Suivez les derniers événements sur le conflit en Ukraine, ce dimanche 25 septembre 2022, au 213e jour de l'invasion russe.

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Les opposants à la mobilisation partielle ont manifesté dans tout le pays samedi, avec au moins « 710 personnes interpellées dans 32 villes », dont près de la moitié à Moscou, selon OVD-Info, une organisation spécialisée dans le décompte des arrestations. Photo AFP

8h32 : Les « référendums » d'annexion se poursuivent, malgré les menaces de l'Occident

La Russie a poursuivi samedi ses « référendums » d'annexion, lancés la veille dans quatre régions d'Ukraine sous son contrôle total ou partiel, malgré de nouvelles menaces de sanctions des Occidentaux. Le président américain Joe Biden a ainsi averti vendredi soir du risque de mesures de rétorsion « rapides et sévères » en cas d'annexions, estimant que « les référendums de la Russie sont un simulacre, un prétexte fallacieux pour essayer d'annexer des parties de l'Ukraine par la force ». Auparavant, les pays du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) avaient appelé « tous les pays à rejeter sans équivoque ces référendums fictifs », des « simulacres » qui « n'ont ni effet juridique ni légitimité ».

Selon l'armée ukrainienne samedi matin, en raison d'une faible participation, des membres des « bureaux de vote » se rendaient, accompagnés de militaires russes, au domicile des habitants pour qu’ils « votent » de chez eux. Sans aller jusqu'à dénoncer les scrutins, la Chine, partenaire le plus proche de Moscou, y est tout de même allée de sa critique, appelant au respect de « l'intégrité territoriale de tous les pays ».

Ces « référendums » organisés dans les régions séparatistes de Donetsk et Lougansk (est), et dans des zones sous occupation russe dans les régions de Kherson et Zaporijjia (sud), s'achèveront le 27 septembre.

8h30 : La fuite des Russes à l'étranger se poursuit

L'ordre de mobilisation partielle annoncé mercredi, qui concerne selon les autorités 300 000 personnes, a suscité l'inquiétude de nombreux Russes, certains choisissant de quitter le pays. Les autorités russes ont ainsi reconnu samedi un afflux « important » de voitures cherchant à se rendre en Géorgie, avec quelque 2 300 véhicules comptabilisés à un seul poste-frontière.

Les frontières avec le Kazakhstan et la Mongolie ont également enregistré un afflux de Russes, des témoignages faisant état de parfois plusieurs heures d'attente avant de pouvoir passer.

« Le pouvoir russe comprend parfaitement bien qu'il envoie ses citoyens à la mort », a déclaré samedi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky en russe, appelant les forces de Moscou à se rendre. « Vous serez traités de manière civilisée... personne ne connaîtra les circonstances de votre reddition. »

8h25 : Moscou traque les déserteurs, mais l'opposition à la mobilisation gronde

En pleine mobilisation de ses réservistes pour aller combattre en Ukraine, et face à la fuite de certains Russes à l'étranger, le président russe Vladimir Poutine a signé samedi des amendements prévoyant jusqu'à 10 ans de prison pour les militaires qui désertent ou refusent de combattre. Il a également signé une loi qui facilite l'accès à la nationalité russe pour les étrangers qui s'engagent pour une durée d'au moins un an dans l'armée, au moment où Moscou cherche par tous les moyens à recruter plus d'hommes pour combattre en Ukraine.

Cependant, ces mesures de fermeté n'ont pas dissuadé les opposants à cette mobilisation partielle de manifester dans tout le pays samedi, avec au moins « 710 personnes interpellées dans 32 villes », dont près de la moitié à Moscou, selon OVD-Info, une organisation spécialisée dans le décompte des arrestations.

Mercredi, le jour de l'annonce de la mobilisation partielle, près de 1 400 manifestants avaient déjà été arrêtés à travers la Russie.

8h20 : Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct pour suivre la situation autour du conflit en Ukraine, au 213e jour de l'invasion russe.