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Guerre en Ukraine EN DIRECT : Les menaces nucléaires de la Russie sont « un problème pour le monde entier », souligne Kiev…

11h50 : Plus de 700 personnes arrêtées en Russie

Après des manifestations samedi contre la mobilisation partielle décrétée par Vladimir Poutine, 710 personnes ont été arrêtées dans 32 villes, dont la moitié à Moscou, selon OVD-Info, une organisation spécialisée dans le décompte des arrestations.

11h38 : Les menaces nucléaires de la Russie sont « un problème pour le monde entier », souligne Kiev

Après le discours à l'ONU de Sergueï Lavrov, le conseiller présidentiel Mykhaïlo Podolyak a estimé que ses « menaces nucléaires voilées » étaient « une grande moquerie des institutions mondiales ». « Les menaces nucléaires de la Russie ne sont pas un problème ukrainien, mais celui du monde entier », alerte-t-il, appelant les puissances nucléaires à « décrire clairement les conséquences pour la Russie ».

Veiled nuclear weapons threats from UN rostrum by a UNSC member — a great mockery of global institutions. RF nuclear threats are not 🇺🇦 problem, but the whole world’s. Members of Nuclear Club must clearly outline consequences for 🇷🇺. "Pandora's box" must be closed.

— Михайло Подоляк (@Podolyak_M) September 25, 2022

11h25 : Mozart versus Wagner

Talkie-walkie en main, Steve, 52 ans, dont 23 dans les Marines, conduit une Jeep remplie de sacs de denrées alimentaires fournis par l'ONG World Central Kitchen. Il fait partie du groupe Mozart, un groupe d'anciens Marines américains voulant « sauver des vies » en Ukraine et dont le nom est un «pied de nez» au groupe paramilitaire russe Wagner.

Au total, le groupe Mozart vient livrer ce jour-là 260 paquets qui sont entreposés sur la scène du théâtre d'un village de la région de Donetsk, avant d'être distribués aux citoyens. Jusqu'à présent selon Steve, qui n'a pas souhaité donner son nom de famille, «nous avons peut-être livré environ 12 tonnes de nourriture». «Ca parait peu, mais nous sommes une petite organisation», ajoute-t-il. L'homme estime que du fait de la taille modérée de ses équipes, Mozart est capable d'aller plus loin que «les grosses organisations». Mozart organise aussi des formations pour les militaires ukrainiens, mais «en aucun cas nous ne conduisons des opérations militaires comme le groupe Wagner», affirme Steve en précisant qu'aucun d'eux n'est armé.

10h53 : Les autorités prorusses accusent l’Ukraine d’avoir frappé un hôtel dans le Sud

Les autorités prorusses ont accusé les forces de Kiev d'avoir tiré dimanche un missile sur un hôtel de Kherson, ville sous occupation russe dans le sud de l'Ukraine, faisant deux morts dont un ancien député. Ces affirmations ne pouvaient pas être vérifiées de manière indépendante dans l'immédiat.

«Aujourd'hui, à environ 4h30, les forces armées ukrainiennes ont tiré un missile sur le Play Hotel by Ribas» à Kherson, a déclaré l'administration régionale d'occupation russe dans un communiqué. «Selon les données préliminaires, deux personnes sont mortes dans cet acte terroriste», a-t-elle ajouté. «Les secouristes fouillent toujours les décombres à la recherche de victimes». Un responsable de l'administration régionale russe, Kirill Stremoussov, a affirmé qu'un ancien député ukrainien, Oleksiy Jouravko, sympathisant prorusse, faisait partie des personnes tuées.

10h41 : L'interview exclusive de Volodymyr Zelensky

Retrouvez l'interview exclusive de Volodymyr Zelensky, accordée vendredi à notre directrice de la rédaction Armelle Le Goff et trois autres médias français.

10h27 : Sergueï Lavrov promet la « protection complète » aux territoires annexés

Lors d’une conférence de presse à New York après son discours à l’ONU, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a promis aux quatre territoires ukrainiens dans lesquelles sont organisés des « référendums » qu’ils seraient sous « la protection complète » de Moscou s’ils étaient annexés.

10h14 : : Istanbul, refuge pour les Russes fuyant l’ordre de mobilisation de Poutine

Soulagement et inquiétude pour les proches restés au pays animent le flot de Russes débarqués à Istanbul samedi pour fuir l'annonce par le Kremlin d'une mobilisation partielle de ses réservistes afin de poursuivre son offensive en Ukraine. Depuis mercredi, quand le président Vladimir Poutine a annoncé la première mobilisation en Russie d'hommes en âge de combattre depuis la Seconde Guerre mondiale, le prix de certains billets en provenance de Moscou a été multiplié par dix.

La Turquie, l'une des principales destinations de vacances de nombreux Russes, est l'un des rares pays à proposer encore des vols au départ de la Russie. Et il ne leur réclame pas de visa, facilitant les voyages de dernière minute. Les vols à destination de la Turquie se sont donc arrachés dès l'annonce télévisée de Vladimir Poutine, entraînant une flambée du prix des billets qui a rendu l'évasion trop chère pour beaucoup.

Turkish Airlines a aussi commencé à utiliser des avions plus gros sur ses liaisons avec la Russie parce qu'elle ne pouvait pas immédiatement programmer davantage de vols. «La Turquie est notre destination intermédiaire. Nous sommes ici temporairement parce qu'il y a un risque que les frontières soient fermées pour de bon», explique Daria, une jeune femme de 22 ans accompagnée de son mari.

10h09 : On rembobine

Quelques trous de mémoire ? C'est le moment de se replonger dans le live d'hier.

10h00 : Le live du dimanche

Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur ce nouveau live dédié à la guerre en Ukraine ! Étirez-vous, baillez un bon coup, ou restez sous les couvertures pour prolonger la grasse matinée, on est là pour vous donner toutes les actus sur le conflit en douceur.

11h14 : Sur le front sud ukrainien, l’éducation pilonnée par la Russie

A une poignée de kilomètres du front sud, dans la région de Mykolaïv, les ruines d’une école incarnent les destructions infligées par la Russie à l’éducation ukrainienne. Quelques peluches gisent au sol. De petits pupitres sont couverts de gravats tombés du plafond. L’avant du bâtiment a été éventré. A l’arrière, le toit n’est plus et un mur s’est écroulé, laissant voir les restes d’un gymnase. Autour, des carcasses de voitures calcinées et des jeux pour enfants laissés à l’abandon.

Laissé intact lors des premiers jours de la guerre, le village a été soufflé une fois que les troupes ukrainiennes s’y sont installées, raconte Serguiï, le chef du conseil municipal. Seuls 25 habitants sur 1.700 sont restés. Serguiï se remémore avec émotion l’établissement, dans lequel 190 enfants étudiaient de la maternelle au lycée. Sa femme y dirigeait le laboratoire d’informatique, son aîné y avait passé son bac.

« Nous avions investi tant d’heures et d’efforts pour que l’école soit la meilleure possible. Les classes étaient magnifiques. Même notre cantine était meilleure qu’ailleurs », se lamente-t-il. A l’intérieur, des lettres peintes au mur accompagnées de dessins - « A » pour autobus, « T » pour « tracteur »… - font désormais face à des meubles retournés, des livres gisent au sol. « Les Russes ont délibérément visé l’école. Je les hais », lance Serguiï.