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Guerre en Ukraine. La centrale nucléaire de Zaporijia à nouveau bombardée, selon l'AIEA, "le temps est grave"

Ce jeudi une autre série de frappes d'artillerie a visé la zone autour de la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d'Ukraine et d'Europe, aujourd'hui occupée par la Russie. Kyiv et Moscou se sont mutuellement blâmés. L'opérateur ukrainien Energoatom a déclaré que plusieurs capteurs de rayonnement avaient été endommagés. 

Par Écrire dans AFP -

Kyiv et Moscou se sont accusés jeudi d'avoir renouvelé les attentats à la bombe contre lacentrale nucléaire de Zaporijia. La centrale électrique est la plus grande d'Ukraine et d'Europe et est occupée par la Russie.

Plusieurs capteurs de rayonnement ont été endommagés près du réacteur, a déclaré l'opérateur ukrainien Energoatom. "La situation empire. Des matières radioactives se trouvent à proximité et certains capteurs de rayonnement ont été endommagés", a déclaré Energoatom à Telegram quelques heures après avoir signalé d'autres attaques dont Kyiv et Moscou se sont mutuellement accusés. La grève "a endommagé une station de pompage des eaux usées. Une fumée considérable s'échappe à proximité, selon la même source.

Elle mentionne cinq attaques près du dépôt de matériel, après quoi deux sources rapportent cinq autres projectiles qui sont tombés près de la caserne de pompiers près de l'usine.Rebelles pro-russes Un responsable de la ville a assuré qu'aucune fuite radioactive n'avait été détectée après ces attaques.

Peu de temps après l'annonce du bombardement, les États-Unis exhortent la Russie à arrêter toutes les opérations militaires dans et autour de la centrale nucléaire ukrainienne et ont déclaré leur soutien à la campagne militaire à Kyiv. "Zone démilitarisée" à Zaporijia.

Peur d'un accident nucléaire

La centrale nucléaire de Zaporijia avait déjà été la cible de plusieurs attentats ce week-end. Les opérations menacent le site et font courir le risque d'un accident grave à l'usine, qui fonctionne dans un état dégradé depuis que les forces russes ont commencé à l'occuper début mars.

Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a mis en garde jeudi contre le danger d'une "catastrophe". Ces déclarations ont été faites à la demande de la Russie lorsque le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni d'urgence jeudi après-midi pour discuter de la situation.