L’ESSENTIEL

  • Olaf Scholz a réaffirmé que l'Allemagne ne permettra pas que la guerre en Ukraine se transforme en conflit entre la Russie et l’OTAN. « Nous avons contribué à ce qu’il n’y ait pas d’escalade du conflit, car cela aurait de graves conséquences pour le monde entier », a déclaré le chancelier allemand.
  • À l’occasion de la journée internationale des victimes de l’Holocauste vendredi, Vladimir Poutine a accusé « les néonazis en Ukraine » de commettre des crimes contre les civils, une rhétorique que le président russe utilise régulièrement pour justifier son offensive militaire. De son côté, le Premier ministre polonais a frontalement accusé Vladimir Poutine de « construire de nouveaux camps » de concentration.
  • Une nouvelle offensive russe serait en préparation pour le 24 février, un an jour pour jour après l’invasion par la Russie de l’Ukraine, selon Oleksii Danilov, secrétaire du Conseil de défense et de sécurité nationale d’Ukraine. D’après l’Institute for the Study of War, Moscou cherche à « disperser » les forces ukrainiennes afin de « créer les conditions d’une opération offensive décisive ».

A VOIR

A LIRE AUSSI

11h04 : Le Kremlin accuse Boris Johnson de mentir en disant que Poutine l'a menacé avec des missiles

10h53 : L’armée russe progresse à Vougledar, selon un chef prorusse

Les troupes russes progressent près de la ville de Vougledar, nouveau point chaud du front dans l’Est de l’Ukraine où Moscou a intensifié son offensive, a assuré lundi le chef des séparatistes prorusses de Donetsk, Denis Pouchiline. « Nos unités continuent d’avancer (…) Des unités se sont établies dans l’Est de Vougledar et le travail se poursuit dans les environs », a-t-il indiqué, cité par les agences de presse russes.

Selon lui, l’armée ukrainienne « a eu le temps de se retrancher » dans ce secteur qui compte « un grand nombre de sites industriels et de bâtiments en hauteur », ce qui facilite les opérations défensives. « Donc nous partons du principe que l’ennemi va résister », a poursuivi Denis Pouchiline, refusant de faire un pronostic sur la durée des combats pour cette localité.

Vougledar, ville minière qui comptait 15.000 habitants avant l’offensive russe, est située 150 kilomètres au sud de Bakhmout, autre point chaud du front oriental que l’armée russe cherche à prendre depuis plus de six mois au prix de lourdes pertes.

10h21 : L’Ukraine est devenu le pays le plus miné du monde, selon

L’Ukraine est le pays le plus miné au monde, rapportent les médias locaux. Plus de 40 % de l’ensemble du territoire est miné en raison des hostilités.

❗️Ukraine is the most mined country in the world, - Sky News.#RussianUkrainianWar
Over 40% of the entire territory of #Ukraine is mined as a result of hostilities.#RuWarCrimes_UW #ISAREdnannia pic.twitter.com/m7B7WamqVL

— UkraineWorld (@ukraine_world) January 30, 2023

10h07 : Les pertes militaires russes, selon Kiev

These are the indicative estimates of Russia’s combat losses as of Jan. 30, according to the Armed Forces of Ukraine. pic.twitter.com/GEWzikLdMh

— The Kyiv Independent (@KyivIndependent) January 30, 2023

09h49 : « Un missile, ça prendrait une minute » : quand Johnson raconte que Poutine l’a « menacé »

L’ex-Premier ministre britannique Boris Johnson raconte dans un documentaire de la BBC que le président russe Vladimir Poutine l’a « en quelque sorte menacé » avant l’invasion de l’Ukraine en lui lançant : « Un missile, ça prendrait une minute ». Dans ce documentaire en trois parties, dont le premier épisode est diffusé lundi soir sur BBC Two, l’ancien chef du gouvernement britannique raconte son « très long » et « extraordinaire » appel avec le président russe après sa visite à Kiev début février dernier.

A cette époque, Vladimir Poutine continuait à soutenir qu’il n’avait aucune intention d’envahir son voisin ukrainien, malgré l’afflux massif de militaires russes dans les régions frontalières. Boris Johnson, lui, raconte qu’il avait averti le président russe des dures sanctions que prendraient les Occidentaux s’il s’engageait dans cette voie.

« Il a dit : "Boris, vous dites que l’Ukraine ne va pas rejoindre l’Otan de sitôt. (…) Qu’est-ce que vous entendez par 'pas de sitôt' ?" », raconte Boris Johnson. « Eh bien elle ne va pas rejoindre l’Otan dans un avenir proche, vous le savez parfaitement », poursuit l’ex-dirigeant britannique, soutien de la première heure des Ukrainiens. « A un moment donné, il m’a en quelque sorte menacé et a dit : "Boris, je ne veux pas vous faire de mal, mais avec un missile, ça prendrait une minute" ou quelque chose comme ça », poursuit Boris Johnson.

09h38 : Kiev accuse le CIO d’être un « promoteur de la guerre » en Ukraine

La présidence ukrainienne a monté le ton lundi contre le Comité international olympique, l’accusant d’être « un promoteur de la guerre » car il examine la possibilité d’autoriser la participation d’athlètes russes sous bannière neutre aux JO-2024.

« Le CIO est un promoteur de la guerre, du meurtre et de la destruction. Le CIO regarde avec plaisir la Russie détruire l’Ukraine et offre ensuite à la Russie une plateforme pour promouvoir le génocide » des Ukrainiens, a lancé sur Twitter le conseiller de la présidence Mykhaïlo Podoliak, visant personnellement Thomas Bach, le patron allemand du Comité.

09h28 : Les crimes de guerre de la Russie ont commencé au premier jour de la guerre, selon Human Rights Watch

« Cela fait presque un an que Poutine a lancé sa brutale invasion à grande échelle de l’Ukraine. Pendant tout ce temps, les forces russes ont commis de nombreuses atrocités », écrit l’un des porte-parole de Human Rights Watch. « Les crimes de guerre russes ont commencé littéralement dès le premier jour de la nouvelle invasion de Poutine », poursuit-il.

It’s nearly a year since Putin launched his brutal full-scale invasion of #Ukraine.

Throughout this time, Russian forces have been committing widespread atrocities.

There must be justice.

A long, slow 🧵 on what Human Rights Watch has worked on & documented so far…

1/x pic.twitter.com/lpav1vXipo

— Andrew Stroehlein (@astroehlein) January 30, 2023

08h54 : « Nous répondons aux besoins exprimés par les Ukrainiens », assure le ministère français des Affaires étrangères

Anne-Claire Legendre, porte-parole du quai d'Orsay, estime que la France répond aux besoins militaires de Kiev, notamment en matière d'artillerie avec la livraison des canons Caesar. 

Concernant le « canal de dialogue » entre Macron et Poutine, le quai d'Orsay affirme qu'il n'y a pas eu d'appels entre les deux chefs d'Etat depuis quelques semaines. Pour rappel, les discussions français avec le président russe sont critiqués par l'Ukraine et d'autres alliés, notamment la Pologne. 

🗣 "Aujourd'hui, nous répondons aux besoins exprimés par les Ukrainiens”, assure Anne-Claire Legendre. “Il n’y a pas eu d’appels depuis quelques semaines” entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron, déclare la porte-parole du ministère des Affaires étrangères. pic.twitter.com/csghCxLGol

— franceinfo (@franceinfo) January 30, 2023

08h40 : La livraison de chars lourds ? « Une série de questions en matière de logistique », prévient le Quai d'Orsay

Invitée de France Info lundi, Anne-Claire Legendre, porte-parole du Quai d'Orsay, fait le point sur la position de la France, qui ne livre pas de chars lourds à Kiev. Y aura-t-il des chars Leclerc en Ukraine ? La réponse en vidéo : 

🔴 DIRECT 🗣 La France va-t-elle livrer des chars lourds à l’Ukraine ? ➡️ “Le président a dit que rien n’était exclu. Mais il faut que ce ne soit pas escalatoire. Et cela pose une série de questions en matière de logistique”, rappelle la porte-parole du Quai d’Orsay. pic.twitter.com/BFuWBbVkC3

— franceinfo (@franceinfo) January 30, 2023

08h24 : L’Allemagne dit non à la livraison d’avions de combat

Après des semaines de tergiversation, l’Allemagne a accepté de livrer des chars lourds à Kiev. Mais le chancelier Olaf Scholz a prévenu : son pays ne donnera pas d’avions de combat à l’Ukraine.

07h30 : L’Otan presse Séoul « d’intensifier » son aide à l’Ukraine

Le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a demandé lundi à la Corée du Sud d' « intensifier » son aide militaire à l’Ukraine, lui suggérant de réviser sa politique qui consiste à ne pas fournir d’armes aux pays en guerre.

« Si nous croyons en la liberté, en la démocratie, si nous ne voulons pas que les autocraties et le totalitarisme ne l’emportent, alors ils ont besoin d’armes », a plaidé le chef de l’organisation politico-militaire lundi à l’institut Chey de Séoul, appelant Séoul à en faire plus pour Kiev.

07h23 : Rembobinons

Si vous n'avez pas suivi l'actualité du week-end en Ukraine, il est l'heure de se replonger dans le live de dimanche : 

06h45 : Scholz veut éviter un conflit Russie-OTAN

Olaf Scholz a réaffirmé dimanche que l’Allemagne ne permettra pas que la guerre en Ukraine se transforme en conflit entre la Russie et l’OTAN. « Nous avons contribué à ce qu’il n’y ait pas d’escalade du conflit, car cela aurait de graves conséquences pour le monde entier. Cela conduirait, par exemple, à une guerre entre la Russie et les pays de l’OTAN, cela n’arrivera pas, nous l’empêcherons par tous nos efforts, nous avons réussi jusqu’à présent et nous continuerons à le faire », a déclaré le chancelier allemand.

06h35 : Des bombardements russes à Kherson et Kharkiv font 4 morts

Des bombardements russes sur Kherson, dans le sud de l’Ukraine, ont fait dimanche au moins trois morts et six blessés, a dénoncé le président Volodymyr Zelensky. Hier également, une frappe russe à Kharkiv a tué une personne, selon le gouverneur de la région.

06h25 : Bienvenue sur ce nouveau Live

Bonjour à toutes et à tous. Comme chaque, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner les dernières informations sur le conflit. Sur le terrain, le front dans le sud de l’Ukraine, où l’armée russe a dû abandonner Kherson en novembre, a été dernièrement beaucoup plus calme que celui de l’est de pays où se déroulent des combats acharnés. Toutefois, les bombardements de part et d’autre n’ont jamais cessé et les combats ont repris la semaine dernière dans la région de Zaporojie.