L’ESSENTIEL

  • Les forces ukrainiennes conservent l’initiative et poursuivent leur avancée dans l’est de l’Ukraine, tout en maintenant la pression sur l’armée russe dans la région de Kherson, au sud.
  • La capture dimanche par les Ukrainiens de la ville de Lyman, un important nœud ferroviaire, pose un grave problème aux forces russes, sur la défensive et obligées d’établir une nouvelle ligne de front. L’armée russe a dû se replier à la hâte en direction de Svatové, à mi-chemin vers les grandes villes importantes de Severodonetsk et Lyssytchansk, qu’elle avait eu tant de mal à prendre avant l’été.
  • Pour renforcer l’arsenal militaire ukrainien, l’Allemagne, le Danemark et la Norvège ont promis à Kiev à partir de 2023 seize canons d’artillerie automobiles blindés, des Zuzana-2 slovaques. La France envisage elle aussi de nouvelles livraisons, notamment 6 à 12 canons Caesar prélevés sur une commande destinée au Danemark.

A VOIR

A LIRE

07h22 : On rembobine

Si vous n’avez pas suivi les informations sur le front de l’Ukraine lundi, vous pouvez retrouver tout le déroulé de la journée dans notre live d’hier :

Ou un condensé des infos de la journée dans notre récap' quotidien :

07h10 : La Corée du Nord soutient les annexions russes en Ukraine

La Corée du Nord a exprimé mardi son soutien à l’annexion par la Russie de territoires ukrainiens occupés par ses troupes, et dénoncé les démarches auprès de l’ONU lancées contre Moscou par les Etats-Unis et leurs alliés.

La semaine dernière, le président russe Vladimir Poutine a annoncé que Moscou avait annexé quatre régions de l’Ukraine qui ont tenu des référendums organisés par le Kremlin sur des terres occupées par l’armée russe.

Les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux ont qualifié ces référendums de simulacres organisés sous la menace des armes et ont promis de ne jamais reconnaître l’annexion.

Mais le ministre nord-coréen des Affaires étrangères, Jo Chol Su, a défendu ces référendums comme étant parfaitement légitimes et « organisés conformément à la Charte des Nations unies établissant les principes de l’égalité des peuples », a indiqué l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.

06h58 : L’offensive ukrainienne se poursuit dans la région de Kherson

Dans la région de Kherson, contrôlée à près de 90 % par les Russes, l’armée ukrainienne continue son offensive pour tenter d’encercler par le nord et l’est les Russes déployés sur la rive ouest du fleuve Dniepr. Toutefois « la situation demeure compliquée, des hostilités se poursuivent », a commenté lundi la présidence ukrainienne.

06h44 : Echanges tendus entre Elon Musk et Kiev

Le président Volodymyr Zelensky et d’autres responsables ukrainiens ont débattu d’une façon houleuse lundi sur Twitter avec Elon Musk. L’ambassadeur de Kiev en Allemagne est même allé jusqu’à dire au fondateur de SpaceX « d’aller se faire voir ».

L’échange a commencé par une proposition d’Elon Musk de paix entre Kiev et Moscou basée sur de nouveaux référendums sous supervision de l’ONU, l’abandon de la Crimée à la Russie et d’un « statut neutre » pour l’Ukraine. Le milliardaire américain a laissé à ses abonnés sur Twitter le choix de voter « Oui » ou « Non » à cette proposition. Volodymyr Zelensky a répondu avec un autre sondage pour ses abonnés : « Quel Elon Musk préférez-vous, celui qui soutient l’Ukraine ou celui qui soutient la Russie ? ».

Elon Musk a ensuite plaidé que la Russie pourrait choisir de mener une mobilisation plus large de sa population pour une « guerre totale » qui mènera à « une nombre de morts dévastateur dans les deux camps ». « Une victoire de l’Ukraine est peu probable dans une guerre totale. Si vous vous souciez du peuple ukrainien, cherchez la paix », a-t-il écrit.

06h35 : Londres sera avec Kiev « jusqu’à la victoire »

Londres va une nouvelle fois réitérer ce mardi son soutien à Kiev. La Grande-Bretagne a l’endurance nécessaire pour être aux côtés de l’Ukraine « jusqu’à la victoire », va promettre en effet son ministre des Affaires étrangères James Cleverly dans un discours qu’il doit prononcer devant la conférence annuelle du Parti conservateur.

Il a également prévu dans son intervention de réaffirmer le soutien indéfectible de Londres aux efforts de l’Ukraine pour repousser les forces russes et de ne jamais reconnaître l’annexion de territoires ukrainiens par la Russie, selon des extraits de ce discours. « Nous ne sommes pas des commentateurs. Nous sommes des acteurs sur le terrain, nous faisons la différence en défendant nos valeurs (…) ».

06h24 : Roscosmos veut rester encore un peu dans l’ISS

Un responsable de l’agence spatiale russe Roscosmos a déclaré lundi « espérer » que Moscou continuera de participer à la Station spatiale internationale (ISS) après 2024, malgré des déclarations ayant provoqué des inquiétudes cet été sur un possible retrait rapide de la Russie après cette date.

« Nous commençons à discuter de l’extension de notre participation au programme de l’ISS avec notre gouvernement et espérons obtenir la permission de continuer cette année », a déclaré lors d’une conférence de presse le directeur des vols habités, Sergueï Krikaliov. « Nous commençons à réfléchir à la conception et à la construction d’une nouvelle station, mais nous savons que cela ne va pas arriver très rapidement ». « Donc probablement que nous allons continuer à voler jusqu’à ce que nous ayons une nouvelle infrastructure qui nous permette d’avoir une présence humaine permanente en orbite basse au moins », a ajouté cet ancien cosmonaute.

Les partenaires internationaux opérant l’ISS - agences spatiales américaine et russe, mais aussi européenne, canadienne et japonaise - ne sont pour le moment engagés que jusqu’en 2024. La Nasa a déjà annoncé vouloir continuer à opérer l’ISS jusqu’en 2030.

06h20 : Bienvenue sur ce nouveau Live

Bonjour à toutes et à tous. Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner les dernières informations sur le conflit. Ce mardi, l’actualité sur le terrain est toujours marquée par les contre-offensives ukrainiennes notamment dans le bassin du Donbass. La perte de la ville stratégique de Lyman, dans la région de Donetsk annexée par Moscou, est d’ailleurs un revers de taille pour l’armée russe, incapable à ce stade de contrôler la totalité des territoires qu’elle occupe.