L'ESSENTIEL
- Ce vendredi, les 27 pays membres de l'Union Européenne discuteront du sujet des livraisons d'armes à l'Ukraine lors d'un sommet informel à Prague.
- « Rien que depuis le 1er octobre et rien que dans la région de Kherson, plus de 500 km2 de territoire et des dizaines de localités ont été libérées », s'est félicité le président ukrainien Volodymyr Zelensky jeudi soir. Le Ministère britannique de la Défense s'attend d'ailleurs à ce que la Russie continue de « perdre des armes lourdes » sur le terrain sous la pression de la contre-offensive.
- Le président américain Joe Biden a mis en garde jeudi contre un risque d' « apocalypse », n'écartant toutefois pas l'idée de rencontrer Vladimir Poutine mi-novembre lors du sommet du G20.
A VOIR
A LIRE AUSSI
Le renseignement américain a appris qu'un membre du cercle proche de Vladimir Poutine a directement exprimé son désaccord au maître du Kremlin concernant sa gestion de la guerre en Ukraine, rapporte le Washington Post.
“A member of Vladimir Putin’s inner circle has voiced disagreement directly to the Russian president in recent weeks over his handling of the war in Ukraine, according to information obtained by U.S. intelligence” https://t.co/MZ3t5tHzHA
— Shashank Joshi (@shashj) October 7, 2022
Le ministre ukrainien de la Défense assure que les soldats russes qui abandonneront les armes auront « la vie et la sécurité ». « Nous garantissons la vie, la sécurité et la justice à tous ceux qui renonceront à combattre immédiatement », a-t-il déclaré dans une adresse vidéo à l'armée russe. « Vous pouvez encore sauver la Russie de la tragédie et l'armée russe, de l'humiliation. »
#Ukraine 07/10 Le coût économique pour le pays est exorbitant. pic.twitter.com/r5i03fIvQx
— cedric mas (@CedricMas) October 7, 2022
Since Sept. 7, 534 civilian bodies, including 19 children, have been recovered in the liberated territories of Kharkiv Oblast, said Serhii Bolvinov, head of Kharkiv Oblast police's investigative department.
— The Kyiv Independent (@KyivIndependent) October 7, 2022
« L'échec des équipages russes à détruire l'équipement intact avant de se retirer ou de se rendre met en évidence leur mauvais état d'entraînement et leur faible niveau de discipline de combat. (...) Avec des formations russes soumises à de fortes pressions dans plusieurs secteurs et des troupes de plus en plus démoralisées, la Russie continuera probablement à perdre des armes lourdes », estime le Ministère britannique de la Défense.
Latest Defence Intelligence update on the situation in Ukraine - 7 October 2022
Find out more about the UK government's response: https://t.co/zxsxakKNtO
🇺🇦 #StandWithUkraine 🇺🇦 pic.twitter.com/pwIRUanlAg
— Ministry of Defence 🇬🇧 (@DefenceHQ) October 7, 2022
Had a meaningful conversation with my 🇫🇷colleague @SebLecornu. Grateful for your support in these difficult times.This consistency&coherence will lead to the victory of the free&democratic world over darkness&tyranny,and will guarantee peace&prosperity in Europe for years to come pic.twitter.com/a0lNYiGsX0
— Oleksii Reznikov (@oleksiireznikov) October 6, 2022
Kiev a reçu jeudi la visite du directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, qui doit aussi se rendre à Moscou prochainement.
Il est venu notamment discuter l'établissement « d'une zone de protection » autour de la centrale nucléaire de Zaporojie, visée régulièrement par des tirs dont Russes et Ukrainiens se renvoient mutuellement la responsabilité.
Grossi a insisté sur le fait que cette centrale, la plus grande d'Europe, reste « évidemment » ukrainienne, malgré son appropriation formelle par Moscou mercredi via un décret signé par Vladimir Poutine. « Nous continuons à dire ce qu'il faut faire, c'est-à-dire essentiellement éviter un accident nucléaire à la centrale, ce qui reste une possibilité très, très claire », a-t-il fait valoir.
Le Nobel de la paix est attribué ce vendredi en pleine guerre en Ukraine. « Il est probable qu'on aura un prix qui d'une manière ou d'une autre pointera dans la direction de l'Ukraine », a déclaré jeudi le directeur de l'Institut de recherche sur la paix d'Oslo, Henrik Urdal, au micro de la radio NRK.
Le président américain Joe Biden a jugé jeudi que les menaces russes d'utilisation de l'arme nucléaire dans le conflit en Ukraine faisaient courir au monde un risque d' «
apocalypse » pour la première fois depuis la crise des missiles de Cuba en pleine Guerre froide.
« Nous n'avons pas été confrontés à la perspective d'une apocalypse depuis Kennedy et la crise des missiles cubains » en 1962, a-t-il déclaré lors d'une collecte de fonds à New York au cours de laquelle il a estimé que son homologue russe Vladimir Poutine « ne plaisantait pas » en proférant ces menaces.
La « Communauté politique européenne » est née: 44 dirigeants du continent se sont retrouvés jeudi à Prague dans un format inédit qui a mis en lumière l'isolement croissant de Vladimir Poutine sept mois après le début de l'offensive russe en Ukraine.
Emmanuel Macron s'est félicité de « l'unité de 44 pays européens » qui ont « très clairement dit leur condamnation de l'agression russe (...) et leur soutien à l'Ukraine ».
Bonjour à toutes et à tous. Pour que vous puissiez avoir les dernières informations sur le conflit, la rédaction de 20 Minutes est, comme chaque jour, mobilisée. Sur le terrain, l'Ukriane continue sa progression dans les régions de Kharkiv et Kherson. La journée de ce vendredi sera également marquée par un sommet informel de l'Union Européenne, où sera notamment discutée la question de nouvelles livraisons de matériel militaire à l'Ukraine.