements sur le conflit en Ukraine, ce lundi 26 septembre 2022, au 214e jour de l'invasion russe.

 | 

Les bureaux de mobilisation en Russie sont parfois le théâtre de heurts entre les forces de l'ordre et les réservistes appelés. Photo Sipa/TASS/Kirill KUKHMAR

Les bureaux de mobilisation en Russie sont parfois le théâtre de heurts entre les forces de l'ordre et les réservistes appelés. Photo Sipa/TASS/Kirill KUKHMAR

Dans la région de Kherson, certains bureaux de vote jouxtent les décombres de bâtiments détruits lors des combats entre les forces ukrainiennes et russes. Photo Sipa USA/Stringer/TASS

Dans la région de Kherson, certains bureaux de vote jouxtent les décombres de bâtiments détruits lors des combats entre les forces ukrainiennes et russes. Photo Sipa USA/Stringer/TASS

11h30 : L'OCDE annonce que le monde va payer « le prix de la guerre » en 2023

L'OCDE a nettement dégradé sa prévision de croissance mondiale l'an prochain devant les effets plus durables qu'anticipé de la guerre en Ukraine, l'Europe payant la plus grande facture. « Les perspectives de croissance mondiale se sont assombries », a écrit l'Organisation de coopération et de développement économiques dans un rapport publié lundi et intitulé « payer le prix de la guerre ».

L'absence d'accalmie sur le terrain au huitième mois de l'invasion russe en Ukraine, symbolisée par la récente mobilisation de réservistes par Moscou, incite l'organisation internationale au pessimisme quant au futur proche de l'économie.

10h38 : Une centaine d'arrestations dans le Daguestan après une manifestion anti-mobilisation

Une centaine de personnes ont été interpellées dimanche au Daguestan lors d'une manifestation contre la mobilisation militaire, dans cette région russe du Caucase qui a déjà payé un lourd tribut depuis le début de l'offensive en Ukraine.

Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs.

En cliquant sur « J’accepte », les cookies et autres traceurs seront déposés et vous pourrez visualiser les contenus (plus d'informations).

En cliquant sur « J’accepte tous les cookies », vous autorisez des dépôts de cookies et autres traceurs pour le stockage de vos données sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment en consultant notre politique de protection des données.
Gérer mes choix

Selon l'ONG OVD-Info, spécialisée dans le suivi des actions d'opposition, au moins 101 personnes ont été arrêtées par la police à Makhatchkala, la capitale du Daguestan, dans le sud-ouest de la Russie. Des médias russes ont publié des vidéos montrant des femmes se disputant avec des policiers lors de cette manifestation.

9h40 : Un proche du Kremlin admet être à l'origine du groupe paramilitaire Wagner

Evguéni Prigojine, un homme d'affaires proche du Kremlin, a reconnu lundi avoir fondé en 2014 le groupe paramilitaire Wagner pour combattre en Ukraine et reconnu sa présence notamment en Afrique et en Amérique latine.

Dans une publication sur les réseaux sociaux de son entreprise Concord, l'intéressé dit avoir fondé le groupe afin d'envoyer des combattants compétents au Donbass ukrainien en 2014. « C'est à ce moment-là, le 1er mai 2014 qu'est né un groupe de patriotes qui a pris le nom de Groupe tactique de bataillon Wagner », dit-il dans ce communiqué.

8h50 : Un militaire russe en charge du recrutement grièvement blessé en Sibérie

Un homme a ouvert le feu lundi dans un centre de recrutement de l'armée russe en Sibérie, blessant grièvement un militaire chargé du recrutement, a indiqué un responsable.

« Le commissaire militaire Alexandre Elisseïev est en réanimation, dans un état très grave (...) Le tireur a été immédiatement arrêté. Il sera obligatoirement puni ! », a indiqué sur Telegram le gouverneur de la région d'Irkoutsk, Igor Kobzev, qui précise que la fusillade a eu lieu dans le centre de recrutement militaire de la ville d'Oust-Ilimsk.

7h14 : La Maison Blanche prévient Moscou des conséquences « catastrophiques » qui suivraient une attaque nucléaire

Les conséquences seraient « catastrophiques » si le président russe Vladimir Poutine mettait à exécution sa menace d'utiliser l'arme nucléaire dans la guerre en Ukraine, a averti dimanche Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, sur la chaîne NBC.

« Nous avons la capacité de parler directement à haut niveau (aux Russes), de leur dire clairement quel est notre message et d'entendre le leur », a-t-il dit. « Cela s'est produit fréquemment ces derniers mois, cela s'est même produit ces derniers jours », a indiqué Jake Sullivan, qui n'a pas voulu livrer de détails sur la nature exacte des canaux de communication employés.

7h05 : Les « référendums d'annexion » se poursuivent, malgré la désorganisation russe

Les autorités russes ont promis dimanche de réparer les « erreurs » commises dans le cadre de la mobilisation décrétée par le président Vladimir Poutine. Plusieurs cas de personnes ayant dépassé l'âge de combattre, malades ou exemptées pour d'autres raisons, ont en effet provoqué des réactions indignées sur les réseaux sociaux, suscitant l'embarras et l'inquiétude des autorités.

Ces dérives sont un nouvel exemple des difficultés d'organisation qui accompagnent depuis le début l'offensive de la Russie contre l'Ukraine. Samedi, le ministère de la Défense a annoncé le remplacement du plus haut gradé chargé des questions logistiques par le général Mikhaïl Mizintsev, un poids lourd de l'état-major.

Cette mobilisation de nouvelles troupes se télescope avec l'organisation, depuis vendredi, de « référendums » pour entériner une annexion par la Russie de quatre territoires ukrainiens contrôlés par les forces russes par la Russie. Ces scrutins, qualifiés de « simulacres » par Kiev et ses alliés occidentaux, doivent se dérouler jusqu'à mardi.

L'essentiel des infos de la journée de dimanche

  • Les « référendums » d'annexion de la Russie sont en cours jusqu'à mardi dans quatre régions d'Ukraine sous son contrôle total ou partiel, malgré de nouvelles menaces de sanctions des Occidentaux.
  • Face à la fuite de Russes mobilisables en tant que réservistes, Vladimir Poutine a signé une loi pour alourdir les peines pour reddition ou refus de combattre
  • Les autorités russes ont toutefois admis dimanche des « erreurs » commises dans le cadre de cette mobilisation, après la convocation de personnes censées être exemptées, ce qui a suscité un tollé. 
  • Les autorités prorusses ont accusé les forces de Kiev d'avoir tiré dimanche un missile sur un hôtel de Kherson (sud), sous occupation russe, faisant deux morts dont un ancien député.
  • La ville portuaire d'Odessa (sud) a, elle, de nouveau été attaquée avec des drones des forces russes, ont déclaré dimanche les autorités militaires ukrainiennes, sans faire état de victimes. 

7 heures : Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct pour suivre la situation autour du conflit en Ukraine, au 214e jour de l'invasion russe.