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Guerre en Ukraine EN DIRECT : Pour Macron, Moscou utilise « l’alimentation comme arme de guerre »…

16h52 : La Russie continue à construire ses dents de dragon

En octobre, le patron du groupe paramilitaire Wagner, Evguéni Prigojine, a annoncé la construction d’une ligne défensive dans le Donbass. Cette « ligne Wagner », constituée de blocs pyramidaux, va être également édifiée près de Kherson, de Marioupol et de Zaporojie. Et elle continue à être érigée. 

Russian forces continue to build defensive lines around Svatove. I have been able to identify over 50km of defensive lines north and south of Svatove and they are still expanding it. pic.twitter.com/mrK8lLD72A

— Def Mon (@DefMon3) November 26, 2022

Pour en savoir plus, vous pouvez vous (re)plonger dans cet article :

16h34 : Rencontre du Triangle de Lublin

Les Premiers ministres de Lituanie, de Pologne et d'Ukraine ​​se sont rencontrés ce samedi à Kiev pour des entretiens afin de discuter et de réitérer leur engagement à travailler ensemble « pour contrer l'agression armée de la Russie ».

Les États membres du Triangle de Lublin ont publié une déclaration commune condamnant les « crimes de guerre systémiques commis par les forces russes dans des régions de l’Ukraine, y compris les attaques délibérées, aveugles et disproportionnées contre la population civile et des éléments de l’infrastructure civile ».

A 2nd Lublin triangle meeting of the 🇱🇹, 🇵🇱 & 🇺🇦 PM's today in Kyiv, reconfirming trilateral cooperation, first of all, in helping Ukraine to defend its own freedom, as well as the rules-based world order. Our support to Ukraine must and will continue till their victory and ours. pic.twitter.com/pavaRtB8Kz

— Ingrida Šimonytė (@IngridaSimonyte) November 26, 2022

16h18 : Image du front
Un marine de la flotte russe change d'emplacement alors que les combats font rage dans la région de Kherson, dans une région encore occupée par les Russes.
Un marine de la flotte russe change d'emplacement alors que les combats font rage dans la région de Kherson, dans une région encore occupée par les Russes. - Konstantin Mihalchevskiy//SIPA
15h54 : Le ministre biélorusse des Affaires étrangères est mort

Le ministre biélorusse des Affaires étrangères, Vladimir Makei, est décédé, selon les médias d’État biélorusses. La Biélorussie est un allié significatif de la Russie et l’a soutenu dans son invasion de l’Ukraine, notamment en permettant aux troupes du Kremlin de traverser ses frontières.

15h33 : Le message d’Emmanuel Macron pour l’Holodomor

« Les pays les plus fragiles ne doivent pas payer le prix d’une guerre qu’ils n’ont pas voulue », déclare le président français qui accuse la Russie d’« instrumentaliser la faim comme moyen de pression et l’alimentation comme arme de guerre ».

Les pays les plus fragiles ne doivent pas payer le prix d'une guerre qu'ils n'ont pas voulue. La France comme l'Ukraine et comme tous nos partenaires, a décidé de faire et fera toujours le choix d'une solidarité en actes : pic.twitter.com/6RZ24xG2Bj

— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) November 26, 2022

15h19 : Un « entraînement au tir » à Boutcha

On vous partage cette interview d'un habitant de Boutcha qui explique que lorsque les forces russes occupaient la ville, des snipers étaient positionnés et tiraient « un passant, une voiture ». « Ils tiraient juste (...) Ils ont décidé de tuer des gens. De faire un entraînement au tir », explique-t-il devant la caméra. 

#Ukraine Et il y a encore des gens qui se croient obligés de nier le caractère systémique des crimes de guerre commis par l’armée russe, d’expliquer que tout ça c’est du laisser-aller, une défaillance du commandement…#Soupirs pic.twitter.com/Js3lWb8NHL

— cedric mas (@CedricMas) November 26, 2022

15h01 : Echange de prisonniers

Neuf prisonniers de guerre russes ont été libérés ce samedi lors d'un échange de prisonniers avec l'Ukraine, a annoncé l'agence de presse russe Tass, selon Reuters, citant le ministère de la Défense de Moscou.

« Le 26 novembre, à la suite du processus de négociation, neuf militaires russes qui étaient en danger de mort en captivité ont été renvoyés du territoire contrôlé par le régime de Kiev », a indiqué le ministère dans un communiqué. 

D'après Nexta, un média biélorusse d'opposition, l'Ukraine a de son côté récupéré 12 prisonniers dont trois seraient des civils. 

12 people returned from Russian captivity, the President's Office reported

Among them are three civilians who were considered missing.

Ukraine, returned 9 invaders. pic.twitter.com/vzmrh8okzu

— NEXTA (@nexta_tv) November 26, 2022

14h47 : 15 millions de Berlin pour soutenir les exportations de céréales

Le chancelier allemand Olaf Scholz a lui annoncé dans une vidéo une aide supplémentaire de 15 millions d’euros pour soutenir les exportations de céréales ukrainiennes, impactées par la guerre.

14h27 : Qu’est-ce que l’Holodomor ?

L’Holodomor est une famine provoquée volontairement par le régime stalinien dans les années 1930, qui a acquis une nouvelle résonance depuis l’invasion russe. Le Parlement allemand a pris la décision vendredi de définir comme « génocide » l’Holodomor, qui a provoqué la mort d’environ 3,5 millions d’Ukrainiens en 1932 et 1933 sur fond de collectivisation des terres.

La Russie rejette cette classification, arguant que la grande famine qui a sévi en URSS au début des années 1930 n’a pas seulement fait des victimes ukrainiennes, mais aussi russes, kazakhes, et parmi d’autres peuples.

14h11 : Johnson relaie un appel aux dons pour les hôpitaux ukrainiens

L’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson a encouragé les Britanniques à soutenir un appel à l’équipement médical pour l’Ukraine, organisé par le plus grand groupe d’hôpitaux privés du Royaume-Uni. « Les hôpitaux de toute l’Ukraine ont besoin de notre soutien », a-t-il écrit sur Twitter.

Hospitals across Ukraine need our support. It was great to visit @Circlehealthgrp who have sent 12 lorry loads of medical kit over, & to help load the 13th with beds & anaesthetic machines for Kherson. Please consider supporting their appeal pic.twitter.com/Z5WrpRiRhv

— Boris Johnson (@BorisJohnson) November 26, 2022

12h54 : Commémoration des victimes de la Grande Famine

12h35 : Une maternité en ruines dans la région de Zaporojie
Le service de maternité de l'hôpital multidisciplinaire de Vilniansk en ruines après un bombardement russe qui aurait coûté la vie à un bébé de deux jours, à Vilniansk dans la région de Zaporojie.
Le service de maternité de l'hôpital multidisciplinaire de Vilniansk en ruines après un bombardement russe qui aurait coûté la vie à un bébé de deux jours, à Vilniansk dans la région de Zaporojie. - Dmytro Smolienko/Ukrinfor/SIPA
12h15 : Une famille ukrainienne
11h57 : Les « Grains d’Ukraine »

Un programme appelé « Grains d’Ukraine » pour subventionner les exportations de céréales vers les pays pauvres et affamés a été lancé à l’occasion de l’anniversaire de la famine provoquée par l’Holodomor de Staline.

Jusqu’à 60 navires céréaliers ukrainiens peuvent être envoyés d’ici le milieu de l’année prochaine vers certains des pays les plus pauvres du monde en Afrique, a déclaré Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, dans un communiqué. 

« Le vol et la destruction des céréales ukrainiennes provoquent la famine en dehors des frontières de l'Ukraine, dans certains des pays les plus pauvres du monde », a dénoncé le ministère de la Défense ukrainienne ce samedi. 

Today, through social media and firsthand accounts, anyone can see the terror that russia is inflicting on the Ukrainian people. And this time, the theft and destruction of 🇺🇦 grain is causing famine outside of Ukraine’s borders, in some of the world’s poorest countries.
2/3

— Defense of Ukraine (@DefenceU) November 26, 2022

11h39 : L’Ukraine engrange les promesses de soutien au 90e anniversaire de l’Holodomor

L’Ukraine engrangeait les promesses de soutien face à Moscou samedi, au 90e anniversaire de l’Holodomor, la famine provoquée volontairement par le régime stalinien dans les années 1930, qui a acquis une nouvelle résonance depuis l’invasion russe. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré que son peuple tiendrait bon face aux attaques russes, qui provoquent régulièrement des coupures massives d’électricité et d’eau alors que les températures hivernales s’installent.

« Les Ukrainiens ont vécu des choses vraiment terribles. Et malgré tout, ils ont conservé la capacité de ne pas obéir et leur amour de la liberté. Autrefois, ils voulaient nous détruire par la faim, aujourd’hui - par l’obscurité et le froid », a déclaré Volodymyr Zelensky dans une vidéo publiée sur Telegram. « Nous ne pouvons pas être brisés », a-t-il lancé.

Plusieurs dirigeants européens ont fait le déplacement samedi à Kiev pour les commémorations de l’Holodomor, que l’Ukraine considère comme un « génocide ».

11h21 : Un tiers des obusiers occidentaux en réparation

Au total, l'Ukraine a reçu environ 350 obusiers de la part des Occidentaux depuis le début de l'invasion. D'après le New York Times, un tiers d'entre eux ont été retiré du champ de bataille et sont en réparation à cause de l'usure. 

A third of Western howitzers handed over to Ukraine are being taken off the battlefield for repairs due to wear and tear - The New York Times.

In total, about 350 howitzers were transferred to #Ukraine.

According to the NYT, repairs are a priority for Western countries. pic.twitter.com/Ge3bH8anAU

— NEXTA (@nexta_tv) November 26, 2022

11h05 : Posez-nous vos questions

Nous pouvons à présent répondre à vos questions. Donc si vous avez une interrogation sur la guerre en Ukraine, n’hésitez pas à la partager dans les commentaires !

10h49 : Les îles Féroé prolongent leur accord de pêche avec la Russie

Les îles Féroé, territoire autonome danois de l’Atlantique nord qui n’appartient pas à l’Union européenne, ont prolongé leur accord de pêche avec la Russie pour un an, malgré la guerre en Ukraine, a indiqué samedi leur ministre de la Pêche.

« Les îles Féroé ont tout à fait raison de prolonger l’accord de pêche existant avec la Russie, dans le cadre duquel nous échangeons des quotas de pêche avec les Russes. (…) Pour nous, cet accord concerne bien plus que la pêche », a dit au quotidien danois Jyllands-Posten Árni Skaale, rappelant condamner « toute forme de guerre - aussi la guerre en Ukraine ».

Depuis 1977, cet accord, renouvelable annuellement, porte sur des quotas de prises sur plusieurs espèces (notamment du cabillaud, de l’églefin, du merlan et du hareng) en mer des Barents pour les marins férigiens et dans les eaux au large des îles Féroé pour les Russes. Selon le ministère de la Pêche, le produit de l’accord constitue 5 % du PIB des Féroé.

10h31 : On rembobine

Vous n’avez pas suivi l’actualité sur le front de l’Ukraine vendredi ? Vous pouvez retrouver toutes les informations au fil de la journée dans notre live quotidien :

Ou la version condensée de la journée dans notre récap' quotidien :

10h18 : Les femmes et les mères de Russie

La chercheuse spécialiste de la Russie et des régimes post-soviétique Anna Colin-Lebedev propose de se pencher sur le cas des mères et des femmes russes. D’après elle, les rencontres de Vladimir Poutine avec certaines d’entre elles sont « triées » et sélectionnées avec soin et ne représentent qu’un exercice de communication bien rodé. L’intérêt de l’analyse se porte plutôt sur des groupes un peu moins visibles dans un monde médiatique extrêmement surveillé par le pouvoir. Pour en savoir plus, c’est ici :

Femmes et mères.
Puisque cette histoire de Poutine rencontrant des femmes et mères de combattants triées sur le volet interroge et remet sur le devant de la scène les mères et femmes, je me permets quelques commentaires. 🧶1/25

— Anna Colin Lebedev (@colinlebedev) November 26, 2022

10h01 : Dans un village ukrainien dévasté, l’hiver ajoute de la misère à la misère

Alors que les températures s’effondrent dans l’est de l’Ukraine, Serguiï Khmil n’a pas le choix : il va utiliser les innombrables caisses de munitions abandonnées par l’armée russe en retraite comme combustible cet hiver. Sans ce bois, il pense qu’il mourra probablement de froid dans les ruines de son village de Kamyanka. « Le plus dur, c’est de trouver assez de bois coupé », explique-t-il. « Il y a une queue énorme pour obtenir du bois donné par des volontaires ».

Sa maison ayant été largement détruite par les bombardements, Serguiï Khmil travaille dur pour convertir sa cuisine d’été en logement hivernal de fortune, désormais rempli de couvertures, de caisses de munitions et d’un fourneau assemblé à partir de douilles d’obus russes. « Je dois recouvrir les murs d’une autre couche d’isolant », ajoute-t-il en observant la pièce modeste qui, il l’espère, lui permettra de passer l’hiver.

En mars, le village a été bombardé et mitraillé par des hélicoptères avant que l’infanterie et les chars ne prennent d’assaut la zone alors que les forces russes avançaient vers le sud depuis Izioum pendant les premiers jours de l’invasion. Après avoir occupé le secteur, les Russes se sont installés, réquisitionnant les bâtiments, pillant les maisons, volant de l’alcool et conduisant en état d’ébriété, selon les habitants.

09h45 : La semaine en quatre infographies

Chaque semaine, 20 Minutes vous propose de vous repencher sur la semaine en Ukraine avec quatre infographies représentatives. Entre les victimes du froid et des bombes, les centrales nucléaires ukrainiennes ou encore l'exportation de pétrole russe, vous pouvez tout retrouver dans notre récap' infographies : 

09h30 : L’Odyssée d’un survivant de la Shoah

Borys Shyfrin a dû fuir son pays lorsqu’il était enfant pour échapper aux nazis. Huit décennies plus tard, c’est en Allemagne que cet Ukrainien a trouvé refuge, au seuil de son existence. « Il ne me reste plus que ces affaires », soupire le vieil homme de 81 ans en désignant, dans l’armoire de sa chambre, quelques chemises offertes par des bénévoles. Cette pièce ne se trouve plus à Marioupol, sa ville d’origine dans le sud de l’Ukraine, mais à Francfort, dans l’ouest de l’Allemagne, où il est hébergé dans une maison de retraite depuis le mois de juillet.

Borys Shyfrin compte parmi ces Juifs ukrainiens, survivants de la Shoah, qui ont trouvé refuge dans le pays dont le régime hitlérien a persécuté la famille pendant la Seconde Guerre mondiale. S’il n’avait « aucune envie » de quitter Marioupol où il avait une « belle vie » avant l’invasion russe, le retraité a dû s’y résoudre durant le siège de la cité portuaire par l’armée russe, qui a fini en mai par prendre son contrôle. « Il n’y avait plus de gaz, plus d’électricité, pas d’eau non plus », raconte-t-il.

Dans la ville pilonnée durant des mois, les cadavres jonchaient les rues, se souvient-il. « Il y en avait tellement… Personne ne les ramassait. Les gens s’y sont habitués - personne n’y prêtait plus attention. » Veuf, cet ancien ingénieur en radio militaire a perdu le contact avec son fils unique depuis plusieurs années. Un rabbin et des volontaires ont finalement permis sa fuite, une odyssée terrestre l’a conduit à travers le sud de l’Ukraine, la Russie et la Biélorussie, en train et en voiture, jusqu’à Varsovie, en Pologne. Son voyage vers l’Allemagne voisine a été organisé par la Claims Conference, une organisation qui représente les victimes juives du nazisme dans les procédures d’indemnisation et les aide via des programmes sociaux.

09h17 : Des millions de foyers privés de courant

Plus de six millions de foyers ukrainiens étaient affectés par des coupures d’électricité vendredi, deux jours après des frappes massives russes contre ce pays, selon Volodymyr Zelensky. « Ce soir, des coupures se poursuivent dans la plupart des régions et à Kiev », a ajouté le chef de l’Etat dans son adresse quotidienne.

Vendredi soir, le réseau électrique avait perdu « 30 % » de ses capacités, a précisé sur Telegram l’opérateur Ukrenergo, alors que ce manque était de « 15-20 % » mercredi matin. « Nous prévoyons de passer le week-end avec un déficit d’environ 25 %. Ce chiffre est déjà proche de celui d’avant la dernière attaque, mais encore un peu trop important. Par conséquent, les calendriers des restrictions seront maintenus », a précisé l’opérateur.

09h08 : Quinze civils tués à Kherson dans un bombardement

Quinze civils ont été tués vendredi dans un bombardement russe sur la ville de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, a annoncé une responsable de la ville, d’où les troupes de Moscou se sont retirées récemment.

« Aujourd’hui, 15 habitants de la ville ont été tués et 35 blessés, dont un enfant », à la suite des frappes russes, a affirmé Galyna Lugova, responsable de l’administration militaire de la ville, sur les réseaux sociaux. Elle a précisé que plusieurs « maisons privées et des immeubles de grande hauteur » avaient été endommagés lors des frappes.

09h02 : Bienvenue sur ce live !

Bonjour à toutes et tous, et bienvenue sur ce live. Nous allons suivre ensemble ce samedi l’actualité liée à la guerre en Ukraine.