Vous avez raté les derniers événements sur les tensions en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :
L’info du jour
« Nous sommes là ensemble pour montrer que l’UE se tient fermement aux côtés de l’Ukraine ». A la veille du sommet UE-Ukraine à Kiev, Ursula von der Leyen est arrivée ce jeudi dans la capitale ukrainienne. La présidente de la Commission européenne a multiplié les annonces.
Accompagnée par ses commissaires, la dirigeante a salué les efforts consentis par l’Ukraine sur la lutte anticorruption, après la révélation de plusieurs scandales en pleine guerre. La femme politique allemande a aussi annoncé un « dixième paquet de sanctions » à l’égard de Moscou au 24 février prochain, un an jour pour jour après l’invasion de l’Ukraine.
Les sanctions existantes « érodent l’économie » russe, a affirmé Ursula von der Leyen, estimant que le plafonnement du prix du pétrole russe coûtait à Moscou « environ 160 millions d’euros par jour ».
La phrase du jour
C’est incroyable, mais des chars allemands nous menacent à nouveau »
Tels sont les mots de Vladimir Poutine. Le président russe a profité des célébrations du 80e anniversaire de la victoire soviétique contre l’armée allemande à Stalingrad, pour, une fois de plus, dresser un parallèle entre l’offensive en Ukraine et la guerre contre Hitler.
Face à l’afflux de chars occidentaux qui vont renforcer l’armée ukrainienne, le chef d’Etat s’est montré offensif. « Nous avons de quoi répondre et ça ne se limitera pas à des blindés », a-t-il précisé, avant que son porte-parole, Dmitri Peskov, n’indique que la Russie compte utiliser tout son potentiel pour répliquer aux livraisons d’armes occidentales.
Le chiffre du jour
500 millions d’euros. C’est la nouvelle aide octroyée par l’Union européenne à l’Ukraine. Le Conseil européen a annoncé ce jeudi sa septième aide à Kiev depuis le début du conflit, portant à environ 60 milliards d’euros le budget d’assistance à son allié.
« Les nouvelles mesures prises aujourd’hui envoient un message clair à un moment crucial : nous continuerons de soutenir l’Ukraine aussi longtemps qu’il le faudra et aussi longtemps que cela sera nécessaire », a indiqué Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne.
La tendance
Après avoir obtenu des chars, l’Ukraine maintient sa pression envers les Occidentaux. Un objectif : obtenir des avions de chasse. Ce jeudi, Londres a indiqué examiner la question.
« Sur la question des avions, j’ai été clair. S’il y a une chose que nous avons apprise de l’année qui s’est écoulée, c’est de ne rien acter d’avance et de ne rien exclure », a précisé le ministre de la Défense Ben Wallace, tout en posant des limites. Non, les avions de chasses ne constituent pas une « baguette magique » au vu du temps de formation nécessaire.
Kiev demande des F-16 de fabrication américaine pour renforcer son armée. Les Etats-Unis ont indiqué ne pas envisager pour l’heure de fournir des F-16 à l’Ukraine, mais d’autres pays comme la Pologne se sont montrés plus ouverts sur la question, Emmanuel Macron gardant lui une posture alambiquée sur le sujet.
