Suivez les derniers événements sur le conflit en Ukraine, ce dimanche 25 septembre 2022, au 213e jour de l'invasion russe.

Par La rédaction avec AFP -

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Les réservistes sont appelés dans des bureaux locaux. Photo Sipa/TASS/Mikhail TERESHCHENKO

Les réservistes sont appelés dans des bureaux locaux. Photo Sipa/TASS/Mikhail TERESHCHENKO

Un hôtel de la ville de Kherson aurait été visé par un missile ukrainien. Photo Sipa/TASS/Vladimir BONDARENKO

Un hôtel de la ville de Kherson aurait été visé par un missile ukrainien. Photo Sipa/TASS/Vladimir BONDARENKO

Les opposants à la mobilisation partielle ont manifesté dans tout le pays samedi, avec au moins « 710 personnes interpellées dans 32 villes », dont près de la moitié à Moscou, selon OVD-Info, une organisation spécialisée dans le décompte des arrestations. Photo AFP

Les opposants à la mobilisation partielle ont manifesté dans tout le pays samedi, avec au moins « 710 personnes interpellées dans 32 villes », dont près de la moitié à Moscou, selon OVD-Info, une organisation spécialisée dans le décompte des arrestations. Photo AFP

14h13 : Les autorités russes concèdent avoir fait des « erreurs » dans le cadre de la mobilisation

Les autorités russes ont promis de réparer les « erreurs » commises dans le cadre de la mobilisation décrétée par le président Vladimir Poutine, après la convocation de personnes censées être exemptées qui a suscité un tollé. Mais plusieurs cas de personnes ayant dépassé l'âge de combattre, malades ou exemptées pour d'autres raisons, ont provoqué des réactions indignées sur les réseaux sociaux, suscitant l'embarras et l'inquiétude des autorités.

Dans une admission inhabituelle de dysfonctionnements, la présidente de la chambre haute du Parlement, Valentina Matvienko, a sèchement réprimandé les autorités régionales, qui supervisent la mobilisation. « Des cas impropres de mobilisation (...) suscitent des discussions animées dans la société et sur les réseaux sociaux », a-t-elle déploré.

13h03 : L'Ukraine dénonce une nouvelle attaque avec des drones iraniens sur Odessa

La ville portuaire d'Odessa (sud de l'Ukraine) a de nouveau été attaquée avec des drones de fabrication iranienne utilisés par les forces russes, ont déclaré dimanche les autorités militaires ukrainiennes, sans faire état de victimes.

C'est la seconde attaque russe utilisant des drones iraniens en deux jours contre cette ville stratégique sur la mer Noire, après celle qui a tué deux civils vendredi, selon l'Ukraine, et provoqué des tensions entre Kiev et Téhéran.

11h30 : Les autorités prorusses accusent l'Ukraine d'avoir tiré sur un hôtel de Kherson

Les autorités prorusses ont accusé les forces de Kiev d'avoir tiré dimanche un missile sur un hôtel de Kherson, ville sous occupation russe dans le sud de l'Ukraine, faisant deux morts dont un ancien député. « Aujourd'hui, à environ 5h30, les forces armées ukrainiennes ont tiré un missile sur le Play Hotel by Ribas » à Kherson, a déclaré l'administration régionale d'occupation russe dans un communiqué.

« Selon les données préliminaires, deux personnes sont mortes dans cet acte terroriste », a-t-elle ajouté. Parmi les deux victimes, figurerait Oleksiy Jouravko, ancien député ukrainien et sympathisant de Vladimir Poutine.

9h17 : Tout juste libéré par la Russie, un étudiant marocain veut « attirer l'attention sur la situation difficile en Ukraine »

Brahim Saadoun, le prisonnier de guerre marocain libéré dans le cadre d'un échange entre Moscou et l'Ukraine, a dit vouloir « attirer l'attention sur la situation difficile en Ukraine et la lutte de son peuple », à son retour au Maroc samedi soir. « Je veux attirer l'attention sur la situation difficile en Ukraine et la lutte de son peuple en cette période douloureuse », a-t-il plaidé.

>> À LIRE : Kiev échange 215 prisonniers militaires avec Moscou, dont des chefs de la défense d'Azovstal

Cet étudiant ingénieur en aéronautique, établi en Ukraine depuis 2019, a recouvré la liberté mercredi avec neuf autres prisonniers de guerre étrangers - dont cinq Britanniques et deux Américains - dans le cadre d'un échange entre Moscou et Kiev favorisé par une médiation saoudienne.

8h32 : Les « référendums » d'annexion se poursuivent, malgré les menaces de l'Occident

La Russie a poursuivi samedi ses « référendums » d'annexion, lancés la veille dans quatre régions d'Ukraine sous son contrôle total ou partiel, malgré de nouvelles menaces de sanctions des Occidentaux. Le président américain Joe Biden a ainsi averti vendredi soir du risque de mesures de rétorsion « rapides et sévères » en cas d'annexions, estimant que « les référendums de la Russie sont un simulacre, un prétexte fallacieux pour essayer d'annexer des parties de l'Ukraine par la force ». Auparavant, les pays du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) avaient appelé « tous les pays à rejeter sans équivoque ces référendums fictifs », des « simulacres » qui « n'ont ni effet juridique ni légitimité ».

Selon l'armée ukrainienne samedi matin, en raison d'une faible participation, des membres des « bureaux de vote » se rendaient, accompagnés de militaires russes, au domicile des habitants pour qu’ils « votent » de chez eux. Sans aller jusqu'à dénoncer les scrutins, la Chine, partenaire le plus proche de Moscou, y est tout de même allée de sa critique, appelant au respect de « l'intégrité territoriale de tous les pays ».

Ces « référendums » organisés dans les régions séparatistes de Donetsk et Lougansk (est), et dans des zones sous occupation russe dans les régions de Kherson et Zaporijjia (sud), s'achèveront le 27 septembre.

8h30 : La fuite des Russes à l'étranger se poursuit

L'ordre de mobilisation partielle annoncé mercredi, qui concerne selon les autorités 300 000 personnes, a suscité l'inquiétude de nombreux Russes, certains choisissant de quitter le pays. Les autorités russes ont ainsi reconnu samedi un afflux « important » de voitures cherchant à se rendre en Géorgie, avec quelque 2 300 véhicules comptabilisés à un seul poste-frontière.

Les frontières avec le Kazakhstan et la Mongolie ont également enregistré un afflux de Russes, des témoignages faisant état de parfois plusieurs heures d'attente avant de pouvoir passer.

« Le pouvoir russe comprend parfaitement bien qu'il envoie ses citoyens à la mort », a déclaré samedi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky en russe, appelant les forces de Moscou à se rendre. « Vous serez traités de manière civilisée... personne ne connaîtra les circonstances de votre reddition. »

8h25 : Moscou traque les déserteurs, mais l'opposition à la mobilisation gronde

En pleine mobilisation de ses réservistes pour aller combattre en Ukraine, et face à la fuite de certains Russes à l'étranger, le président russe Vladimir Poutine a signé samedi des amendements prévoyant jusqu'à 10 ans de prison pour les militaires qui désertent ou refusent de combattre. Il a également signé une loi qui facilite l'accès à la nationalité russe pour les étrangers qui s'engagent pour une durée d'au moins un an dans l'armée, au moment où Moscou cherche par tous les moyens à recruter plus d'hommes pour combattre en Ukraine.

Cependant, ces mesures de fermeté n'ont pas dissuadé les opposants à cette mobilisation partielle de manifester dans tout le pays samedi, avec au moins « 710 personnes interpellées dans 32 villes », dont près de la moitié à Moscou, selon OVD-Info, une organisation spécialisée dans le décompte des arrestations.

Mercredi, le jour de l'annonce de la mobilisation partielle, près de 1 400 manifestants avaient déjà été arrêtés à travers la Russie.

8h20 : Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct pour suivre la situation autour du conflit en Ukraine, au 213e jour de l'invasion russe.