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La Russie revendique le « succès » de sa récente offensive dans l’est de l’Ukraine, à l’heure où Kiev s’attend à une attaque russe d’ampleur et réclame que l’Occident décuple et accélère son aide militaire.
A Bakhmout avec les White Angels, pour exfiltrer des civils ukrainiens loin du front
Chaque jour depuis des semaines, Pavlo et ses deux camarades retournent dans Bakhmout. Sans se soucier de l’intensité des combats ni des bombardements russes sur cette portion du front du Donbass en Ukraine, ils vont chercher le civils qui souhaitent quitter la ville. A chaque fois, l’incursion est périlleuse.
Le commandant de la police de la ville, Oleksandr Kolomiyetz, estime qu’il reste 5 000 à 6 000 personnes dans la cité meurtrie, dont environ 200 enfants, sur une population de 70 000 personnes avant l’invasion russe.
Pavlo fait partie des White Angels (« anges blancs »), une unité de la police de la province de Donetsk qui se consacre à l’extraction des civils des villes et villages les plus proches du front. Ce jour-là, sa mission est de retrouver Aryna, 7 ans.
Lire aussi : A Bakhmout avec les White Angels, pour exfiltrer des civils ukrainiens loin du front
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Anne Hidalgo ne veut pas de sportifs russes aux JO 2024 « tant qu’il y a la guerre » en Ukraine
« En fait, ça n’existe pas vraiment », une bannière neutre. La maire de Paris Anne Hidalgo se dit désormais opposée à la présence de sportifs russes aux Jeux olympiques de 2024. Invitée de France Info mardi 7 février, la maire de la ville hôte a affirmé ne pas être « favorable à ce qu’il y ait une délégation russe aux JO ».
« Je trouverais cela totalement indécent. […] On ne va pas faire défiler un pays qui est en train d’en agresser un autre, et faire comme si ça n’existait pas. »
Lors d’un précédent entretien le 26 janvier, la maire de la ville hôte s’était dite favorable à leur participation « sous une bannière neutre » afin de ne pas « priver les athlètes de leur compétition ». L’entourage de la maire de Paris a précisé mardi, après l’entretien, que cette opposition serait maintenue « tant qu’il y a la guerre » en Ukraine.
Lire aussi : JO 2024 : Anne Hidalgo désormais opposée à la participation d’athlètes russes
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Zelensky a annoncé que son pays était « prêt à fournir l’aide nécessaire » à la Turquie pour aider à « surmonter les conséquences » d’un tremblement de terre dévastateur
Même l’Ukraine en guerre, près d’un an après l’invasion russe, a proposé de mobiliser des secouristes pour les envoyer dans les régions turques touchées par les violents tremblements de terre de lundi. Le président Volodymyr Zelensky en personne a annoncé que son pays était « prêt à fournir l’aide nécessaire ».
Kiev cherche à soigner ses relations avec Ankara, qui lui a fourni des drones et est en position de jouer les médiateurs avec Moscou. Mais le dirigeant ukrainien n’a pas pris la peine de mentionner la Syrie, un des rares Etats à avoir soutenu jusqu’ici l’invasion russe déclenchée par le chef du Kremlin, par ailleurs principal protecteur du dictateur Bachar Al-Assad à Damas.
La réaction de Kiev le prouve : les choses sont plus compliquées pour la Syrie, un pays déchiré par douze années de guerre civile, et dont les dirigeants font l’objet de sanctions internationales depuis les débuts du conflit, en 2011. « Les régions du nord-ouest de la Syrie, touchées par le séisme, ont déjà été dévastées par la guerre civile », dit une humanitaire de l’association Handicap International présente sur place.
Hormis la région d’Alep, la plupart des zones frappées échappent à l’autorité de Damas et sont contrôlées, d’ouest en est, par des forces djihadistes (Idlib), des supplétifs turcs ou des Kurdes. Ce qui peut rendre complexe toute opération d’assistance étrangère, bien que l’aide humanitaire dans les zones rebelles arrive habituellement par la frontière turque. Le nombre de points de passage de cette assistance, échappant de fait au régime, a été réduit de quatre à un, au fil du conflit, sous la pression de la Russie.
« Actuellement, les combats évoluent avec succès dans les zones » de Bakhmout et Vougledar, selon Moscou
La Russie revendique le « succès » de sa récente offensive dans l’est de l’Ukraine, à l’heure où Kiev s’attend à une attaque russe d’ampleur et réclame que l’Occident décuple et accélère son aide militaire.
« Actuellement, les combats évoluent avec succès dans les zones » de Bakhmout et Vougledar, a déclaré le ministre de la défense russe, Sergueï Choïgou, dans son discours d’introduction lors d’une téléconférence. Il a en outre mis en garde l’Occident contre un accroissement de son aide à l’Ukraine qui pourrait « conduire à un niveau imprévisible d’escalade » du conflit.
Le vice-ministre des affaires étrangères ukrainien appelle l’Allemagne à jouer un rôle de premier plan dans les décisions sur les expéditions d’armes
La situation sur la ligne de front est « très précaire » et les forces ukrainiennes ont besoin que l’Allemagne prenne la tête de la formation d’une coalition pour envoyer des avions de combat, des navires de guerre et des sous-marins, selon Andrij Melnyk, vice-ministre des affaires étrangères ukrainien, ancien ambassadeur en Allemagne. « Nous avons besoin de l’armée de l’air, nous avons besoin de la marine, et l’Allemagne serait en mesure de nous aider avec cela », a déclaré Melnyk, dans une interview à la chaîne publique allemande ZDF, connecté depuis Kiev : « Si nous attendons et ne prenons la décision que plus tard, il sera peut-être trop tard. »
La Russie tente de relancer des opérations offensives majeures en Ukraine depuis le début de l’année, estime le renseignement britannique
Comme chaque jour, le ministère de la défense britannique a publié son rapport quotidien sur la situation en Ukraine. Selon le renseignement britannique, l’« objectif opérationnel est de capturer les parties restantes de l’oblast de Donetsk détenues par l’Ukraine ».
« Les forces russes n’ont réussi à gagner que plusieurs centaines de mètres de territoire par semaine. C’est sans doute parce que la Russie manque désormais des munitions et des unités de manœuvre nécessaires pour mener à bien ses offensives », estime le renseignement britannique. « Les commandants supérieurs élaborent des plans nécessitant des unités sous-équipées et inexpérimentées pour atteindre des objectifs irréalistes en raison de la pression politique. »
Sur le terrain, l’armée russe reprend péniblement l’initiative
L’armée russe repasse progressivement en posture offensive en Ukraine, anticipant un printemps difficile à cause de l’afflux de blindés et de chars de combat occidentaux livrés à Kiev.
Le rythme des bombardements d’artillerie et des assauts combinés augmente significativement depuis la mi-janvier sur toute la ligne de front du Donbass, de Vouhledar (au sud-est de Donetsk) jusqu’à Svatove, dans la région de Louhansk. Soit quelque 250 kilomètres de front, où l’armée ukrainienne parvient avec un succès inégal à contenir des attaques quotidiennes.
Lire aussi : Guerre en Ukraine : l’armée russe reprend péniblement l’initiative
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Ce qu’il faut savoir ce mardi 7 février matin
- L’Ukraine s’attend à une nouvelle campagne massive de mobilisation russe. D’après Vadym Skibitsky, chef adjoint du renseignement de défense ukrainien, « la Russie va mobiliser de 300 000 à 500 000 personnes afin de mener des opérations offensives dans le sud et l’est de l’Ukraine au printemps et à l’été 2023 ».
- Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a été invité à participer à « un futur sommet » des Vingt-Sept, a annoncé lundi un porte-parole du président du Conseil européen, Charles Michel. Or, plusieurs sources européennes ont fait état auprès de l’Agence France-Presse d’une possible visite de M. Zelensky à Bruxelles jeudi, à l’occasion d’une réunion des chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-Sept.
- Une résolution qualifiant le Groupe Wagner d’« organisation terroriste » a été approuvée lundi au Parlement ukrainien. Les députés de la Rada ont invité les organisations internationales et les alliés de Kiev à faire de même.
- Le secrétaire général des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, s’est alarmé, lundi, du risque d’une « guerre plus large » en Ukraine. « Les perspectives de paix ne cessent de se réduire. Les risques d’une escalade et d’un carnage supplémentaires ne cessent d’augmenter », a-t-il déploré.
- Le gouvernement norvégien a proposé lundi de verser, sur cinq ans, une aide de 75 milliards de couronnes (6,8 milliards d’euros) à l’Ukraine ainsi qu’une assistance supplémentaire aux autres pays victimes des retombées du conflit. Volodymyr Zelensky a exprimé sa gratitude saluant « une contribution significative à notre future victoire sur l’agresseur et à une reconstruction d’après-guerre réussie ».
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Ce direct va continuer à vous tenir informé sur la guerre en Ukraine.
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Russie et alliés
Crimée, annexée depuis 2014
Territoire où se trouve l'armée russe
Où l'armée russe mène des opérations
↖ Mouvements russes
↘ Contre-attaque ukrainienne
Ville tenue par les Ukrainiens
Ville conquise par les Russes
Ville au statut disputé
Centrales nucléaires en service
Le contexte
- L’Ukraine s’attend à une nouvelle campagne massive de mobilisation russe. D’après Vadym Skibitsky, chef adjoint du renseignement de défense ukrainien, « la Russie va mobiliser de 300 000 à 500 000 personnes afin de mener des opérations offensives dans le sud et l’est de l’Ukraine au printemps et à l’été 2023 ».
- Une résolution qualifiant le Groupe Wagner d’« organisation terroriste » a été approuvée lundi au Parlement ukrainien. Les députés de la Rada ont invité les organisations internationales et les alliés de Kiev à faire de même.
- Le secrétaire général des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, s’est alarmé, lundi, du risque d’une « guerre plus large » en Ukraine. « Les perspectives de paix ne cessent de se réduire. Les risques d’une escalade et d’un carnage supplémentaires ne cessent d’augmenter », a-t-il déploré.
- Le gouvernement norvégien a proposé lundi de verser, sur cinq ans, une aide de 75 milliards de couronnes (6,8 milliards d’euros) à l’Ukraine ainsi qu’une assistance supplémentaire aux autres pays victimes des retombées du conflit. Volodymyr Zelensky a exprimé sa gratitude saluant « une contribution significative à notre future victoire sur l’agresseur et à une reconstruction d’après-guerre réussie ».
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Décryptages. L’armée russe reprend péniblement l’initiative
Reportage. A Bakhmout, l’impitoyable bataille pour « tenir » le front
Tribune. « L’immense intrication commerciale des économies propage le coût humain de la guerre bien au-delà des frontières ukrainiennes »
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