France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

Guerre en Ukraine en direct : le Parlement russe a ratifié la loi sur l’annexion des quatre régions ukrainiennes

Le président russe Vladimir Poutine lors du rassemblement marquant l’annexion de quatre régions d’Ukraine que les troupes russes occupent - Lougansk, Donetsk, Kherson et Zaporijia, sur la Place Rouge, au centre de Moscou, le 30 septembre 2022.

Live en cours

Les députés russes ont approuvé lundi à l’unanimité la loi sur l’annexion de quatre régions ukrainiennes, une décision qui avait déjà été approuvée par le président Vladimir Poutine. Ni abstention ni vote contre n’ont été enregistrés.

Le Parlement russe ratifie la loi sur l’annexion des quatre régions ukrainiennes

Les députés russes ont approuvé, lundi, à l’unanimité la loi sur l’annexion de quatre régions ukrainiennes, une décision qui avait déjà été approuvée par le président Vladimir Poutine. Ni abstention ni vote contre n’ont été enregistrés.

Le président russe a signé, vendredi, l’annexion de quatre territoires ukrainiens lors d’une cérémonie au Kremlin, aux côtés des dirigeants prorusses de ces quatre régions, occupées en partie ou en quasi-totalité par Moscou. L’Ukraine a répliqué en demandant une « adhésion accélérée » à l’OTAN et en déclarant qu’elle ne négocierait pas avec Moscou tant que Vladimir Poutine était président.

A quelques minutes du vote au Parlement, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, s’est adressé aux députés, en leur demandant de soutenir la loi censée, selon lui, protéger la culture, la langue et les frontières russes. « Nous ne répondons pas à des menaces imaginaires, nous défendons nos frontières, notre patrie et notre peuple », a-t-il lancé devant les députés.

Ce qu’il faut savoir ce lundi 3 octobre au matin

  • L’Ukraine a annoncé, dimanche, avoir repris la ville de Lyman, un nœud ferroviaire crucial dans la région de Donetsk annexée récemment par la Russie. « Lyman est totalement débarrassée [de l’armée russe]. Merci à nos militaires », s’est félicité le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
  • Le processus légal de formalisation de l’annexion des quatre régions ukrainiennes par la Russie suit son cours à Moscou. Après la signature des traités vendredi en grande pompe au Kremlin par M. Poutine et les dirigeants des régions séparatistes et occupées, la Cour constitutionnelle russe les a jugés, dimanche, « conformes à la Constitution ». Ces annexions ne sont toutefois pas reconnues par la communauté internationale.
  • Le pape François a « supplié » Vladimir Poutine d’« arrêter » la « spirale de violence et de mort » en Ukraine, tout en déplorant les annexions « contraires au droit international ». Pour le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, l’annexion par la Russie de territoires ukrainiens rend « beaucoup plus difficile, impossible, presque, la fin de la guerre ».
  • Le président français, Emmanuel Macron, qui a échangé dimanche avec M. Zelensky, a promis de travailler à de « nouvelles sanctions » européennes contre Moscou.
  • Pour la rentrée parlementaire, les députés français vont, lundi, débattre de la situation en Ukraine. Ce débat ne donnera pas lieu à un vote. La présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, revient d’un déplacement en Ukraine avec plusieurs parlementaires de la majorité et la vice-présidente socialiste Valérie Rabault, pour manifester la « solidarité de la France ».
  • Kiev a condamné, samedi, la « détention illégale » du directeur général de la centrale nucléaire de Zaporijia, dans le sud de l’Ukraine, Igor Mourachov, arrêté pour une raison encore inconnue vendredi par la Russie, qui contrôle le site. Dans un communiqué, le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a évoqué une « grave préoccupation ».

Tout le live

L’Union européenne (UE), les Etats-Unis, et d’autres pays tels que la Turquie ont rejeté l’annexion de ces territoires.

Le président américain Joe Biden a juré d’« appuyer les efforts de l’Ukraine pour regagner le contrôle de son territoire » et affirmé que les Etats-Unis et leurs alliés ne se laisseraient pas « intimider » par le président Poutine. Les dirigeants des pays de l’UE ont publié vendredi une déclaration « rejetant » et « condamnant » cette « annexion illégale ».

La Turquie « rejette » également cette annexion comme elle a refusé de reconnaître l’annexion de la Crimée, a pour sa part dit samedi le ministère des affaires étrangères. L’Otan a dénoncé une annexion « illégitime », tandis qu’à New York, le Conseil de sécurité de l’ONU a examiné une résolution condamnant les « pseudo-annexions » en Ukraine, qui a immédiatement été bloquée par un veto de la Russie.

En dehors du veto russe, la résolution a recueilli dix voix en sa faveur et quatre pays se sont abstenus (la Chine, l’Inde, le Brésil et le Gabon). Par la voix de son ambassadeur à l’ONU, la Chine a toutefois appelé au respect de « l’intégrité territoriale de tous les pays ».

Le Parlement russe ratifie la loi sur l’annexion des quatre régions ukrainiennes

Les députés russes ont approuvé, lundi, à l’unanimité la loi sur l’annexion de quatre régions ukrainiennes, une décision qui avait déjà été approuvée par le président Vladimir Poutine. Ni abstention ni vote contre n’ont été enregistrés.

Le président russe a signé, vendredi, l’annexion de quatre territoires ukrainiens lors d’une cérémonie au Kremlin, aux côtés des dirigeants prorusses de ces quatre régions, occupées en partie ou en quasi-totalité par Moscou. L’Ukraine a répliqué en demandant une « adhésion accélérée » à l’OTAN et en déclarant qu’elle ne négocierait pas avec Moscou tant que Vladimir Poutine était président.

A quelques minutes du vote au Parlement, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, s’est adressé aux députés, en leur demandant de soutenir la loi censée, selon lui, protéger la culture, la langue et les frontières russes. « Nous ne répondons pas à des menaces imaginaires, nous défendons nos frontières, notre patrie et notre peuple », a-t-il lancé devant les députés.

Le Kremlin veut « consulter » pour fixer les frontières des régions annexées dans le sud de l’Ukraine

La Russie va « consulter » la population pour établir les frontières des régions annexées de Kherson et de Zaporijia, dans le sud de l’Ukraine, a fait savoir lundi 3 octobre le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à la presse. Le président russe, Vladimir Poutine, a formalisé l’annexion de Kherson et de Zaporijia, ainsi que celle de deux autres régions ukrainiennes – Donetsk et Louhansk –, lors d’une cérémonie vendredi au Kremlin.

Les régions de Donetsk et Louhansk ont été annexées dans leur totalité, Moscou ayant reconnu la souveraineté de régimes séparatistes prorusses à la fin de février, juste avant l’assaut russe contre l’Ukraine. Mais le Kremlin a admis la semaine dernière que les frontières des régions de Kherson et de Zaporijia avaient, elles, besoin d’être « clarifiées ».

Selon l’Institut pour l’étude de la guerre (ISW, Institute for the Study of War), Moscou contrôle 72 % de la superficie de la région de Zaporijia. Et 88 % de celle de Kherson et sa capitale du même nom sont sous occupation russe, selon la même source. La Russie avait organisé à la hâte dans les quatre régions ukrainiennes de prétendus référendums, largement dénoncés par Kiev et ses alliés occidentaux, à la suite d’une contre-offensive ukrainienne qui a forcé l’armée russe à céder des milliers de kilomètres carrés de terrain.

Le gaz a cessé de s’échapper de Nord Stream 1, mais pas de Nord Stream 2, selon la Suède

Les bouillonnements provoqués par les fuites de gaz ont cessé au-dessus du gazoduc endommagé Nord Stream 1, mais pas au-dessus de Nord Stream 2, ont annoncé les gardes-côtes suédois, lundi 3 octobre, après un survol des deux conduits.

Dimanche, l’Agence de l’énergie du Danemark avait déclaré avoir été informée par Nord Stream AG d’une pression stable dans Nord Stream 1, ce qui suggère que le gaz ne fuit plus. Samedi 1er octobre, Nord Stream AG avait annoncé la fin des fuites sur Nord Stream 2 sur la base d’une pression insuffisante pour s’échapper du gazoduc.

il y a eu un message d’avertissement de Joe Biden : « L’Amérique et ses alliés ne se laisseront pas intimider. » M. Poutine « ne nous effraiera pas », a-t-il déclaré, qualifiant la cérémonie de vendredi de « numéro bidon » censé montrer la force du chef du Kremlin, mais qui illustrait au contraire selon lui « qu’il était en difficulté ».

Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale a rappelé que les responsables américains ont averti Moscou des « conséquences catastrophiques » si le Kremlin déployait des armes nucléaires. Les radiations d’une attaque nucléaire en Ukraine atteindraient probablement les pays de l’OTAN voisins, ce qui en ferait une attaque contre l’alliance.

Ramzan Kadyrov envoie trois de ses fils à la guerre

Ramzan Kadyrov, dirigeant de la région russe de Tchétchénie, a posté un message sur Telegram dans lequel il annonce que trois de ses fils – Akhmat, Eli et Adam, respectivement âgés de 16, 15 et 14 ans –, se rendront bientôt dans la zone des combats.

Sur Twitter, Anton Gerashchenko, conseiller du ministre de l’intérieur ukrainien, a commenté : « Chaque jour, je pense qu’on a vu à quel point la Russie pouvait tomber bas. Mais en fait, il n’y a aucune limite. »

Des erreurs dans la mobilisation décrétée par Poutine

Dans son point sur la situation sur le front, lundi 3 octobre, le ministère de la défense britannique rappelle que Vladimir Poutine a demandé que soient « corrigées les erreurs » dans la mobilisation en cours en Russie. Les médias et les Russes sur les réseaux sociaux ont rapporté des cas de mobilisation de personnes âgées, d’étudiants, de malades ou d’appelés sans expérience militaire. Londres constate que « ces réservistes sont rassemblés dans des camps de transit, dorment sous des tentes, les responsables de la mobilisation ont du mal à les former et à trouver des officiers pour les encadrer ».

Mikhaїl Degtiarev, le gouverneur du kraï de Khabarovsk, a expliqué, lundi, dans une vidéo sur Telegram avoir suspendu le responsable du recrutement dans cette région russe d’Extrême-Orient. « En dix jours, plusieurs milliers de nos compatriotes ont reçu des convocations et se sont rendus dans les commissariats militaires. Nous avons renvoyé à la maison environ la moitié d’entre eux, car ils ne remplissaient pas les critères de sélection pour entrer dans l’armée », a dit le gouverneur. « La mobilisation partielle ne concerne que les catégories désignées par le ministère de la défense et le président. Tout abus doit être réprimé », a-t-il ajouté.

L’analyste naval indépendant H. I. Sutton a publié, en mars, un article sur ce sujet : ces fameuses « torpilles de l’Apocalypse », baptisée Kanyon par l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), armeraient le SNLE – sous-marin nucléaire lanceur d’engins – Belgorod. Elles mesureraient 24 mètres de long, pour un diamètre de 2,50 mètres et un poids d’environ 100 tonnes. Dotées d’une propulsion nucléaire, elles pourraient être armées d’une tête nucléaire de 2 à 100 mégatonnes, elles auraient une portée de près de 10 000 kilomètres. Mais, selon HI Sutton, elles ne sont pas encore en service.

En effet, plusieurs comptes évoquent un effondrement du front russe, ou un retrait – c’est une question de point de vue –, le long du Dniepr. Dans son discours, dimanche soir, Volodymyr Zelensky y a fait allusion, lorsqu’il a évoqué les localités d’Arkhanhelske et de Myrolioubivka, dans l’oblast de Kherson.

Selon l’Institute for the Study of War, les forces ukrainiennes ont repris leurs contre-offensives dans le nord de l’oblast de Kherson et ont sécurisé des positions à Zolota Balka et Khrechtchenivka. Des sources russes ont affirmé que les forces ukrainiennes ont également libéré Chevtchenkivka et Lioubymivka, poussant les forces russes vers de nouvelles positions défensives autour de Mykhaïlivka.

Selon la liste établie par la Yale School of Management, il reste une vingtaine d’entreprises françaises en Russie.

L’ancien général David Petraeus évalue la menace nucléaire agitée par Vladimir Poutine

Le général américain à la retraite David Petraeuspoursuivi et condamné pour avoir divulgué des documents secrets à sa biographe et maîtresse – refait parler de lui. Dans l’émission « This Week » sur ABC, l’ancien patron de la CIA a estimé que Vladimir Poutine était dans une impasse : « La réalité du champ de bataille à laquelle il est confronté est irréversible. Aucune mobilisation désordonnée – c’est la seule façon de la décrire –, aucune annexion, aucune menace nucléaire, même voilée, ne peut le sortir de cette situation. »

L’ancien général a prédit que les Etats-Unis, ainsi que les alliés de l’OTAN, « éliminer[aient] les forces conventionnelles russes [qu’ils pourront] voir et identifier sur le champ de bataille en Ukraine et aussi en Crimée, ainsi que tous les navires dans la mer Noire » si le président russe Vladimir Poutine décidait d’utiliser des armes nucléaires dans sa guerre contre l’Ukraine voisine.

M. Petraeus a rappelé les récentes remarques du conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, selon lesquelles les responsables américains ont averti Moscou de « conséquences catastrophiques » si le Kremlin déployait des armes nucléaires. Les radiations d’une attaque nucléaire en Ukraine atteindraient probablement les pays de l’OTAN voisins, ce qui en ferait une attaque contre l’alliance.

Le conflit ukrainien s’invite à l’Assemblée nationale

Les députés français font leur rentrée dans l’Hémicycle, aujourd’hui, avec un débat sur la situation en Ukraine, plus tendue que jamais après la revendication par Moscou de l’annexion de quatre régions ukrainiennes. Ce débat, organisé au titre de l’article 50-1 de la Constitution, ne donnera pas lieu à un vote.

La présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, revient d’un déplacement en Ukraine avec plusieurs parlementaires de la majorité et la vice-présidente socialiste Valérie Rabault, pour manifester la « solidarité de la France ».

A 16 heures, la première ministre, Elisabeth Borne, devrait ouvrir la discussion.

Chez Les Républicains, premier groupe à prendre la parole, Michèle Tabarot exprimera le « refus de reconnaître les annexions illégales », et devrait évoquer les « changements de position du président qui ont nui à la clarté de l’action » française.

Dans la majorité, le MoDem Frédéric Petit souhaite insister sur la « nécessité de préparer les opinions françaises aux difficultés à venir », et le devoir d’aider à reconstruire l’Ukraine.

Suivra le président du groupe Parti socialiste, Boris Vallaud, qui devrait défendre « la pleine souveraineté des frontières de l’Ukraine reconnues en 1991 ».

Chez Europe Ecologie-Les Verts, Aurélien Taché prévoit une intervention sur les entreprises françaises qui refusent de quitter la Russie.

Du côté du Parti communiste, Jean-Paul Lecoq veut questionner « l’incapacité à faire la paix » et « le déficit de crédibilité de membres permanents du Conseil de sécurité » des Nations unies.

Sept orateurs, dont la présidente de groupe, Aurore Bergé, s’exprimeront pour Renaissance, qui dispose de cinquante minutes au maximum, contre dix ou quinze pour les autres groupes.

Le Rassemblement national veut évoquer les retombées des sanctions contre la Russie. La cheffe de file La France insoumise, Mathilde Panot, devrait conclure les interventions parlementaires en « condamnant l’agression russe » et en rappelant que la situation économique en France ne peut être « entièrement imputée à la guerre ».

Elisabeth Borne avait promis en juillet ce débat sur l’Ukraine. Il aura aussi lieu au Sénat, le 26 octobre.

Ce qu’il faut savoir ce lundi 3 octobre au matin

  • L’Ukraine a annoncé, dimanche, avoir repris la ville de Lyman, un nœud ferroviaire crucial dans la région de Donetsk annexée récemment par la Russie. « Lyman est totalement débarrassée [de l’armée russe]. Merci à nos militaires », s’est félicité le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
  • Le processus légal de formalisation de l’annexion des quatre régions ukrainiennes par la Russie suit son cours à Moscou. Après la signature des traités vendredi en grande pompe au Kremlin par M. Poutine et les dirigeants des régions séparatistes et occupées, la Cour constitutionnelle russe les a jugés, dimanche, « conformes à la Constitution ». Ces annexions ne sont toutefois pas reconnues par la communauté internationale.
  • Le pape François a « supplié » Vladimir Poutine d’« arrêter » la « spirale de violence et de mort » en Ukraine, tout en déplorant les annexions « contraires au droit international ». Pour le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, l’annexion par la Russie de territoires ukrainiens rend « beaucoup plus difficile, impossible, presque, la fin de la guerre ».
  • Le président français, Emmanuel Macron, qui a échangé dimanche avec M. Zelensky, a promis de travailler à de « nouvelles sanctions » européennes contre Moscou.
  • Pour la rentrée parlementaire, les députés français vont, lundi, débattre de la situation en Ukraine. Ce débat ne donnera pas lieu à un vote. La présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, revient d’un déplacement en Ukraine avec plusieurs parlementaires de la majorité et la vice-présidente socialiste Valérie Rabault, pour manifester la « solidarité de la France ».
  • Kiev a condamné, samedi, la « détention illégale » du directeur général de la centrale nucléaire de Zaporijia, dans le sud de l’Ukraine, Igor Mourachov, arrêté pour une raison encore inconnue vendredi par la Russie, qui contrôle le site. Dans un communiqué, le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a évoqué une « grave préoccupation ».

Bonjour à toutes et toutes

Soyez les bienvenus dans ce nouveau direct consacré à la guerre en Ukraine.

Le live d’hier est disponible en cliquant sur ce lien.

Le contexte

Live animé par Pierre Bouvier

Image de couverture : Le président russe Vladimir Poutine lors du rassemblement marquant l’annexion de quatre régions d’Ukraine que les troupes russes occupent - Lougansk, Donetsk, Kherson et Zaporijia, sur la Place Rouge, au centre de Moscou, le 30 septembre 2022. MAKSIM BLINOV / AFP

  • L’Ukraine a annoncé, dimanche, avoir repris la ville de Lyman, un nœud ferroviaire crucial dans la région de Donetsk annexée récemment par la Russie. « Lyman est totalement débarrassée [de l’armée russe]. Merci à nos militaires », s’est félicité le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
  • Le processus légal de formalisation de l’annexion des quatre régions ukrainiennes par la Russie suit son cours à Moscou. Après la signature des traités vendredi en grande pompe au Kremlin par M. Poutine et les dirigeants des régions séparatistes et occupées, la Cour constitutionnelle russe les a jugés, dimanche, « conformes à la Constitution ». Ces annexions ne sont toutefois pas reconnues par la communauté internationale.
  • Le pape François a « supplié » Vladimir Poutine d’« arrêter » la « spirale de violence et de mort » en Ukraine, tout en déplorant les annexions « contraires au droit international ». Pour le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, l’annexion par la Russie de territoires ukrainiens rend « beaucoup plus difficile, impossible, presque, la fin de la guerre ».
  • Le président français, Emmanuel Macron, qui a échangé dimanche avec M. Zelensky, a promis de travailler à de « nouvelles sanctions » européennes contre Moscou.
  • Pour la rentrée parlementaire, les députés français vont, lundi, débattre de la situation en Ukraine. Ce débat ne donnera pas lieu à un vote. La présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, revient d’un déplacement en Ukraine avec plusieurs parlementaires de la majorité et la vice-présidente socialiste Valérie Rabault, pour manifester la « solidarité de la France ».
  • Kiev a condamné, samedi, la « détention illégale » du directeur général de la centrale nucléaire de Zaporijia, dans le sud de l’Ukraine, Igor Mourachov, arrêté pour une raison encore inconnue vendredi par la Russie, qui contrôle le site. Dans un communiqué, le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a évoqué une « grave préoccupation ».

Retrouvez notre direct d’hier en cliquant sur ce lien.

Lire tous nos articles, analyses et reportages sur la guerre en Ukraine

Factuel. D’Izioum à Lyman, comment la contre-offensive de Kiev a déstabilisé l’armée russe dans l’Est

Décryptages. Pourquoi est-il si difficile de jauger l’effet des sanctions contre la Russie ?

Décryptages. Sur la guerre en Ukraine, le RN critique toujours l’Europe

Reportage. A Zaporijia, une maternité face au front

Enquête. La France prépare la livraison de nouveaux canons Caesar à l’Ukraine

Récit. Pour célébrer l’annexion de nouvelles régions ukrainiennes, Vladimir Poutine offre un discours messianique et violemment anti-occidental

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes
  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.