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Guerre en Ukraine en direct : la Chine rejette tout soutien à la Russie et dénonce un « chantage sans fondement » des Etats-Unis

Dans les rues de la ville ukrainienne de Kharkiv, le 30 janvier.

Live en cours

La Maison Blanche a récemment déclaré que « les Etats-Unis allaient continuer à communiquer à la Chine les implications d’un soutien matériel [militaire] à la Russie ». « Nous ne resterons pas les bras croisés lorsque les Etats-Unis porteront atteinte aux droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises » a répondu Pékin.

Ce qu’il faut retenir à l’aube lundi 30 janvier

  • « La question des avions de combat ne se pose même pas », a déclaré dimanche 29 janvier le chancelier allemand au journal Tagesspiegel. Volodymyr Zelensky réclame à ses alliés des avions de combat et des missiles à longue portée. Dans son entretien, Olaf Scholz met à nouveau en garde contre le « risque d’escalade » avec Moscou. « Il n’y a pas de guerre entre l’OTAN et la Russie. Nous ne permettrons pas une telle escalade », assure-t-il.
  • M. Scholz a réaffirmé que lui et son homologue américain, Joe Biden, « refusent d’envoyer des troupes en Ukraine » afin d’éviter une escalade du conflit. « Je vais à nouveau parler au téléphone avec Poutine », a-t-il ajouté, sans préciser d’échéance. Leur dernier entretien remonte à début décembre.
  • Plusieurs responsables américains et européens ont pourtant assuré, ces derniers jours, que la porte n’était plus fermée à l’envoi d’avions de type F-16. Les Pays-Bas, en particulier, ont pris parti en faveur de cette hypothèse, qui ne fait pas consensus.
  • Johnson explique comment Poutine l’a « menacé ». L’ex-premier ministre britannique Boris Johnson révèle dans un documentaire de la BBC que le président russe Vladimir Poutine l’a « en quelque sorte menacé » avant l’invasion de l’Ukraine en lui lançant : « Un missile, ça prendrait une minute. » Dans ce documentaire en trois parties, dont le premier épisode est diffusé lundi 30 janvier sur BBC 2, l’ancien chef du gouvernement britannique évoque son « très long » et « extraordinaire » appel avec le président russe au début de février 2022.
  • Des bombardements russes à Kherson et Kharkiv font quatre morts. « L’armée russe a bombardé brutalement Kherson toute la journée… Un hôpital, un bureau de poste, une gare routière ont été endommagés. Deux infirmières ont été blessées à l’hôpital. Au total, on signale six blessés et trois morts », a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans son message vidéo quotidien, diffusé dans la soirée.
  • A Kharkiv, dans l’est du pays, le gouverneur de la région a rapporté qu’une frappe russe avait touché dimanche « un immeuble résidentiel de quatre étages. Trois victimes ont des blessures légères. Malheureusement, une femme âgée est morte. (…) », a décrit Oleh Synehoubov sur Telegram dans la nuit de dimanche à lundi.
  • Le chef de l’OTAN demande à Séoul d’« intensifier » son aide à l’Ukraine. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a demandé lundi à la Corée du Sud d’« intensifier » son aide militaire à l’Ukraine. La Corée du Sud est un exportateur d’armes de plus en plus important au niveau mondial. Mais ses lois l’empêchent d’en vendre à des nations en guerre, rendant difficile les livraisons d’armes à l’Ukraine, à laquelle Séoul a tout de même fourni des équipements non létaux et de l’aide humanitaire.

Tout le live

La Chine rejette les accusations américaines de soutien à la Russie 

Lors d’un briefing à la Maison Blanche, le 24 janvier, Karine Jean-Pierre, la porte-parole de l’exécutif américain a répondu à une question sur des entreprises chinoises suspectées d’envoyer une aide non létale à la Russie. Elle a affirmé que « les Etats-Unis allaient continuer à communiquer à la Chine les implications d’un soutien matériel [militaire] à la Russie ».

Pékin a répondu aujourd’hui. La Chine « ne mettra jamais de l’huile sur le feu, et encore moins n’exploitera la crise », a déclaré Mao Ning, porte-parole du ministère des affaires étrangères, ajoutant que « Les Etats-Unis sont à l’origine de la crise ukrainienne et sont le principal facteur qui l’alimente. » « Nous rejetons ce chantage sans fondement et nous ne resterons pas les bras croisés lorsque les Etats-Unis porteront atteinte aux droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises. »

Le budget de la défense polonais atteindra 4 % du PIB

La Pologne annonce que son budget de la défense nationale atteindra 4 % du PIB en 2023. « La guerre en Ukraine fait que nous devons nous armer encore plus vite. Pour cette raison, nous ferons un effort sans précédent : 4 % du PIB pour l’armée polonaise », a déclaré le premier ministre, Mateusz Morawiecki, depuis une base militaire à Siedlce. « Ce sera probablement le niveau des dépenses militaires le plus élevé parmi tous les pays de l’OTAN », a ajouté le chef du gouvernement, sans préciser la source exacte des dépenses supplémentaires. Pour ce qui est de la livraison d’avions de combat F-16 à l’Ukraine « nous agirons en pleine coordination avec les autres pays de l’OTAN et les Etats-Unis », a précisé M. Morawiecki.

Selon un rapport de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), la Pologne a consacré à la défense l’an dernier plus de 2,4 % de son PIB, ce qui la place en troisième position au sein de l’Alliance, juste derrière la Grèce (3,76 % du PIB) et les Etats-Unis (3,47 %). La loi de finances pour 2023, qui attend encore son adoption définitive, prévoit actuellement des dépenses militaires correspondant à 3 % du PIB, soit 97,4 milliards de zlotys (20,4 milliards d’euros).

Après quelques années de stagnation relative, la Pologne a signé récemment plusieurs importants contrats militaires, notamment avec les Etats-Unis et la Corée du Sud. Parmi ces contrats ceux conclus avec les Etats-Unis portent sur 32 avions de combat F-35, 366 chars Abrams et des systèmes antimissiles Patriot, et ceux avec la Corée du Sud sur un millier de chars K2 de Hyundai Rotem, près de 700 obusiers automoteurs K9A1 de Hanwha Defense, 50 avions de combat FA-50 et 288 systèmes lance-roquettes multiples K239. Varsovie a aussi conclu un contrat avec la Turquie pour des drones Bayraktar.

Selon le ministère de la défense polonais, l’achat de systèmes sud-coréens n’affecte en rien la commande polonaise de systèmes similaires américains Himars, qui doivent être livrés à la Pologne à partir de 2023. Selon le portail spécialisé Defense News, les contrats sud-coréens pris ensemble font de la Pologne le plus important acheteur d’armements sud-coréens en Europe.

Les deux Corées ont signé l’armistice de Panmunjeom le 27 juillet 1953, mais chacun campe sur ses positions, raisons pour laquelle la Corée du Sud est en mesure de fournir des équipements aux alliés de l’Ukraine. La Corée du Sud est un exportateur d’armes de plus en plus important au niveau mondial et a récemment paraphé des contrats pour vendre plusieurs centaines de chars à des pays européens, dont la Pologne, membre de l’organisation atlantiste.

Le Kremlin dément les menaces de Vladimir Poutine à l’encontre de Boris Johnson

Le Kremlin accuse Boris Johnson de mentir lorsqu’il affirme, dans un documentaire de la BBC en trois parties, que le président russe, Vladimir Poutine, l’a « menacé » en mentionnant un tir de « missile », peu avant l’offensive en Ukraine. « Ce qu’a dit M. Johnson, c’est un mensonge. C’est soit un mensonge délibéré, mais alors dans quel but ? Soit c’est un mensonge involontaire, dans la mesure où il n’a pas compris ce que lui disait le président Poutine », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. « Il n’y a eu aucune menace aux missiles. En parlant des enjeux pour la sécurité de la Russie, le président Poutine avait noté que, en cas d’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN – et la possibilité de déploiement de missiles de l’Alliance ou de missiles américains à nos frontières –, cela signifierait qu’un missile pourrait atteindre Moscou en quelques minutes », a expliqué M. Peskov. « Si ce passage a été mal interprété, alors c’est une situation très embarrassante », a-t-il poursuivi.

Dans ce triptyque documentaire dont le premier épisode est diffusé lundi soir sur BBC 2, l’ancien chef du gouvernement britannique raconte son « très long » et « extraordinaire » appel avec le président russe après sa visite à Kiev début février dernier. A cette époque, Vladimir Poutine continuait à soutenir qu’il n’avait aucune intention d’envahir son voisin ukrainien, malgré l’afflux massif de militaires russes dans les régions frontalières.

Boris Johnson, lui, raconte qu’il avait averti le président russe des dures sanctions que prendraient les Occidentaux s’il s’engageait dans cette voie. « Il a dit : “Boris, vous dites que l’Ukraine ne va pas rejoindre l’OTAN de sitôt. (…) Qu’est-ce que vous entendez par pas de sitôt ?” », raconte Boris Johnson. « Eh bien, elle ne va pas rejoindre l’OTAN dans un avenir proche, vous le savez parfaitement », poursuit l’ex-dirigeant britannique, soutien de la première heure des Ukrainiens. « A un moment donné, il m’a en quelque sorte menacé et a dit : “Boris, je ne veux pas vous faire de mal, mais, avec un missile, ça prendrait une minute” ou quelque chose comme ça », poursuit Boris Johnson. « Je pense que, d’après le ton très détendu qu’il prenait, le détachement qu’il semblait avoir, il se jouait de mes tentatives de l’amener à négocier », ajoute l’ex-dirigeant britannique, qui a quitté Downing Street début septembre après une succession de scandales.

Dans le documentaire, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, raconte quant à lui comment il en est venu à enrager contre l’attitude des Occidentaux à l’époque : « Si vous savez que, demain, la Russie va envahir l’Ukraine, pourquoi donc est-ce que vous ne me donnez pas aujourd’hui de quoi l’arrêter ? Si vous ne pouvez pas, alors arrêtez-la vous-mêmes. »

L’Ukraine ambitionne de rejoindre l’UE d’ici deux ans

Une adhésion, peut-être, mais qui n’arriverait pas avant « plusieurs années » voire « plusieurs décennies » : s’exprimant devant le Parlement européen lors de la Journée de l’Europe, le 9 mai 2022, Emmanuel Macron a douché les espoirs des partisans d’une entrée rapide de l’Ukraine dans l’Union européenne (UE). Il en faut plus pour doucher l’enthousiasme de Denys Chmyhal, le premier ministre ukrainien.

Il déclare au site Politico.eu qu’il souhaite que le pays rejoigne l’Union européenne d’ici deux ans. « Nous avons un plan très ambitieux pour rejoindre l’Union européenne dans les deux prochaines années. Nous nous attendons donc à ce que cette année, en 2023, nous puissions déjà avoir cette phase de négociations préalable à l’adhésion ». A partir de jeudi, une quinzaine de commissaires européens seront à Kiev pour rencontrer les membres du gouvernement ukrainien. « Nous nous attendons à des progrès et à une accélération sur notre chemin vers la signature de ces accords », explique-t-il.

Le sujet brûlant de la lutte de l’Ukraine contre la corruption sera aussi sur la table. Le premier ministre explique que le gouvernement Zelenskyy prend la corruption au sérieux. « Nous avons une approche de tolérance zéro vis-à-vis de la corruption », en rappelant la « rapidité fulgurante » avec laquelle plusieurs responsables ont été limogés. « Malheureusement, la corruption ne date pas d’hier, mais nous sommes certains que nous allons nous en débarrasser », dit-il, ajoutant qu’elle est la clé de la voie d’adhésion du pays à l’UE.

Lire aussi : Des affaires de corruption ébranlent le gouvernement de Volodymyr Zelensky en Ukraine

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L’armée russe progresse à Vouhledar, selon un chef prorusse

Les troupes russes progressent près de la ville de Vouhledar, nouveau point chaud du front dans l’est de l’Ukraine, où Moscou a intensifié son offensive, a assuré lundi le chef des séparatistes prorusses de Donetsk, Denis Pouchiline, cité par les agences de presse russes.

Selon lui, l’armée ukrainienne « a eu le temps de se retrancher » dans ce secteur qui compte « un grand nombre de sites industriels et de bâtiments en hauteur », ce qui facilite les opérations défensives. « Donc nous partons du principe que l’ennemi va résister », a poursuivi M. Pouchiline.

Vouhledar, ville minière qui comptait 15 000 habitants avant l’offensive russe, est située 150 kilomètres au sud de Bakhmout, autre point chaud du front oriental que l’armée russe cherche à prendre depuis plus de six mois au prix de lourdes pertes.

Denis Pouchiline a précisé lundi que « des combats acharnés » étaient en cours près de Bakhmout et qu’il était « trop tôt » pour évoquer un encerclement de la ville par les troupes russes.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé, lui, dimanche que Bakhmout, Vouhledar et d’autres zones de la région de Donetsk subissaient « des attaques russes constantes ».

Kiev accuse le CIO d’être un « promoteur de la guerre » en Ukraine

La présidence ukrainienne a monté le ton lundi contre le Comité international olympique, l’accusant d’être « un promoteur de la guerre » car il examine la possibilité d’autoriser la participation d’athlètes russes sous bannière neutre aux JO 2024.

« Le CIO est un promoteur de la guerre, du meurtre et de la destruction. Le CIO regarde avec plaisir la Russie détruire l’Ukraine et offre ensuite à la Russie une plate-forme pour promouvoir le génocide » des Ukrainiens, a lancé sur Twitter le conseiller de la présidence, Mykhaïlo Podoliak, visant personnellement Thomas Bach, le patron allemand du Comité.

La Russie n’en a peut-être pas terminé avec la mobilisation partielle

Les autorités russes envisagent probablement de réaliser d’autres appels dans le cadre de la « mobilisation partielle », selon les services de renseignement britanniques.

Dans son dernier rapport quotidien, le ministère de la défense britannique déclare que les dirigeants russes « continuent très probablement de chercher des moyens de répondre au nombre élevé de personnel requis pour financer toute future offensive majeure en Ukraine, tout en minimisant la dissidence nationale ».

Un homme avec sa fille, après avoir quitté le sous-sol de leur immeuble pour prendre l’air, à Lyman, dans la région de Donetsk, le 29 janvier 2023. Un homme accompagné d’un enfant regarde une œuvre urbaine, dans la ville de Boutcha, près de Kiev, le 29 janvier 2023. Un ambulancier nettoie les taches de sang sur les gilets pare-balles de militaires ukrainiens blessés, dans la région de Donetsk, le 29 janvier 2023. Des ambulanciers ukrainiens transfèrent un patient traité en urgence vers un hôpital, dans la région de Donetsk, le 29 janvier 2023.

Le secrétaire général de l’OTAN demande à Séoul d’« intensifier » son aide à l’Ukraine

 Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a demandé lundi à la Corée du Sud d’« intensifier » son aide militaire à l’Ukraine, lui suggérant de réviser sa politique, qui consiste à ne pas fournir d’armes aux pays en guerre.

« Si nous croyons en la liberté, en la démocratie, si nous ne voulons pas que les autocraties et le totalitarisme l’emportent, alors ils ont besoin d’armes », a plaidé M. Stoltenberg lundi à l’institut Chey de Séoul, appelant Séoul à en faire plus pour Kiev.

Il avait rencontré la veille de hauts responsables du gouvernement sud-coréen, dont le ministre des affaires étrangères, Park Jin, dans le cadre d’une tournée pour renforcer les liens entre l’OTAN et ses alliés en Asie.

La Corée du Sud est un exportateur d’armes de plus en plus important au niveau mondial et elle a récemment paraphé des contrats pour vendre plusieurs centaines de chars à des pays européens dont la Pologne, membre de l’organisation atlantiste.

Mais ses lois l’empêchent d’en vendre à des nations en guerre, rendant difficiles les livraisons d’armes à l’Ukraine, à laquelle Séoul a tout de même fourni des équipements non létaux et de l’aide humanitaire.

Ce qu’il faut retenir à l’aube lundi 30 janvier

  • « La question des avions de combat ne se pose même pas », a déclaré dimanche 29 janvier le chancelier allemand au journal Tagesspiegel. Volodymyr Zelensky réclame à ses alliés des avions de combat et des missiles à longue portée. Dans son entretien, Olaf Scholz met à nouveau en garde contre le « risque d’escalade » avec Moscou. « Il n’y a pas de guerre entre l’OTAN et la Russie. Nous ne permettrons pas une telle escalade », assure-t-il.
  • M. Scholz a réaffirmé que lui et son homologue américain, Joe Biden, « refusent d’envoyer des troupes en Ukraine » afin d’éviter une escalade du conflit. « Je vais à nouveau parler au téléphone avec Poutine », a-t-il ajouté, sans préciser d’échéance. Leur dernier entretien remonte à début décembre.
  • Plusieurs responsables américains et européens ont pourtant assuré, ces derniers jours, que la porte n’était plus fermée à l’envoi d’avions de type F-16. Les Pays-Bas, en particulier, ont pris parti en faveur de cette hypothèse, qui ne fait pas consensus.
  • Johnson explique comment Poutine l’a « menacé ». L’ex-premier ministre britannique Boris Johnson révèle dans un documentaire de la BBC que le président russe Vladimir Poutine l’a « en quelque sorte menacé » avant l’invasion de l’Ukraine en lui lançant : « Un missile, ça prendrait une minute. » Dans ce documentaire en trois parties, dont le premier épisode est diffusé lundi 30 janvier sur BBC 2, l’ancien chef du gouvernement britannique évoque son « très long » et « extraordinaire » appel avec le président russe au début de février 2022.
  • Des bombardements russes à Kherson et Kharkiv font quatre morts. « L’armée russe a bombardé brutalement Kherson toute la journée… Un hôpital, un bureau de poste, une gare routière ont été endommagés. Deux infirmières ont été blessées à l’hôpital. Au total, on signale six blessés et trois morts », a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans son message vidéo quotidien, diffusé dans la soirée.
  • A Kharkiv, dans l’est du pays, le gouverneur de la région a rapporté qu’une frappe russe avait touché dimanche « un immeuble résidentiel de quatre étages. Trois victimes ont des blessures légères. Malheureusement, une femme âgée est morte. (…) », a décrit Oleh Synehoubov sur Telegram dans la nuit de dimanche à lundi.
  • Le chef de l’OTAN demande à Séoul d’« intensifier » son aide à l’Ukraine. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a demandé lundi à la Corée du Sud d’« intensifier » son aide militaire à l’Ukraine. La Corée du Sud est un exportateur d’armes de plus en plus important au niveau mondial. Mais ses lois l’empêchent d’en vendre à des nations en guerre, rendant difficile les livraisons d’armes à l’Ukraine, à laquelle Séoul a tout de même fourni des équipements non létaux et de l’aide humanitaire.

Bonjour à toutes et à tous

Bienvenue dans ce nouveau live consacré à la guerre en Ukraine.
Notre live d’hier est accessible en cliquant sur ce lien.

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Russie et alliés

Crimée, annexée depuis 2014

Territoire où se trouve l'armée russe

Où l'armée russe mène des opérations

Mouvements russes

Contre-attaque ukrainienne

Ville tenue par les Ukrainiens

Ville conquise par les Russes

Ville au statut disputé

Centrales nucléaires en service

Le contexte

  • « La question des avions de combat ne se pose même pas », a déclaré dimanche le chancelier allemand au journal Tagesspiegel. Volodymyr Zelensky réclame à ses alliés des avions de combat et des missiles à longue portée. Dans son entretien, Olaf Scholz met à nouveau en garde contre le « risque d’escalade » avec Moscou. « Il n’y a pas de guerre entre l’OTAN et la Russie. Nous ne permettrons pas une telle escalade », assure-t-il.
  • M. Scholz a réaffirmé que lui et son homologue américain, Joe Biden, « refusent d’envoyer des troupes en Ukraine » afin d’éviter une escalade du conflit. « Je vais à nouveau parler au téléphone avec Poutine », a-t-il ajouté, sans préciser d’échéance. Leur dernier entretien remonte au début de décembre.
  • Plusieurs responsables américains et européens ont pourtant assuré, ces derniers jours, que la porte n’était plus fermée à l’envoi d’avions de type F-16. Les Pays-Bas, en particulier, ont pris parti en faveur de cette hypothèse, qui ne fait pas consensus.
  • Johnson explique comment Poutine l’a « menacé ». L’ex-premier ministre britannique Boris Johnson relate dans un documentaire de la BBC que le président russe, Vladimir Poutine, l’a « en quelque sorte menacé » avant l’invasion de l’Ukraine en lui lançant : « Un missile, ça prendrait une minute. » Dans ce documentaire en trois parties, dont le premier épisode est diffusé lundi 30 janvier sur BBC 2, l’ancien chef du gouvernement britannique évoque son « très long » et « extraordinaire » appel avec le président russe au début de février 2022.
  • Des bombardements russes à Kherson et Kharkiv font quatre morts. « L’armée russe a bombardé brutalement Kherson toute la journée… Un hôpital, un bureau de poste, une gare routière ont été endommagés. Deux infirmières ont été blessées à l’hôpital. Au total, on signale six blessés et trois morts », a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans son message vidéo quotidien, diffusé dans la soirée.
  • A Kharkiv, dans l’est du pays, le gouverneur de la région a rapporté qu’une frappe russe avait touché dimanche « un immeuble résidentiel de quatre étages. Trois victimes ont des blessures légères. Malheureusement, une femme âgée est morte. (…) », a décrit Oleh Synehoubov sur Telegram dans la nuit de dimanche à lundi.
  • Le chef de l’OTAN demande à Séoul d’« intensifier » son aide à l’Ukraine. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a demandé lundi à la Corée du Sud d’« intensifier » son aide militaire à l’Ukraine. La Corée du Sud est un exportateur d’armes de plus en plus important au niveau mondial. Mais ses lois l’empêchent d’en vendre à des nations en guerre, rendant difficile les livraisons d’armes à l’Ukraine, à laquelle Séoul a tout de même fourni des équipements non létaux et de l’aide humanitaire.

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