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Guerre en Ukraine, en direct : la mobilisation des réservistes se poursuit en Russie ; l’accueil des déserteurs russes divise en Europe

Mobilisation partielle des réservistes devant un commissariat militaire à Moscou, en Russie, le 23 septembre 2022.

Live en cours

La ministre des affaires étrangères française, Catherine Colonna, a estimé qu’il fallait « répondre au désir d’une grande partie de la population russe d’exprimer ses opinions et parfois de quitter la Russie pour venir sur le reste du continent ». Une position qui ne fait pas consensus au sein de l’Union européenne.

Moscou alourdit les peines pour reddition ou refus de combattre

Vladimir Poutine a signé, samedi, des amendements prévoyant jusqu’à dix ans de prison pour les militaires qui se rendent ou refusent de combattre en période de mobilisation, comme c’est le cas actuellement.

Ces amendements dans le Code pénal, qui avaient été votés par le Parlement cette semaine, ont été publiés sur le portail légal du gouvernement et sont donc entrés en vigueur. Ils prévoient notamment des peines allant jusqu’à dix ans de prison pour les soldats qui désertent, se rendent « sans autorisation » à l’ennemi, refusent de combattre ou désobéissent aux ordres en période de mobilisation.

Au moment où Moscou cherche par tous les moyens à recruter plus d’hommes pour aller au front en Ukraine, le président russe a également signé, samedi, une loi qui facilite l’accès à la nationalité russe pour les étrangers s’engageant dans l’armée. Les étrangers qui rejoignent l’armée pour une durée d’au moins un an pourront demander la nationalité, sans avoir à justifier des cinq ans de résidence sur le territoire russe normalement requis.

Le président du Conseil européen favorable à l’accueil dans l’UE des Russes qui veulent échapper à la mobilisation

Interrogé par Politico à New York, où il se trouvait à l’occasion de l’assemblée générale des Nations unies, Charles Michel s’est dit favorable à l’accueil dans l’Union européenne (UE) des Russes qui fuient leur pays pour ne pas être mobilisés. L’UE doit, selon les propos de M. Michel rapportés par le média, faire preuve d’« ouverture à l’égard de ceux qui ne veulent pas être instrumentalisés par le Kremlin » :

Par principe, je pense que (…) l’Union européenne [devrait] accueillir ceux qui sont en danger en raison de leurs opinions politiques. Si, en Russie, des personnes sont en danger à cause de leurs opinions politiques, parce qu’elles ne suivent pas cette décision folle du Kremlin de lancer cette guerre en Ukraine, nous devons prendre cela en considération.

Cette opinion est loin d’être partagée en Europe, en particulier dans les pays baltes. Vendredi soir, le ministre des affaires étrangères lituanien, Gabrielius Landsbergis, a publié un tweet affirmant que son pays « n’accorde[rait] pas l’asile à ceux qui fuient simplement leurs responsabilités ». « Les Russes doivent rester et se battre. Contre Poutine », a-t-il ajouté.

« Beaucoup de Russes qui sont en train de fuir la Russie à cause de la mobilisation étaient d’accord avec le fait de tuer des Ukrainiens (…) il ne faut pas les considérer comme des objecteurs de conscience », a aussi dénoncé, jeudi, le ministre des affaires étrangères letton, Edgars Rinkevics, sur Twitter. Selon lui, « il y a des risques considérables pour la sécurité à les accueillir et il y a des tas de pays où aller en dehors de l’UE ».

La ministre des affaires étrangères française, Catherine Colonna, a en revanche estimé qu’il fallait « répondre au désir d’une grande partie de la population russe d’exprimer ses opinions et parfois de quitter la Russie pour venir sur le reste du continent ».

La Russie remplace son général chargé de la logistique

La Russie a annoncé, samedi, le remplacement de son plus haut gradé chargé de la logistique, alors que son offensive en Ukraine a montré des difficultés dans ce domaine.

« Le général d’armée Dmitri Boulgakov a été relevé de ses fonctions de vice-ministre de la défense » et est remplacé par le colonel général Mikhaïl Mizintsev qui sera « responsable du ravitaillement matériel et technique des forces armées », a déclaré le ministère de la défense dans un communiqué, au moment où la Russie est en pleine campagne de mobilisation.

Agé de 60 ans, Mikhaïl Mizintsev a occupé de nombreux postes à responsabilité au sein de l’état-major au cours de sa longue carrière militaire. Il est visé par des sanctions occidentales pour son rôle dans le siège de Marioupol, ville portuaire du sud-est de l’Ukraine conquise en mai par les forces russes au prix d’importantes destructions.

A Zaporijia, la sortie de la dernière chance pour les habitants des territoires occupés

Aleksandr a quitté Kherson car il craignait, en restant dans un territoire annexé par la Russie, d’être appelé à se battre contre son propre peuple. « S’ils m’emmènent, qui s’occupera de mon fils ? », interroge-t-il. Le petit garçon ne voit plus sa mère depuis que ses deux parents ont divorcé. Cette dernière est une « séparatiste » qui vit à Sébastopol, dans la péninsule de Crimée, annexée par la Russie en 2014.

Le père ne doute pas un instant que les résultats des scrutins, à Kherson comme ailleurs, seront truqués. « Je ne sais pas quoi dire de ces référendums car tout ça me donne envie de vomir. Chez moi, les gens ont l’impression de vivre dans un univers fictif. » En Ukraine, les hommes redoutent d’être mobilisés dans les forces de Moscou à l’issue du référendum de « rattachement » à la Fédération de Russie, organisé par l’occupant du 23 au 27 septembre.

Vladimir Poutine a refusé que l’armée russe se retire de Kherson, selon Washington

A mesure que l’armée russe encaisse les revers sur le terrain ukrainien, le président Vladimir Poutine s’impose dans les décisions stratégiques. Selon des responsables américains, cités par le New York Times, M. Poutine a refusé que les forces russes présentes à Kherson, dernière capitale régionale sous contrôle russe, se retirent alors qu’elles essuient le feu de la contre-offensive ukrainienne, dans le sud du pays.

Un retrait de l’armée russe aurait permis aux soldats de se replier de manière ordonnée, tout en préservant l’équipement militaire et la vie de nombreux d’entre eux. Mais cela aurait été un nouvel échec dans la guerre d’invasion déclenchée par le président russe. Face à la débâcle de son armée, dominée par la contre-offensive ukrainienne dans le nord et le sud du pays, M. Poutine multiplie les décisions d’urgence.

Alors que des référendums d’annexion sont en cours dans les zones ukrainiennes sous contrôle russe, une « mobilisation partielle » en Russie a été annoncée. Une demande des officiers sur le terrain, qui ont averti le président de problèmes d’effectifs et de logistique. S’il les a entendus sur ce point, il a donc refusé leur demande de permission de repli de la ville de Kherson. Cette implication croissante du président dans les décisions stratégiques a déplu dans les rangs militaires russes, selon les responsables américains au New York Times.

Ce refus aurait également grandement entamé le moral des troupes russes, selon le quotidien américain. La plupart des groupements sont coupés de leur ligne d’approvisionnement et ont le sentiment qu’ils pourraient être sacrifiés, abandonnés à leur sort face aux Ukrainiens qui poursuivent leur avancée. Selon le renseignement américain, les forces ukrainiennes étaient sur la bonne voie pour répéter, dans le Sud, leurs exploits dans le Nord, où elles ont regagné en septembre de larges bandes de terre et des villes stratégiques.

Kherson est une ville stratégique. Première grande ville à être tombée entre les mains des Russes au début de la guerre, Kherson est désormais la seule capitale régionale encore sous contrôle russe, dans laquelle un référendum d’annexion est en cours. Si les Ukrainiens parvenaient à la reprendre, ils seraient en mesure de pousser plus loin pour, éventuellement, tenter de reprendre la Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014, ajoutent les responsables américains.

La présidente de l’Assemblée nationale et des députés se rendront en Ukraine la semaine prochaine

La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, se rendra la semaine prochaine en Pologne et en Ukraine, accompagnée d’une délégation de députés, a fait savoir son entourage samedi. Elle avait annoncé ce déplacement il y a quelques semaines pour « montrer le soutien indéfectible de la France », alors que la session parlementaire va reprendre le 3 octobre au Palais-Bourbon avec un débat sur la guerre en Ukraine et ses conséquences dans l’Hexagone.

La titulaire du perchoir retrouvera le président de la Rada (Parlement ukrainien), Rouslan Stefantchouk, vu récemment à Berlin, et ira sur le terrain. En Pologne, elle se rendra notamment dans un centre d’hébergement de réfugiés ukrainiens et rencontrera une association défendant les femmes, sur les sujets de l’IVG et des conséquences de la guerre.

Pour ce voyage, Mme Braun-Pivet (Renaissance) sera accompagnée de la socialiste Valérie Rabault, vice-présidente de l’Assemblée, ainsi que des présidents des commissions de la défense, Thomas Gassilloud, des affaires étrangères, Jean-Louis Bourlanges, des affaires européennes, Pieyre-Alexandre Anglade, ainsi que de la députée de la 11e circonscription des Français établis hors de France, Anne Genetet ; tous les quatre membres de la majorité présidentielle.

Le président du Sénat, Gérard Larcher (LR), s’était rendu au début de juillet en Ukraine, où il avait rencontré le président, Volodymyr Zelensky, et plaidé devant le Parlement ukrainien pour que le pays obtienne « sans tarder les fruits concrets » de son statut de candidat à l’Union européenne.

« Il n’y aura pas de Biélorussie libre sans Ukraine libre », prédit la cheffe de l’opposition biélorusse

Pour la cheffe de l’opposition biélorusse, Svetlana Tsikhanovskaïa, les destins de la Biélorussie et de l’Ukraine sont « liés » et « il n’y aura pas de Biélorussie libre sans Ukraine libre », a-t-elle dit vendredi dans un entretien à l’agence de presse Associated Press (AP).

Les deux pays doivent se battre ensemble, selon Mme Tsikhanovskaïa, exilée en Lituanie depuis la victoire d’Alexandre Loukachenko, pour garantir leur existence, parce que Moscou ne les considère pas comme des Etats souverains. Tant que Vladimir Poutine sera au pouvoir, des menaces existeront pour l’Ukraine et à la frontière occidentale de la Biélorussie.

Depuis le 24 février, des milliers de personnes ont été arrêtées pour avoir exprimé leur opposition à la guerre en Ukraine, affirme l’opposante. « Les gens ont peur évidemment ; nous vivons comme dans un goulag en Biélorussie en ce moment, mais ils ont l’énergie de continuer. »

Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, Moscou utilise la Biélorussie comme une base arrière, sans que des militaires biélorusses soient pour autant impliqués sur le terrain. Le président biélorusse a soutenu la guerre de Moscou, selon Mme Tsikhanovskaïa, après que M. Poutine l’a aidé lors des manifestations de masse qui ont suivi l’élection présidentielle en 2020, reconduisant le président biélorusse pour un sixième mandat à 80 % des voix.

Istanbul, la porte de sortie des Russes qui fuient la mobilisation

Echapper à la « mobilisation partielle » décrétée par Vladimir Poutine est l’urgence du moment pour beaucoup d’hommes russes, qui, seuls ou en famille, avec bagages ou sans, arrivent par milliers ces jours-ci dans les aéroports de Turquie, l’une des rares destinations étrangères, avec la Serbie, la Géorgie et l’Arménie, restées ouvertes aux voyageurs russes, sans exigence de visas.

Vendredi 23 septembre, à l’aéroport d’Istanbul, sur la rive européenne du Bosphore, les passagers du vol Turkish Airlines 414 en provenance de Moscou ont l’air tendu. Les visages sont fermés, les langues ne se délient pas facilement. Ces personnes ne sont pas au bout de leurs peines.

Une frappe sur un quartier résidentiel de Zaporijia fait un mort, selon le gouverneur

Le gouverneur de l’oblast de Zaporijia, Oleksandr Staroukh, a annoncé sur Telegram qu’une roquette russe avait touché dans la nuit un quartier résidentiel de la ville et causé la mort d’une personne.

Un incendie s’est déclaré dans un immeuble de plusieurs étages, explique-t-il. Sept personnes ont également été blessées et « ont bénéficié d’une aide médicale », précise le gouverneur dans son message.

Ce qu’il faut savoir ce samedi matin

  • La Russie a commencé, vendredi, à faire voter dans le cadre de ses « référendums » d’annexion de régions ukrainiennes qu’elle contrôle entièrement ou en partie. Des centaines de bureaux de vote devaient être ouverts dans les quatre territoires – Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijia – et d’autres en Russie pour faire voter les déplacés. A Moscou, Saint-Pétersbourg et d’autres villes, les autorités ont organisé des manifestations de soutien aux votes à grand renfort de drapeaux et de slogans.
  • Les scrutins ont été dénoncés par Kiev et ses alliés occidentaux. « Le monde réagira avec la plus grande justesse aux pseudo-référendums » et ceux-ci « seront condamnés sans équivoque », a assuré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Le président américain, Joe Biden, a averti la Russie que les Etats-Unis allaient « travailler avec [leurs] alliés et partenaires pour infliger des mesures économiques supplémentaires rapides et sévères à la Russie » si celle-ci annexe des territoires en Ukraine. Les pays du G7 ont appelé « tous les pays à rejeter sans équivoque ces référendums fictifs », des « simulacres » qui « n’ont ni effet juridique ni légitimité ».
  • En parallèle, la mobilisation de centaines de milliers de réservistes russes se poursuit en Russie, le Kremlin cherchant la parade aux avancées de l’armée ukrainienne, qui, forte des livraisons d’armes occidentales, a revendiqué de nouveaux progrès territoriaux vendredi.
  • Sur le terrain, l’Ukraine a revendiqué vendredi la prise de Iatskivka, dans la région de Donetsk (Est). Elle dit aussi avoir avancé au sud de Bakhmout, localité de l’Est que l’armée russe essaye de prendre depuis des mois sans succès. Selon Volodymyr Zelensky, environ 9 000 km2 de territoire et 400 communes ont été reconquis dans l’est du pays par l’armée ukrainienne depuis le lancement de la contre-offensive militaire de Kiev.
  • L’annonce de la mobilisation a poussé de nombreux Russes à quitter le pays, provoquant un afflux aux frontières, sans qu’on puisse chiffrer l’ampleur du phénomène. La Finlande a décidé de prendre des mesures pour limiter « significativement » l’entrée des citoyens russes sur son sol, alors que les pays baltes et la Pologne freinent déjà drastiquement les entrées depuis des semaines.
  • L’Ukraine a parallèlement annoncé avoir exhumé 447 corps d’un site d’enterrement de masse à Izioum, ville reprise aux Russes dans le Nord-Est, dont trente avec des « signes de torture », tels que des mains liées, des membres cassés ou des « organes génitaux amputés ».
  • Du côté des Nations unies (ONU), une commission d’enquête a reconnu que des « crimes de guerre ont été commis en Ukraine », évoquant notamment des bombardements russes sur des zones civiles, des exécutions, des actes de torture, des mauvais traitements ainsi que des violences sexuelles.

Bonjour et bienvenue à toutes et tous

Ce nouveau direct va vous informer sur la guerre en Ukraine, qui entre, aujourd’hui, dans son huitième mois.

Vous pouvez revivre notre live d’hier avec ce lien.

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Russie et alliés

Crimée, annexée depuis 2014

Territoire où se trouve l'armée russe

Où l'armée russe mène des opérations

Mouvements russes

Contre-attaque ukrainienne

Ville tenue par les Ukrainiens

Ville conquise par les Russes

Ville au statut disputé

Centrales nucléaires en service

Le contexte

  • La Russie a commencé, vendredi, à faire voter dans le cadre de ses « référendums » d’annexion de régions ukrainiennes qu’elle contrôle entièrement ou en partie. Des centaines de bureaux de vote devaient être ouverts dans les quatre territoires – Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijia – et d’autres en Russie pour faire voter les déplacés. A Moscou, Saint-Pétersbourg et d’autres villes, les autorités ont organisé des manifestations de soutien aux votes à grand renfort de drapeaux et de slogans.
  • Les scrutins ont été dénoncés par Kiev et ses alliés occidentaux. « Le monde réagira avec la plus grande justesse aux pseudo-référendums » et ils « seront condamnés sans équivoque », a assuré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Le président américain, Joe Biden, a averti la Russie que les Etats-Unis allaient « travailler avec [leurs] alliés et partenaires pour infliger des mesures économiques supplémentaires rapides et sévères à la Russie » si celle-ci annexe des territoires en Ukraine. Les pays du G7 ont appelé « tous les pays à rejeter sans équivoque ces référendums fictifs », des « simulacres » qui « n’ont ni effet juridique ni légitimité ».
  • En parallèle, la mobilisation de centaines de milliers de réservistes russes se poursuit en Russie, le Kremlin cherchant la parade aux avancées de l’armée ukrainienne, qui, forte des livraisons d’armes occidentales, a revendiqué de nouveaux progrès territoriaux vendredi.
  • Sur le terrain, l’Ukraine a revendiqué vendredi la prise de Iatskivka, dans la région de Donetsk (est). Elle dit aussi avoir avancé au sud de Bakhmout, localité de l’Est que l’armée russe essaye de prendre depuis des mois sans succès. Selon Volodymyr Zelensky, environ 9 000 km2 de territoire et 400 communes ont été reconquis dans l’est du pays par l’armée ukrainienne depuis le lancement de la contre-offensive militaire de Kiev.
  • L’annonce de la mobilisation a poussé de nombreux Russes à quitter le pays, provoquant un afflux aux frontières, sans qu’on puisse chiffrer l’ampleur du phénomène. La Finlande a décidé de prendre des mesures pour limiter « significativement » l’entrée des citoyens russes sur son sol, alors que les pays baltes et la Pologne freinent déjà drastiquement les entrées depuis des semaines.
  • L’Ukraine a parallèlement annoncé avoir exhumé 447 corps d’un site d’enterrement de masse à Izioum, ville reprise aux Russes dans le Nord-Est, dont trente avec des « signes de torture », tels que des mains liées, des membres cassés ou des « organes génitaux amputés ».
  • Du côté des Nations unies (ONU), une commission d’enquête a reconnu que des « crimes de guerre ont été commis en Ukraine », évoquant notamment des bombardements russes sur des zones civiles, des exécutions, des actes de torture, des mauvais traitements, ainsi que des violences sexuelles.

Retrouvez notre direct d’hier en cliquant sur ce lien.

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