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Guerre en Ukraine, jour 399 : le chef de l’AIEA à Zaporijjia, l’Holodomor reconnu comme génocide

► Le chef de l’AIEA attendu à la centrale nucléaire de Zaporijjia

Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi est attendu mercredi 29 mars à la centrale nucléaire de Zaporijjia, en Ukraine, occupée par les forces russes et dont la communauté internationale craint pour la sécurité.

Il s’agit de la deuxième visite de Rafael Grossi à Zaporijjia, la plus grande centrale nucléaire d’Europe, depuis le début du conflit en février 2022. Arrivé en Ukraine en début de semaine, le chef de l’AIEA devra traverser la ligne de front pour pénétrer dans les installations sous contrôle russe. Rafael Grossi et sa délégation doivent arriver sur le site dans la matinée et en repartir dans l’après-midi, selon l’agence Tass.

Depuis plusieurs mois, Rafael Grossi mène des consultations avec Kiev et Moscou pour mettre en place une zone de production autour du site, régulièrement atteint par des frappes et victime de coupures de courant à répétition.

► La Russie a échoué dans ses efforts de « cyberdestruction » de l’Ukraine

La Russie a échoué dans ses efforts de « cyberdestruction » de l’Ukraine, menée parallèlement à sa tentative d’invasion, et les attaques prorusses se sont reportées sur les pays européens, indiquent les experts en cybersécurité du groupe Thales dans un rapport paru mercredi.

« Nous n’avons pas vu le grand soir de la cyberguerre que la Russie voulait asséner à l’Ukraine, qui a été particulièrement résistante », a commenté Ivan Fontarensky, directeur technique de la cyberdéfense chez Thales.

Malgré l’impact de l’attaque contre Viasat, réseau Télécom utilisé par l’armée, « l’Ukraine a été particulièrement résistante et même résiliente pour remettre en place des systèmes impactés. Nous pensions que la Russie était capable de mener de telles opérations mais leur attaque a échoué. Non seulement elle a fait des erreurs dans ses modes opératoires mais, depuis 2014 (et la première incursion russe en Ukraine, NDLR), l’Ukraine a appris à mieux se protéger, grâce aussi à une coopération avec d’autres pays alliés », a détaillé Ivan Fontarensky.

► L’Assemblée qualifie de génocide la famine meurtrière des années 1930

L’Assemblée nationale a reconnu mardi 28 mars comme un génocide l’Holodomor, cette famine provoquée au début des années 1930 en Ukraine par les autorités soviétiques, à l’origine de la mort de plusieurs millions de personnes, un vote salué par le président ukrainien.

Dans une résolution adoptée à une quasi-unanimité (168 voix contre 2), les députés ont appelé le gouvernement à en faire de même, pour répondre à la forte attente de Kiev au sujet de ce souvenir douloureux, ravivé par l’invasion russe du pays.

Mi-décembre, le Parlement européen avait lui aussi qualifié de génocide l’Holodomor. La Russie, elle, refuse catégoriquement cette classification, invoquant le fait que la grande famine des années 1930 n’avait pas seulement fait des victimes ukrainiennes, mais aussi russes, kazakhes, et parmi d’autres peuples.

► La Suède et la Finlande vont devenir des « cibles légitimes » pour Moscou

La Finlande et la Suède vont devenir des « cibles légitimes » de « représailles » de la Russie une fois qu’elles seront membres de l’Otan, a mis en garde mardi l’ambassadeur russe à Stockholm, relançant la rhétorique des menaces de Moscou.

« Après l’adhésion de la Finlande et de la Suède, la longueur totale des frontières entre la Russie et l’Otan va presque doubler », fait valoir l’ambassadeur Viktor Tatarintsev dans un texte mis en ligne sur le site de la mission russe en Suède. « S’il semble encore à quelqu’un que cela améliorera d’une manière ou d’une autre la sécurité de l’Europe, soyez certains que les nouveaux membres du bloc hostile deviendront une cible légitime pour les mesures de représailles russes, y compris celles de nature militaire », a averti le diplomate.