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Guerre en Ukraine en direct : Volodymyr Zelensky juge « pas sérieux » le plafonnement du prix de baril de pétrole russe à 60 dollars par les pays occidentaux

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Kiev, le 26 novembre 2022.

Live en cours

L’UE, le G7 et l’Australie se sont mis d’accord pour que le prix maximum du baril de pétrole russe soit de 60 dollars, afin de limiter les moyens de Moscou de financer sa guerre. Un plafond trop faible pour Kiev, qui préconise un montant deux fois plus bas.

Ce qu’il faut savoir à l’aube de ce samedi 3 décembre

  • Le prix du pétrole vendu par la Russie aux pays occidentaux sera plafonné à 60 dollars le baril à partir des prochains jours, après l’accord passé, vendredi 2 décembre, entre les pays de l’Union européenne, du G7 et l’Australie. Le mécanisme envisagé prévoit d’imposer ce plafond au pétrole brut russe vendu à des Etats tiers, en complément de l’embargo européen qui entre en vigueur lundi.
  • Joe Biden n’a « aucune envie d’échanger avec M. Poutine pour l’instant », a précisé vendredi John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, qui dépend de la Maison Blanche. La veille, le président américain avait déclaré, lors d’une conférence de presse commune avec M. Macron, être « prêt à parler à Poutine s’il cherche un moyen de mettre fin à la guerre » tout en notant qu’il ne l’avait « pas encore fait ». Moscou a affirmé « bien évidemment » rejeter cette idée.
  • Plusieurs représentations diplomatiques de l’Ukraine dans le monde ont reçu vendredi de mystérieux « paquets ensanglantés » contenant des yeux d’animaux, a affirmé, vendredi, le ministre des affaires étrangères ukrainien. Ces incidents font suite à l’envoi d’une série de lettres piégées en Espagne ces derniers jours.
  • Les Etats-Unis ont ajouté le groupe de mercenaires russes Wagner à leur liste noire des « entités particulièrement préoccupantes », où figurent notamment les talibans, a annoncé, vendredi, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, dans un communiqué.
  • Les autorités d’occupation de la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, ont affirmé procéder à l’évacuation de personnes à mobilité réduite de la ville de Kakhovka, vendredi, dans le cadre d’un plan de relocalisation de civils sur la rive orientale du Dniepr.
  • Une commission d’enquête des Nations unies est chargée de déterminer si les attaques russes sur les infrastructures ukrainiennes énergétiques constituent des crimes de guerre, a affirmé Pablo de Greiff, l’un des enquêteurs onusiens, qui s’exprimait depuis Kiev vendredi.

Tout le live

Volodymyr Zelensky juge sévèrement le plafonnement du prix de baril de pétrole russe à 60 dollars

Le président ukrainien a critiqué samedi le plafonnement du prix de baril de pétrole russe à 60 dollars, après l’accord scellé par les pays de l’UE, du G7 et de l’Australie, estimant qu’il ne s’agissait pas d’une « décision sérieuse ». Kiev suggère en effet un prix deux fois plus bas. « Ce n’est pas une décision sérieuse de fixer une telle limite pour les prix russes, ce qui est tout à fait confortable pour le budget de l’Etat terroriste », a-t-il tancé, selon les services de la présidence. Le cours du baril de pétrole russe (brut de l’Oural) évolue actuellement autour de 65 dollars, soit à peine plus que le plafond européen, ce qui implique un impact limité à court terme.

Aux termes du mécanisme proposé par le G7, les transporteurs maritimes et les compagnies d’assurance et de réassurance ne pourront prendre en charge les cargaisons de brut russe que si son prix n’excède pas 60 dollars par baril, ce qui compliquera de facto toute transaction à un prix plus élevé, même pour les pays tiers. Plus tôt samedi, la Russie a affirmé qu’elle « n’acceptera pas » ce plafonnement. Le porte-parole de la présidence, Dmitri Peskov, a promis que la réponse de Moscou serait rapidement connue, tandis que l’ambassadeur russe auprès des organisations internationales, dont le siège est à Vienne, Mikhaïl Oulianov, a prévenu que l’Europe devrait désormais « vivre sans le pétrole russe ».

Tentative de vol d’une œuvre de Banksy dans la banlieue de Kiev

La police ukrainienne a déjoué vendredi une tentative de vol d’une œuvre du célèbre artiste britannique Banksy, peinte au pochoir dans la banlieue de Kiev. « [Vendredi] à Hostomel, un groupe de personnes a tenté de voler un dessin de Banksy. Ils ont découpé l’œuvre [réalisée] sur le mur d’une maison détruite par les Russes », a annoncé le gouverneur de la région de Kiev, Oleksii Kuleba, sur le réseau Telegram. Son message était accompagné d’une photo montrant un mur dont une partie du revêtement extérieur, de la peinture orangée, a été découpée. C’est là qu’avait été peint au pochoir un individu portant un masque à gaz, debout sur une chaise.

Selon M. Kuleba, « plusieurs personnes ont été interpellées sur place » par la police ukrainienne et « le dessin est en bon état et se trouve entre les mains des forces de l’ordre ». Le chef de la police de la région de Kiev, Andriï Nebitov, a précisé dans un communiqué séparé que « huit personnes ont été identifiées ». « Toutes ont entre 27 et 60 ans. Ce sont des résidents de Kiev et de Tcherkassy », une ville située à 200 kilomètres au sud-est de la capitale, a-t-il détaillé, ajoutant qu’« une enquête préliminaire pour dégâts matériels avait été ouverte ».

Mi-novembre, Banksy avait posté sur son compte Instagram une vidéo compilant ses œuvres peintes au pochoir en Ukraine, dont celle d’un individu portant un masque à gaz à Hostomel, confirmant ainsi en être l’auteur. Un certain nombre de ses dessins sont apparus début novembre dans Kiev et ses environs. « Les œuvres de Banksy dans la région de Kiev sont sous protection policière », a souligné M. Kuleba dans son communiqué.

Le mur d’Hostomel, dans la banlieue de Kiev, où une peinture de l’artiste Banksy a été découpée, vendredi 2 décembre 2022.

La Russie aurait constitué une flotte d’une centaine de pétroliers « fantômes », selon le « Financial Times »

Pour contourner notamment l’entrée en vigueur, lundi, de l’embargo de l’Union européenne (UE) sur le pétrole russe acheminé par voie maritime, la Russie aurait constitué une flotte « fantôme » d’une centaine de vieux tankers, selon un article du Financial Times (FT) publié vendredi. D’après le journal britannique, la Russie aurait acquis 103 vieux pétroliers en 2022 grâce à des achats et à la réaffectation de navires desservant l’Iran et le Venezuela, deux pays soumis aux sanctions occidentales.

Alors que l’embargo de l’UE sur le pétrole russe acheminé par voie maritime va supprimer les deux tiers des achats européens de brut à la Russie, selon le FT cette flotte aurait pour but d’approvisionner des pays comme l’Inde, la Chine et la Turquie. Selon les experts cités dans l’article, cette flotte « fantôme » réduirait l’impact des sanctions occidentales, mais ne parviendrait pas à compenser toutes les pertes.

Les autorités appellent la population à « tenir » face aux coupures de courant

Une ophtalmologue travaille dans le noir à Kiev, le 28 novembre 2022.

Les coupures de courant rythment désormais la vie quotidienne des Ukrainiens, à la suite de frappes russes ces dernières semaines qui ont largement endommagé le réseau électrique national.

« A partir de lundi, j’exigerai qu’Oblenergo [un opérateur] revoie les horaires de la région. Il y aura très probablement des arrêts de quatre heures », a déclaré sur Telegram le gouverneur de la région de Mykolaïv (sud de l’Ukraine), Vitali Kim. Il a décrit une « consommation en hausse » d’électricité, ce qui, selon lui, doit nécessiter des interruptions plus longues de façon à soulager le réseau électrique régional. « Il faut tenir », a-t-il lancé aux habitants de sa région.

La Russie a massivement bombardé depuis octobre les installations énergétiques ukrainiennes, provoquant de graves dégâts et entraînant des coupures de courant qui affectent des millions d’Ukrainiens, plongés chaque jour dans le noir et le froid.

Sur le plan militaire, les combats sont « durs » dans l’est du pays car « les Russes ont eu le temps de se préparer », a affirmé à la télévision ukrainienne le gouverneur de la région de Louhansk, Serhi Haïdaï. Selon un bulletin matinal de l’armée ukrainienne, la situation est également « difficile » près de Bakhmout, dans la région de Donetsk, que les Russes tentent de conquérir depuis l’été. Les mêmes « difficultés » sont rencontrées par les troupes de Kiev dans la région de Kherson (Sud), d’où l’armée russe s’est en partie retirée en novembre, disant vouloir consolider ses positions sur la rive orientale du Dniepr. « Les Russes ont bombardé Kherson [et] les réseaux électriques », peut-on lire dans ce rapport publié samedi matin.

Vladimir Poutine se rendra dans le Donbass « en temps voulu », selon Moscou

Alors que le président russe ne s’est pas encore rendu dans le Donbass, région qu’il a annexée fin septembre, mais que son armée ne contrôle pas entièrement, Vladimir Poutine ira là-bas « en temps voulu », a affirmé samedi le Kremlin.

« En temps voulu, bien sûr, [une telle visite] se produira. C’est une région de la Russie », a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, interrogé sur un éventuel déplacement prochain de M. Poutine dans l’est de l’Ukraine.

La Russie « n’acceptera pas » le plafonnement du prix de son pétrole

Moscou a affirmé samedi qu’il « n’acceptera pas » le plafonnement du prix du baril après que l’Union européenne, le G7 et l’Australie se sont mis d’accord vendredi sur un tel mécanisme, qui pourrait limiter les moyens de Moscou de financer sa guerre en Ukraine.

« Nous n’accepterons pas ce plafond », a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cité par les agences russes. Il a toutefois affirmé que Moscou s’était « préparé » en amont « pour un tel plafond », sans donner plus de détails.

Les Ukrainiens fuyant la zone occupée de Kherson autorisés à traverser le Dniepr

Les responsables de la partie de la région de Kherson récemment libérée par l’armée ukrainienne ont annoncé samedi qu’ils autorisaient temporairement leurs compatriotes vivant en zone encore occupée par la Russie à traverser le fleuve Dniepr pour échapper à l’intensification des combats. De violents échanges d’artillerie ont en effet eu lieu ces derniers jours d’une rive à l’autre.

Le gouverneur de l’oblast, Iaroslav Ianouchevytch, a précisé que les traversées en bateau seraient autorisées jusqu’à lundi, à condition que celles-ci se déroulent en journée et en un lieu spécifié. « Les évacuations sont nécessaires en raison d’une possible intensification des combats dans la région », a-t-il écrit sur son compte Telegram.

Après avoir libéré la ville de Kherson le 11 novembre, l’armée ukrainienne ne cache pas son intention de lancer une nouvelle offensive militaire pour tenter de reprendre la partie de l’oblast de Kherson et de la région voisine de Zaporijia qui sont sous contrôle russe.

Emmanuel Macron va s’entretenir avec Vladimir Poutine sur le nucléaire civil

Dans une interview accordée samedi aux chaînes de télévision TF1 et LCI, le chef de l’Etat a annoncé qu’il comptait s’entretenir prochainement avec le président russe pour « veiller à ce qu’il n’y ait pas d’escalade sur le nucléaire civil », et « tout faire pour mettre la pression à la Russie pour qu’elle revienne à la table des négociations ».

Au cours de cet entretien enregistré au cours de sa visite officielle aux Etats-Unis, Emmanuel Macron en a profité pour rappeler les engagements de la France aux côtés de l’Ukraine : « Dans les prochaines semaines, il faudra aider l’Ukraine à résister (…), éviter l’escalade et intervenir pour protéger les centrales et préparer le dialogue le jour où tout le monde reviendra autour de la table. » Le président de la République a également confirmé que la France comptait livrer des armes supplémentaires.

Tous ces sujets seront abordés, a-t-il ajouté, lors de la conférence internationale « de soutien à la résilience ukrainienne » qu’il coprésidera avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le 13 décembre à Paris.

Les forces armées ukrainiennes évaluent les pertes russes à plus de 90 000 soldats

Alors que le conflit est entré dans son 283e jour, les forces armées ukrainiennes ont dressé, samedi, le bilan des pertes russes depuis le début de la guerre, le 24 février. Elles dénombrent environ 90 600 soldats tués et estiment les pertes d’équipements militaires à 2 917 chars, 280 avions, ou encore 263 hélicoptères.

Vladimir Poutine n’est pas intéressé par un cessez-le-feu et maintient ses objectifs militaires

Vladimir Poutine n’est pas sérieusement intéressé par un cessez-le-feu ou des négociations avec l’Ukraine et l’Occident, estime samedi l’Institut pour l’étude de la guerre (ISW). Des déclarations du président russe, du porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, et du ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, auraient pu faire penser le contraire.

Après que le président américain, Joe Biden, s’est dit prêt, jeudi, à discuter avec M. Poutine, M. Peskov s’est empressé de rappeler que les conditions occidentales à toute négociation – le retrait des troupes russes d’Ukraine – n’étaient pas envisageables. Leur refus de reconnaître l’annexion illégale des régions ukrainiennes occupées, en septembre, complique également la recherche d’un terrain d’entente.

Mais selon l’ISW, la rhétorique de Vladimir Poutine a démontré, à plusieurs reprises, qu’il n’avait pas vraiment l’intention de négocier et que ses objectifs restaient majoritairement de nature militaire. Les déclarations autour des conditions à la discussion ne sont probablement destinées qu’à obtenir des concessions de l’Occident, en le convainquant que Moscou reviendrait alors à la table des négociations.

Ces conditions ont plusieurs fois été énoncées : diminution de l’aide militaire à l’Ukraine, reconnaissance de l’annexion illégale des territoires ukrainiens et diminution des activités militaires de l’OTAN aux frontières de la Russie. Mais le Kremlin reste vague quant à ces éventuelles négociations afin, selon l’ISW, de pousser l’Occident à engager des pourparlers sans en définir l’objectif final, à savoir un cessez-le-feu, un processus de paix ou un accord de paix.

Moscou tirerait pourtant avantage d’un cessez-le-feu, explique le think tank américain. Cela lui permettrait notamment de renforcer son armée, durement touchée depuis le début de l’invasion de l’Ukraine à la fin de février. Mais M. Poutine n’est pas intéressé par une cessation des hostilités et, en face, les Occidentaux ne semblent pas prêts à accorder quoi que ce soit à Moscou non plus. « L’idée que Vladimir Poutine parvienne un jour à vaincre l’Ukraine dépasse l’entendement », a déclaré Joe Biden.

Plus de 7 000 engins explosifs neutralisés dans l’oblast de Kherson

Depuis le départ de l’armée russe de l’oblast de Kherson, les services d’Etat d’urgence ukrainiens sillonnent le territoire afin de repérer et de neutraliser les engins explosifs abandonnés par les Russes.

Au 2 décembre, ces services ont examiné près de 700 hectares de territoire, 322 kilomètres de routes, 60 de voies ferrées, et quelque 300 habitations : 7 042 engins explosifs ont ainsi pu être neutralisés jusqu’ici.

Les services d’urgence poursuivent leur travail et exhortent les habitants qui reviendraient s’installer à Kherson à la plus grande prudence.

Selon Kiev, l’économie russe « sera détruite » par le plafonnement des prix de son pétrole 

L’économie russe « sera détruite » par l’introduction prochaine du plafonnement du prix de son baril de pétrole, affirme la présidence ukrainienne, après l’accord scellé, vendredi 2 décembre, par les pays de l’Union européenne (UE), du G7 et de l’Australie.

« Nous atteignons toujours notre objectif et l’économie de la Russie sera détruite, et elle paiera et sera responsable de tous ses crimes », a expliqué, samedi, sur Telegram le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriy Yermak. « Il aurait toutefois fallu abaisser [le prix plafond] à 30 dollars pour la détruire plus rapidement », a-t-il nuancé.

Le prix du pétrole vendu par la Russie aux pays occidentaux sera plafonné à 60 dollars le baril (57 euros), un mécanisme qui entrera en vigueur lundi 5 décembre « ou très peu de temps après », ont précisé le G7 et l’Australie. C’est en effet lundi que commence l’embargo de l’UE sur le pétrole russe acheminé par voie maritime. Ainsi, seul le pétrole vendu par la Russie à un prix égal ou inférieur à 60 dollars pourra continuer à être livré. Au-delà de ce plafond, il sera interdit pour les entreprises de fournir les services permettant le transport maritime.

Des images satellites montrent l’agrandissement d’un cimetière à Marioupol

La société américaine Maxar Technologies a publié sur Twitter, vendredi 2 décembre, de nouvelles images satellites de la ville ukrainienne de Marioupol occupée par l’armée russe. Une photo satellite datée du 30 novembre, comparée avec une image prise le 29 mars, témoigne d’une « augmentation significative » du nombre de tombes dans le principal cimetière de Marioupol, selon Maxar.

Plongée dans l’obscurité et le froid, Kiev à l’heure de la résilience

A Irpine dans la banlieue de Kiev, vue sur un quartier en parti détruit durant l’invasion russe en Ukraine le long de la rue Hostomelske Shose, le 1er décembre.

A Irpine, dans la banlieue de Kiev, Mykola Fechtchouk vit dans un immeuble touché par des raids aériens en mars. Quatre trous, tous les carreaux cassés. Blessé par un éclat d’obus, il était tombé dans la boue et s’était enfui « comme un rat » mettre sa femme et sa fille à l’abri en Pologne. En son absence, malgré les vitres soufflées, les Russes ont occupé les neuf étages de sa barre d’immeuble. Sauf son appartement : ce serrurier de métier s’était fabriqué la plus belle porte du monde, « 150 kilogrammes de blindage », rit-il.

Il l’a réinvesti au printemps, y a passé l’été. Rien n’a été réparé, sauf qu’il neige à gros flocons, que la nuit tombe à 16 heures, qu’il gèle et qu’à cause des récentes frappes aériennes sur les systèmes d’eau et d’électricité du pays, il fait tout noir.

La journaliste Ariane Chemin nous raconte dans cet article la vie quotidienne dans une capitale privée d’électricité où un habitant sur cinq est parti.

Ce qu’il faut savoir à l’aube de ce samedi 3 décembre

  • Le prix du pétrole vendu par la Russie aux pays occidentaux sera plafonné à 60 dollars le baril à partir des prochains jours, après l’accord passé, vendredi 2 décembre, entre les pays de l’Union européenne, du G7 et l’Australie. Le mécanisme envisagé prévoit d’imposer ce plafond au pétrole brut russe vendu à des Etats tiers, en complément de l’embargo européen qui entre en vigueur lundi.
  • Joe Biden n’a « aucune envie d’échanger avec M. Poutine pour l’instant », a précisé vendredi John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, qui dépend de la Maison Blanche. La veille, le président américain avait déclaré, lors d’une conférence de presse commune avec M. Macron, être « prêt à parler à Poutine s’il cherche un moyen de mettre fin à la guerre » tout en notant qu’il ne l’avait « pas encore fait ». Moscou a affirmé « bien évidemment » rejeter cette idée.
  • Plusieurs représentations diplomatiques de l’Ukraine dans le monde ont reçu vendredi de mystérieux « paquets ensanglantés » contenant des yeux d’animaux, a affirmé, vendredi, le ministre des affaires étrangères ukrainien. Ces incidents font suite à l’envoi d’une série de lettres piégées en Espagne ces derniers jours.
  • Les Etats-Unis ont ajouté le groupe de mercenaires russes Wagner à leur liste noire des « entités particulièrement préoccupantes », où figurent notamment les talibans, a annoncé, vendredi, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, dans un communiqué.
  • Les autorités d’occupation de la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, ont affirmé procéder à l’évacuation de personnes à mobilité réduite de la ville de Kakhovka, vendredi, dans le cadre d’un plan de relocalisation de civils sur la rive orientale du Dniepr.
  • Une commission d’enquête des Nations unies est chargée de déterminer si les attaques russes sur les infrastructures ukrainiennes énergétiques constituent des crimes de guerre, a affirmé Pablo de Greiff, l’un des enquêteurs onusiens, qui s’exprimait depuis Kiev vendredi.

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Vous pouvez retrouver notre direct d’hier en cliquant sur ce lien.

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Russie et alliés

Crimée, annexée depuis 2014

Territoire où se trouve l'armée russe

Où l'armée russe mène des opérations

Mouvements russes

Contre-attaque ukrainienne

Ville tenue par les Ukrainiens

Ville conquise par les Russes

Ville au statut disputé

Centrales nucléaires en service

Le contexte

Live animé par Corentin Lesueur

Image de couverture : Le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Kiev, le 26 novembre 2022. Efrem Lukatsky / AP

  • Le prix du pétrole vendu par la Russie aux pays occidentaux sera plafonné à 60 dollars le baril à partir des prochains jours, après l’accord passé, vendredi 2 décembre, entre les pays de l’Union européenne, du G7 et l’Australie. Le mécanisme envisagé prévoit d’imposer ce plafond au pétrole brut russe vendu à des Etats tiers, en complément de l’embargo européen qui entre en vigueur lundi.
  • Joe Biden n’a « aucune envie d’échanger avec M. Poutine pour l’instant », a précisé vendredi John Kirby, porte-parole du conseil de sécurité nationale, qui dépend de la Maison Blanche. La veille, le président américain avait déclaré, lors d’une conférence de presse commune avec Emmanuel Macron, être « prêt à parler à Poutine s’il cherche un moyen de mettre fin à la guerre » tout en notant qu’il ne l’avait « pas encore fait ». Moscou a affirmé « bien évidemment » rejeter cette idée.
  • Plusieurs représentations diplomatiques de l’Ukraine dans le monde ont reçu vendredi de mystérieux « paquets ensanglantés » contenant des yeux d’animaux, a affirmé, vendredi, le ministre des affaires étrangères ukrainien. Ces incidents font suite à l’envoi d’une série de lettres piégées en Espagne ces derniers jours.
  • Les Etats-Unis ont ajouté le groupe de mercenaires russes Wagner à leur liste noire des « entités particulièrement préoccupantes », où figurent notamment les talibans, a annoncé, vendredi, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, dans un communiqué.
  • Les autorités d’occupation de la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, ont affirmé procéder à l’évacuation de personnes à mobilité réduite de la ville de Kakhovka, vendredi, dans le cadre d’un plan de relocalisation de civils sur la rive orientale du Dniepr.
  • Une commission d’enquête des Nations unies est chargée de déterminer si les attaques russes sur les infrastructures ukrainiennes énergétiques constituent des crimes de guerre, a affirmé Pablo de Greiff, l’un des enquêteurs onusiens, qui s’exprimait depuis Kiev vendredi.

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