France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

Guerre en Ukraine, en direct : Volodymyr Zelensky fustige les « doutes » autour de l’adhésion de son pays à l’OTAN

Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy sert la main du premier ministre norvégien Jonas Gahr Store, Moldavie, 1er juin 2023

Live en cours

La question de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN fait partie des sujets qui vont être âprement débattus ce jeudi à Oslo, qui accueille une réunion des ministres des affaires étrangères de l’Organisation.

Ce qu’il faut savoir à l’aube de ce jeudi 1er juin

  • Une attaque aérienne sur la capitale ukrainienne, tôt jeudi, a fait trois morts, parmi lesquels un enfant, ainsi que dix blessés, ont annoncé le maire de Kiev, Vitali Klitschko, et les autorités militaires.
  • Les Etats-Unis ont débloqué mercredi une nouvelle tranche d’aide militaire de 300 millions de dollars à l’Ukraine, comprenant notamment des missiles pour les systèmes de défense antiaérienne Patriot, a annoncé le Pentagone dans un communiqué.
  • Berlin a décidé de fermer quatre des cinq consulats russes présents sur son sol, en représailles des restrictions imposées par Moscou à sa propre représentation diplomatique en Russie, a annoncé mercredi le ministère des affaires étrangères allemand. Moscou a dénoncé une « provocation » et promis une réponse.
  • Dmitri Medvedev estime que le Royaume-Uni, en tant qu’allié de Kiev, peut être considéré comme une cible militaire légitime. Le vice-président du Conseil de sécurité de la fédération de Russie a réagi mercredi aux déclarations du ministre des affaires étrangères britannique, qui avait défendu la veille le droit de l’Ukraine, en état de légitime défense, de frapper la Russie.
  • Emmanuel Macron réclame à l’OTAN des garanties de sécurité « tangibles et crédibles » pour l’Ukraine. Le chef de l’Etat, qui avait jugé en 2019 que l’OTAN était en état de « mort cérébrale », a affirmé mercredi que Vladimir Poutine l’avait « réveillée avec le pire des électrochocs » en envahissant l’Ukraine.
  • Une femme a été blessée lors d’un bombardement, dans la nuit de mardi à mercredi, sur la ville russe de Chebekino, dans la région de Belgorod frontalière de l’Ukraine, a annoncé sur Telegram son gouverneur, Viatcheslav Gladkov.
  • Un incendie causé par une possible attaque de drones, selon le gouverneur de Krasnodar, Veniamin Kondratiev, a été éteint mercredi dans une raffinerie de pétrole de cette ville située à l’est de la Crimée.

Tout le live

La légion Liberté pour la Russie diffuse des vidéos de son opération dans la région russe de Belgorod

La légion Liberté pour la Russie a publié une série de vidéos montrant des opérations qu’elle déclare avoir menées dans la région frontalière russe de Belgorod, affirmant qu’elles avaient touché des cibles militaires. Selon CNN, qui affirme avoir géolocalisé certaines de ces vidéos, elles montrent une explosion dans le district de Shebekinsky. Dans une de ces vidéos, la légion dit détruire « une colonne de Grad MLRS (BM-21) ». Dans une autre vidéo, la légion affirme viser des cibles dans le village de Novaya Tavolzhanka, mais il est impossible d’évaluer les dégâts. Le ministère de la défense russe a déclaré avoir repoussé trois attaques de « groupes terroristes ukrainiens ».

Le RN accusé d’avoir été une « courroie de transmission » du pouvoir russe

Le Front national (FN), devenu Rassemblement national, est mis en cause avec le pouvoir russe dans le rapport de la commission d’enquête sur les ingérences étrangères, ont rapporté des sources parlementaires à l’Agence France-Presse, confirmant des extraits dévoilés par RMC et Mediapart. Le rapport, rédigé par la députée Renaissance Constance Le Grip, a fuité jeudi. Il insiste sur « l’alignement » du FN sur le « discours russe » au moment de « l’annexion illégale » de la Crimée en 2014, quelques mois après avoir négocié un prêt auprès d’une banque tchéco-russe.

Marine Le Pen a estimé que ce rapport parlementaire était « malhonnête et tout à fait politisé ». « Il n’y a rien, en fait », a-t-elle assuré, dénonçant « un procès politique » lors d’une conférence de presse dans le Pas-de-Calais. La leader d’extrême droite avait été auditionnée la semaine dernière par cette commission sur d’éventuelles contreparties politiques en échange d’un prêt russe contracté par l’ex-Front national en 2014.

Lire aussi : Marine Le Pen, quatre heures en Russie devant l’Assemblée nationale

La Russie dénonce l’absence de réactions internationales après les bombardements dans l’oblast de Belgorod

Le Kremlin a dénoncé une absence de critiques internationales après des frappes ukrainiennes sur la région russe de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, où la Russie a affirmé jeudi avoir repoussé une attaque d’ampleur. « La communauté internationale a toutes les possibilités de voir des images, de lire des articles où l’on décrit les frappes sur des immeubles résidentiels », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. « Et toujours pas un seul mot qui critiquerait ou condamnerait le régime de Kiev pour cela », a-t-il accusé.

M. Peskov a souligné que Vladimir Poutine obtenait « en permanence » des informations des services de sécurité et autorités sur place et que le président se s’occupait « activement » de le fourniture d’aide aux civils fuyant les combats.

Zelensky fustige les « doutes » autour de l’adhésion de son pays à l’OTAN

« Chaque doute que nous manifestons est une tranchée que la Russie essaiera d’occuper » : le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a plaidé avec force jeudi pour l’adhésion de son pays à l’OTAN et pour celle de la Moldavie, qui accueille un sommet de dirigeants européens. « Tous les pays européens qui ont une frontière avec la Russie et qui ne veulent pas que la Russie leur arrache une partie de leur territoire doivent être membres à part entière de l’OTAN et de l’Union européenne », a-t-il réclamé.

« Il n’y a que deux possibilités face à cela : soit une guerre ouverte, soit une occupation russe rampante », a martelé Volodymyr Zelensky, la Moldavie et l’Ukraine ayant déjà une partie de leur territoire sous influence russe.

Lors du prochain sommet de l’Alliance atlantique mi-juillet à Vilnius, « il faudra des invitations claires à l’adhésion à l’OTAN et des garanties de sécurité tout au long du processus d’adhésion », a-t-il demandé. « En ce qui concerne notre adhésion à l’UE, une décision claire et positive est nécessaire », a-t-il ajouté.

La question de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN fait partie des sujets qui vont être âprement débattus ce jeudi à Oslo, qui accueille une réunion des ministres des affaires étrangères de l’Organisation.

Des habitants de Chebekino évacués après les bombardements et accueillis dans des centres d’hébergements temporaires

Le gouverneur de l’oblast de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, a déclaré sur Telegram que des habitants de la ville de Chebekino, visée par des bombardements venus d’Ukraine, ont été évacués et sont accueillis dans des centres d’hébergement temporaire. Là, ils sont « enregistrés et reçoivent tout l’équipement nécessaire ».

Selon M. Gladkov, les bombardements sur cette ville proche de la frontière avec l’Ukraine ont fait des blessés, mais pas de morts. « Par ailleurs, un dortoir est en feu à la suite d’un tir direct d’obus, et le bâtiment administratif est également endommagé. Il n’y a pas de lumière dans la ville », écrivait-il également un peu plus tôt.

La Russie dit avoir repoussé une tentative d’invasion terrestre venue d’Ukraine

Le ministère de la défense russe a affirmé jeudi à la mi-journée que « des groupes terroristes ukrainiens comptant jusqu’à deux compagnies d’infanterie motorisée renforcées par des chars ont tenté d’envahir le territoire russe près de Novaya Tavolzhanka et du point de contrôle de la route internationale de Chebekino ».

Ces attaques, survenues « vers 3 heures du matin, heure de Moscou (2 heures à Paris) » « ont été repoussées », poursuit le ministère : « Il n’y a pas eu de violation de la frontière d’Etat. » Selon Moscou, « plus de trente » Ukrainiens ont été « neutralisés », ainsi que plusieurs véhicules, et ce dans la zone frontalière du côté ukrainien.

Plus tôt, le gouverneur de l’oblast de Belgorod, avait déclaré que la ville de Chebekino était visée depuis plusieurs heures par des « frappes ininterrompues » qui ont blessé huit personnes.

Zelensky : « L’Ukraine est prête à rejoindre l’OTAN »

En déplacement en Moldavie, où il participe au sommet de la Communauté politique européenne, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est exprimé sur l’adhésion de son pays à l’OTAN. La question fait partie des sujets qui vont être âprement débattus ce jeudi à Oslo, qui accueille une réunion des ministres des affaires étrangères de l’Organisation.

« Notre futur est dans l’UE. L’Ukraine est prête à rejoindre l’OTAN. Nous sommes prêts pour le moment où l’OTAN sera prête », a déclaré M. Zelensky à des journalistes. « Les garanties de sécurité sont très importantes non seulement pour l’Ukraine, mais aussi pour nos voisins, comme la Moldavie », a-t-il continué, aux côtés de Maia Sandu, la présidente de la Moldavie, à l’issue d’une réunion bilatérale. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter cet article qui fait le point sur la délicate question des garanties de sécurité, au cœur des discussions entre les poids lourds de l’Alliance.

L’adhésion de l’Ukraine à l’ordre du jour de la réunion de l’OTAN, aujourd’hui à Oslo

Les ministres des affaires étrangères des pays de l’OTAN sont réunis ce jeudi à Oslo pour trouver des compromis sur des épineux dossiers, qui seront à l’agenda du sommet de l’Organisation à Vilnius en juillet.

Les discussions vont essentiellement porter sur les garanties de sécurité pour accompagner l’Ukraine sur le chemin de l’adhésion et éviter un nouveau conflit avec la Russie. « Nous devons veiller à ce que l’histoire ne se répète pas », a déclaré le secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), Jens Stoltenberg, à l’ouverture de la réunion. « C’est pourquoi nous devons mettre en place des cadres pour fournir à l’Ukraine des garanties de sécurité après la fin de la guerre », a-t-il souligné.

Emmanuel Macron a demandé mercredi des « garanties de sécurité tangibles et crédibles ». La position des Etats-Unis sera capitale. Washington refuse pour l’heure que l’OTAN accorde de telles garanties de sécurité à l’Ukraine, a expliqué à l’Agence France-Presse un ministre, sous couvert de l’anonymat. De telles garanties, qui consistent à afficher officiellement le soutien à un pays en cas d’agression, ont été récemment offertes par plusieurs pays de l’Alliance à la Suède, dont l’adhésion est bloquée par la Turquie et la Hongrie.

« Nous devons voir ce que nos pays peuvent offrir, pas forcément dans le cadre de l’OTAN », a expliqué à Oslo la ministre des affaires étrangères française, Catherine Colonna. « La réflexion est en cours », a-t-elle précisé. « Il est important que l’Ukraine puisse avoir accès aux équipements militaires, aux formations, mais aussi à l’appui financier. Il doit s’agir de garanties concrètes », a insisté son homologue canadienne, Melanie Joly.

je vous invite à lire cet article de notre correspondant à Moscou, Benoît Vitkine, qui explore précisément les ambiguïtés de l’Etat russe vis-à-vis d’Evgueni Prigojine. Selon la politologue Tatiana Stanovaya, le patron du Groupe Wagner « cherche à se positionner dans la transition en cours au sommet de l’Etat », sans forcément viser un poste, mais en essayant « de s’assurer un poids politique pour peser et sécuriser ses positions ». Cependant la passivité de Vladimir Poutine à son égard interroge.

Lire aussi : Evgueni Prigojine, chef de la milice Wagner et dynamiteur de l’Etat russe

Ce que l’on sait sur l’attaque qui a fait trois morts à Kiev

  • Les forces russes ont lancé une attaque sur la capitale ukrainienne et sa périphérie dans la nuit de mercredi à jeudi, avec des missiles lancés depuis le sol russe – des missiles Iskander selon l’armée ukrainienne. Il s’agit de la dix-huitième attaque menée par la Russie contre Kiev en un mois.
  • L’état-major ukrainien a signalé que l’armée avait intercepté les dix missiles tirés, mais des éclats ont atteint un immeuble résidentiel. « Vers 3 heures du matin, il y a eu une frappe, je me suis réveillé et j’ai vu du feu », a raconté un témoin, Nikita Maslun, à l’agence Associated Press. « Ma porte a été brisée, j’ai réveillé ma mère et j’ai couru dans le couloir. Nous sommes descendus et avons couru dehors. Des fenêtres ont été brisées et des balcons détruits. »
  • Les autorités militaires de Kiev ont annoncé un bilan de trois morts, dont un enfant. Les trois victimes sont une fillette, sa mère et une autre femme. Dix personnes ont par ailleurs été blessées.
  • Le maire de la ville, Vitali Klitschko, a déclaré sur Telegram que des incendies ont été provoqués par des débris à proximité des lieux ciblés par les frappes. Une clinique a notamment été touchée.
La police ukrainienne inspecte un bâtiment touché par un éclat de missile à Kiev, le 1er juin 2023.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et la présidente moldave, Maia Sandu, arrivent au sommet de la Communauté politique européenne (CPE) à Bulboaca (Moldavie), le 1er juin 2023.

L’Europe se réunit avec Zelensky en Moldavie dans un défi à Poutine

Volodymyr Zelensky est arrivé jeudi en Moldavie pour un sommet des dirigeants européens à forte valeur symbolique, dans ce petit pays frontalier de l’Ukraine qui vit aussi dans la crainte de la Russie.

Une cinquantaine de dirigeants européens ont rendez-vous à seulement 20 kilomètres de l’Ukraine pour envoyer un message de soutien à cette ancienne république soviétique, alors qu’une nouvelle attaque aérienne a frappé Kiev dans la nuit, tuant au moins trois personnes. « Je suis heureux d’être ici », a lancé le président ukrainien devant les caméras, avant de remercier le peuple moldave « d’avoir accueilli de nombreux réfugiés depuis le premier jour de la guerre ».

Les chefs d’Etat et de gouvernement de quarante-sept Etats ont été conviés au Château Mimi, un domaine viticole dans le village de Bulboaca, à 35 kilomètres de la capitale Chisinau, pour la deuxième réunion de la Communauté politique européenne (CPE). « Nous allons confirmer de nouveau notre soutien à l’Ukraine qui résiste face à l’agression russe », a souligné la présidente moldave, Maia Sandu. Comme lors de sa première édition à Prague en octobre, la CPE donnera lieu à une « photo de famille ». Prise dans ce village proche de la Transnistrie, région séparatiste prorusse de 300 000 habitants dans l’est du pays, elle soulignera l’isolement de Vladimir Poutine. La réunion comptera toutefois un absent de marque, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, réélu dimanche.

Rassemblement beaucoup plus large que l’Union européenne (vingt pays invités en plus des vingt-sept membres du bloc), cette instance informelle, imaginée par le président français, Emmanuel Macron, réunit des pays aux profils et parcours très différents : l’Arménie, la Géorgie, l’Islande, la Norvège, la Suisse, la Turquie, le Royaume-Uni, la Serbie, l’Azerbaïdjan… Pour la Moldavie, c’est l’occasion de redire son impatience de rejoindre l’UE. « La place de la Moldavie est dans l’Union européenne », a déclaré mercredi Maia Sandu. Elle a reçu un message d’encouragement de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, qui a loué les « progrès énormes » du pays dans ses réformes.

La question de l’adhésion se pose aussi de façon urgente pour l’Ukraine, en partie occupée par les troupes russes. Elle a obtenu le statut de candidat officiel en même temps que la Moldavie, en juin 2022. Mais la route est encore longue. Emmanuel Macron a appelé l’UE à repenser sa gouvernance et à « inventer plusieurs formats » pour répondre à ces aspirations. Les dirigeants devraient aussi évoquer jeudi la sécurité de l’Ukraine, alors que les chefs de la diplomatie des pays de l’OTAN sont rassemblés à Oslo pour répondre à la demande de Kiev d’adhérer à l’Alliance atlantique.

Tous les alliés conviennent que l’Ukraine deviendra membre de l’OTAN, affirme Jens Stoltenberg

« Nous avançons, tous les alliés conviennent que l’Ukraine deviendra membre (de l’OTAN) », a déclaré le secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), Jens Stoltenberg, avant une réunion à Oslo. « Tous les alliés conviennent que Moscou n’a pas de droit de veto contre l’élargissement de l’OTAN », a ajouté M. Stoltenberg.

La ville russe de Chebekino visée par des « frappes ininterrompues »

Le gouverneur de l’oblast de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, a déclaré jeudi, sur Telegram, que Chebeniko, une ville de la région russe de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, est visée depuis plusieurs heures par des « frappes ininterrompues » aux lance-roquettes. « Huit personnes ont été blessées. Il n’y a pas de morts », a-t-il précisé. Le bilan initial dévoilé par le gouverneur faisait état de cinq blessés, parmi lesquels un policier.

« Bien sûr, la vie des civiles, de la population est menacée. Avant tout, à Chebekino et dans les villages avoisinants », a souligné M. Gladkov, en précisant que des évacuations allaient être organisées dès que « la situation se sera calmée ». Selon M. Gladkov, « l’ennemi n’a pas pénétré sur le territoire de la région de Belgorod », mais « des frappes en masse sont en cours ».

Des policiers inspectent le site d’une attaque russe à Kiev, en Ukraine, le jeudi 1er juin 2023. Un bâtiment endommagé par un drone qui a été abattu lors d’une attaque nocturne russe, à Kiev, en Ukraine, le jeudi 1er juin 2023.

Recrudescence des tensions en mer Noire

La perte militaire est mineure, mais elle est symbolique. La Russie a annoncé, mercredi, avoir détruit à Odessa, ville portuaire située dans le sud de l’Ukraine, un navire de débarquement présenté comme le dernier rescapé de la flotte de guerre ukrainienne. « Le 29 [mai], à la suite d’une frappe d’armes de haute précision (…) sur la zone d’amarrage de bateaux militaires dans le port d’Odessa, le dernier navire de guerre de la marine ukrainienne, le Yuri-Olefirenko, a été détruit », a déclaré le ministère russe de la défense dans un communiqué.

Construit au début des années 1970 à Gdansk, en Pologne, ce navire de transport de troupes, utilisé à plusieurs reprises après le début du conflit, était caché depuis des mois par les forces ukrainiennes. Selon des informations diffusées sur les réseaux sociaux russes, mais impossibles à confirmer, le Yuri-Olefirenko aurait été atteint par un missile, provoquant un incendie et l’explosion de munitions contenues dans les cales du bâtiment. Interrogé par l’Agence France-Presse, le porte-parole des forces navales ukrainiennes, Oleh Tchalyk, n’a pas formellement démenti la perte du navire, mais appelé à ne « pas accorder d’attention » aux sources russes.

Lire aussi : Guerre en Ukraine : recrudescence des tensions en mer Noire

Les autorités militaires de Kiev revoient le bilan de l’attaque de cette nuit

Après avoir annoncé trois morts, dont deux enfants, les autorités militaires de Kiev ont publié un nouveau bilan de trois morts (inchangé), dont un seul enfant, dans les attaques aériennes sur la capitale ukrainienne menées tôt jeudi.

Macron propose de garantir la sécurité de l’Ukraine, à défaut de l’intégrer au sein de l’OTAN

Si Paris, comme Washington ou Berlin, est réservé quant à l’adhésion de Kiev à l’Alliance atlantique, le président français a appelé mercredi les alliés à mettre en place un dispositif pérennisant le soutien à l’Ukraine. Y compris lorsque la guerre aura pris fin.

« Si nous voulons une paix durable, peser face à la Russie, être crédibles vis-à-vis des Ukrainiens, nous devons donner à l’Ukraine les moyens d’empêcher toute nouvelle agression et l’inclure dans [une] architecture de sécurité crédible, a déclaré Emmanuel Macron. Je suis favorable à ce que ces garanties soient tangibles et crédibles. (…) Il nous faut être beaucoup plus ambitieux que nous ne le sommes parfois sur ces questions. »

Trois morts, dont deux enfants, dans une attaque aérienne à Kiev

La Russie a lancé une attaque aérienne sur Kiev tôt jeudi, tuant au moins trois personnes, dont deux enfants, et semant la terreur dans la capitale ukrainienne après une semaine de frappes.

Cette attaque, qui a commencé vers 3 heures, heure locale, a aussi blessé dix personnes, a déclaré l’administration militaire de Kiev. Le maire de la capitale, Vitali Klitschko, a expliqué sur Telegram que « selon les premiers rapports des secouristes, trois morts, dont deux enfants, et quatre blessés ont été trouvés » dans le district de Desniantsky.

Plusieurs missiles russes ont été tirés en direction de la capitale ukrainienne cette semaine ; lundi, une attaque diurne inhabituelle sur la ville avait conduit les habitants à se mettre à l’abri.

« Toutes les cibles aériennes détectées ont été détruites par les forces et les moyens de notre défense aérienne », a déclaré jeudi l’administration militaire de Kiev. « Malheureusement, la chute de débris provoque des pertes humaines et des destructions », a-t-elle précisé.

Selon la même source, citant des rapports préliminaires, les armes utilisées lors de l’attaque de jeudi sont des missiles de croisière et des missiles balistiques.

Ce qu’il faut savoir à l’aube de ce jeudi 1er juin

  • Une attaque aérienne sur la capitale ukrainienne, tôt jeudi, a fait trois morts, parmi lesquels un enfant, ainsi que dix blessés, ont annoncé le maire de Kiev, Vitali Klitschko, et les autorités militaires.
  • Les Etats-Unis ont débloqué mercredi une nouvelle tranche d’aide militaire de 300 millions de dollars à l’Ukraine, comprenant notamment des missiles pour les systèmes de défense antiaérienne Patriot, a annoncé le Pentagone dans un communiqué.
  • Berlin a décidé de fermer quatre des cinq consulats russes présents sur son sol, en représailles des restrictions imposées par Moscou à sa propre représentation diplomatique en Russie, a annoncé mercredi le ministère des affaires étrangères allemand. Moscou a dénoncé une « provocation » et promis une réponse.
  • Dmitri Medvedev estime que le Royaume-Uni, en tant qu’allié de Kiev, peut être considéré comme une cible militaire légitime. Le vice-président du Conseil de sécurité de la fédération de Russie a réagi mercredi aux déclarations du ministre des affaires étrangères britannique, qui avait défendu la veille le droit de l’Ukraine, en état de légitime défense, de frapper la Russie.
  • Emmanuel Macron réclame à l’OTAN des garanties de sécurité « tangibles et crédibles » pour l’Ukraine. Le chef de l’Etat, qui avait jugé en 2019 que l’OTAN était en état de « mort cérébrale », a affirmé mercredi que Vladimir Poutine l’avait « réveillée avec le pire des électrochocs » en envahissant l’Ukraine.
  • Une femme a été blessée lors d’un bombardement, dans la nuit de mardi à mercredi, sur la ville russe de Chebekino, dans la région de Belgorod frontalière de l’Ukraine, a annoncé sur Telegram son gouverneur, Viatcheslav Gladkov.
  • Un incendie causé par une possible attaque de drones, selon le gouverneur de Krasnodar, Veniamin Kondratiev, a été éteint mercredi dans une raffinerie de pétrole de cette ville située à l’est de la Crimée.

Le contexte

  • Une attaque aérienne sur la capitale ukrainienne, tôt jeudi, a fait trois morts, parmi lesquels un enfant, ainsi que dix blessés, ont annoncé le maire de Kiev, Vitali Klitschko, et les autorités militaires.
  • Une nouvelle tranche d’aide militaire de 300 millions de dollars accordée à Kiev. Les Etats-Unis ont débloqué mercredi une nouvelle tranche d’aide militaire à l’Ukraine, comprenant notamment des missiles pour les systèmes de défense antiaérienne Patriot, a annoncé le Pentagone dans un communiqué.
  • L’Allemagne ferme quatre consulats russes sur son sol. Berlin a décidé de fermer quatre des cinq consulats russes présents sur son sol, en représailles des restrictions imposées par Moscou à sa propre représentation diplomatique en Russie, a annoncé mercredi le ministère des affaires étrangères allemand. Moscou a dénoncé une « provocation » et promis une réponse.
  • Dmitri Medvedev estime que le Royaume-Uni, en tant qu’allié de Kiev, peut être considéré comme une cible militaire légitime. Le vice-président du Conseil de sécurité de la fédération de Russie a réagi mercredi aux déclarations du ministre des affaires étrangères britannique, qui avait défendu la veille le droit de l’Ukraine, en état de légitime défense, de frapper la Russie.
  • Emmanuel Macron réclame à l’OTAN des garanties de sécurité « tangibles et crédibles » pour l’Ukraine. Le chef de l’Etat, qui avait jugé en 2019 que l’OTAN était en état de « mort cérébrale », a affirmé mercredi que Vladimir Poutine l’avait « réveillée avec le pire des électrochocs » en envahissant l’Ukraine.
  • Une femme a été blessée lors d’un bombardement, dans la nuit de mardi à mercredi, sur la ville russe de Chebekino, dans la région de Belgorod frontalière de l’Ukraine, a annoncé sur Telegram son gouverneur, Viatcheslav Gladkov.
  • Un incendie causé par une possible attaque de drones, selon le gouverneur de Krasnodar, Veniamin Kondratiev, a été éteint mercredi dans une raffinerie de pétrole de cette ville située à l’est de la Crimée.

Retrouvez notre direct d’hier en cliquant sur ce lien.

Décryptages. L’impassibilité de Vladimir Poutine et le flegme des Russes après les attaques de drones sur Moscou

Synthèse. Ce que l’on sait de l’attaque de drones menée mardi à Moscou

Décryptages. Emmanuel Macron propose de garantir la sécurité de l’Ukraine, à défaut de l’intégrer au sein de l’OTAN

Factuel. Les forces russes et ukrainiennes intensifient leurs frappes aériennes

Décryptages. Evgueni Prigojine, le patron du Groupe Wagner, dynamiteur de l’Etat russe

Vidéo. Un projectile tombe au milieu de la circulation à Kiev

Factuel. Le Parlement ukrainien sanctionne l’Iran et prend acte de la rupture avec la République islamique

Récit. En Biélorussie, un climat de terreur généralisé

Factuel. Les réponses du « Monde » à vos questions les plus fréquentes

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes
  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.