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Guerre en Ukraine, en direct : Poutine dément de nouveau recevoir l’aide de l’Iran après les accusations de Washington

Drone iranien dans l’océan indien, le 15 juillet 2022

Live en cours

Les Etats-Unis ont dénoncé vendredi un « partenariat militaire à grande échelle » entre Téhéran et Moscou, une aide qui irait « dans les deux sens ».

Ce qu’il faut savoir à l’aube samedi 10 décembre

  • Moscou a réfuté vendredi 9 décembre avoir besoin du soutien militaire de qui que ce soit en Ukraine, après les nouvelles accusations des Etats-Unis pointant un « partenariat militaire à grande échelle » et toujours plus approfondi entre Téhéran et Moscou. « Le complexe militaro-industriel russe va très bien et n’a besoin du soutien de personne  », a déclaré l’ambassadeur russe à l’ONU, Vassili Nebenzia, lors d’une réunion du Conseil de sécurité vendredi après-midi.
  • Moscou et Téhéran envisagent de lancer une production commune de drones « tueurs » en Russie, a indiqué pour sa part John Kirby. Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de l’exécutif américain a aussi rappelé que l’Iran envisageait de vendre à la Russie des « centaines » de missiles balistiques. « L’aide va dans les deux sens », a assuré John Kirby. Selon les Etats-Unis, Moscou s’apprête à fournir à l’Iran des équipements « sophistiqués », des hélicoptères, des systèmes de défense antiaérienne et des avions de combat, a encore dit le porte-parole.
  • Pour répondre à ce « partenariat », Washington a annoncé de nouvelles sanctions à l’encontre de Moscou. Elles visent trois entités chargées de se procurer des drones en Iran, de les acheminer et de former les Russes à leur utilisation, en particulier en Ukraine « dans des attaques de grande envergure contre les infrastructures civiles ». Il s’agit des forces aérospatiales russes (VKS), du 924e centre étatique pour l’aviation sans pilote et du commandement du transport militaire (VTA), selon un communiqué.
  • La Russie pourrait modifier sa doctrine militaire en introduisant la possibilité d’une frappe préventive pour désarmer un ennemi, a aussi déclaré vendredi le président russe Vladimir Poutine. Le président russe affirme prendre exemple sur un concept développé par les Etats-Unis. Il avait affirmé il y a quelques jours qu’il n’utiliserait l’arme atomique qu’en cas d’attaque de même nature contre la Russie.
  • Au lendemain de l’échange de la basketteuse américaine Brittney Griner contre le trafiquant d’armes russe Viktor Bout, des responsables américains et russes se sont rencontrés vendredi à Istanbul pour échanger sur « un petit nombre de sujets bilatéraux » qui n’incluait pas la guerre en Ukraine.

Tout le live

Le troisième lauréat est toujours incarcéré

Le troisième lauréat du Nobel, Ales Beliatski, père de l’ONG de défense des droits humains Viasna, est quant à lui incarcéré depuis juillet 2020 dans l’attente d’un procès où il est passible de douze ans de prison pour « contrebande » d’espèces au profit de l’opposition au régime répressif de M. Loukachenko.

« Le sort du Bélarus se joue aussi sur le champ de bataille en Ukraine », a estimé samedi son épouse Natalia Pintchouk, qui le représentera à la cérémonie Nobel.

Le militant, qu’elle dit n’avoir vu qu’une seule fois à travers une vitre depuis le début de sa détention, n’a pas été autorisé à lui transmettre un discours de remerciement pour le prix.

La cérémonie débutera à 13 h 00 (12 h 00 GMT) à l’Hôtel de ville d’Oslo, en présence de la famille royale norvégienne.

Le président de Memorial Ian Ratchinski a aussi décoché quelques coups de griffes lors de la même conférence de presse. « L’Ukraine doit se battre pour son indépendance », a-t-il estimé. « L’Ukraine ne se bat pas pour ses seuls intérêts, elle se bat pour notre future paix commune. Le choix qui se présente à la communauté internationale (…), c’est entre une situation déplaisante aujourd’hui et une catastrophe demain ».

Fondée en 1989, Memorial a œuvré pendant des décennies à faire la lumière sur les crimes commis sous le régime totalitaire de Staline et à préserver la mémoire de ses victimes tout en collectant des informations sur la violation des libertés et des droits en Russie. L’ONG a été dissoute fin 2021 par la justice russe, qui a par ailleurs ordonné la saisie de ses bureaux à Moscou le 7 octobre, le soir même de l’attribution du Nobel à l’organisation.

« En ce qui concerne les défenseurs des droits, la situation est terrible actuellement en Russie », a souligné M. Ratchinski.

Cérémonie du Nobel de la paix à Oslo

Les trois lauréats du Nobel de la paix reçoivent leur prix ce samedi à Oslo. « Poutine arrêtera quand on l’arrêtera », a affirmé Oleksandra Matviïtchouk, cheffe du Centre Ukrainien pour les libertés civiles (CCL), lors d’une conférence de presse vendredi à l’Institut Nobel.

« Les dirigeants autoritaires (…) perçoivent toute tentative de dialogue comme un signe de faiblesse », a-t-elle dit, en invitant les pays occidentaux à continuer d’aider l’Ukraine à libérer ses territoires occupés par la Russie, y compris la Crimée.

Depuis huit ans, le CCL documente les crimes de guerre commis par les troupes russes en Ukraine. Des crimes pour lesquels Mme Matviïtchouk voudrait voir M. Poutine, de même que son homologue et allié bélarusse Alexandre Loukachenko, être traduits devant la justice internationale. « Si l’Ukraine cesse de résister, nous cesserons d’exister. Je n’ai donc aucun doute que, tôt ou tard, Poutine comparaîtra devant un tribunal international ».

Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouveau live consacré à la guerre en Ukraine.

Notre live d’hier est accessible en cliquant sur ce lien.

Ce qu’il faut savoir à l’aube samedi 10 décembre

  • Moscou a réfuté vendredi 9 décembre avoir besoin du soutien militaire de qui que ce soit en Ukraine, après les nouvelles accusations des Etats-Unis pointant un « partenariat militaire à grande échelle » et toujours plus approfondi entre Téhéran et Moscou. « Le complexe militaro-industriel russe va très bien et n’a besoin du soutien de personne  », a déclaré l’ambassadeur russe à l’ONU, Vassili Nebenzia, lors d’une réunion du Conseil de sécurité vendredi après-midi.
  • Moscou et Téhéran envisagent de lancer une production commune de drones « tueurs » en Russie, a indiqué pour sa part John Kirby. Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de l’exécutif américain a aussi rappelé que l’Iran envisageait de vendre à la Russie des « centaines » de missiles balistiques. « L’aide va dans les deux sens », a assuré John Kirby. Selon les Etats-Unis, Moscou s’apprête à fournir à l’Iran des équipements « sophistiqués », des hélicoptères, des systèmes de défense antiaérienne et des avions de combat, a encore dit le porte-parole.
  • Pour répondre à ce « partenariat », Washington a annoncé de nouvelles sanctions à l’encontre de Moscou. Elles visent trois entités chargées de se procurer des drones en Iran, de les acheminer et de former les Russes à leur utilisation, en particulier en Ukraine « dans des attaques de grande envergure contre les infrastructures civiles ». Il s’agit des forces aérospatiales russes (VKS), du 924e centre étatique pour l’aviation sans pilote et du commandement du transport militaire (VTA), selon un communiqué.
  • La Russie pourrait modifier sa doctrine militaire en introduisant la possibilité d’une frappe préventive pour désarmer un ennemi, a aussi déclaré vendredi le président russe Vladimir Poutine. Le président russe affirme prendre exemple sur un concept développé par les Etats-Unis. Il avait affirmé il y a quelques jours qu’il n’utiliserait l’arme atomique qu’en cas d’attaque de même nature contre la Russie.
  • Au lendemain de l’échange de la basketteuse américaine Brittney Griner contre le trafiquant d’armes russe Viktor Bout, des responsables américains et russes se sont rencontrés vendredi à Istanbul pour échanger sur « un petit nombre de sujets bilatéraux » qui n’incluait pas la guerre en Ukraine.
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Russie et alliés

Crimée, annexée depuis 2014

Territoire où se trouve l'armée russe

Où l'armée russe mène des opérations

Mouvements russes

Contre-attaque ukrainienne

Ville tenue par les Ukrainiens

Ville conquise par les Russes

Ville au statut disputé

Centrales nucléaires en service

Le contexte

  • Moscou a réfuté vendredi 9 décembre avoir besoin du soutien militaire de qui que ce soit en Ukraine, après les nouvelles accusations des Etats-Unis pointant un « partenariat militaire à grande échelle » et toujours plus approfondi entre Téhéran et Moscou. « Le complexe militaro-industriel russe va très bien et n’a besoin du soutien de personne », a déclaré l’ambassadeur russe à l’ONU, Vassili Nebenzia, lors d’une réunion du Conseil de sécurité vendredi après-midi.
  • Moscou et Téhéran envisagent de lancer une production commune de drones « tueurs » en Russie, a indiqué pour sa part John Kirby. Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de l’exécutif américain a aussi rappelé que l’Iran envisageait de vendre à la Russie des « centaines » de missiles balistiques. « L’aide va dans les deux sens », a assuré John Kirby. Selon les Etats-Unis, Moscou s’apprête à fournir à l’Iran des équipements « sophistiqués », des hélicoptères, des systèmes de défense antiaérienne et des avions de combat, a encore dit le porte-parole.
  • Pour répondre à ce « partenariat », Washington a annoncé de nouvelles sanctions à l’encontre de Moscou. Elles visent trois entités chargées de se procurer des drones en Iran, de les acheminer et de former les Russes à leur utilisation, en particulier en Ukraine « dans des attaques de grande envergure contre les infrastructures civiles ». Il s’agit des forces aérospatiales russes (VKS), du 924e centre étatique pour l’aviation sans pilote et du commandement du transport militaire (VTA), selon un communiqué.
  • La Russie pourrait modifier sa doctrine militaire en introduisant la possibilité d’une frappe préventive pour désarmer un ennemi, a aussi déclaré vendredi le président russe Vladimir Poutine. Le président russe affirme prendre exemple sur un concept développé par les Etats-Unis. Il avait affirmé il y a quelques jours qu’il n’utiliserait l’arme atomique qu’en cas d’attaque de même nature contre la Russie.
  • Au lendemain de l’échange de la basketteuse américaine Brittney Griner contre le trafiquant d’armes russe Viktor Bout, des responsables américains et russes se sont rencontrés vendredi à Istanbul pour échanger sur « un petit nombre de sujets bilatéraux » qui n’incluait pas la guerre en Ukraine.

Retrouvez notre direct d’hier en cliquant sur ce lien.

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