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Guerre en Ukraine : un tir de missile tue au moins 25 civils à Zaporijia, Zelensky accuse les « terroristes » russes

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Alors que la Russie s’apprête à officialiser l’annexion de la région, où les combats se poursuivent, un convoi de civils a été attaqué, jeudi. Un missile a laissé un cratère dans le sol sur le grand marché automobile d’Orekhovo.

Une frappe dévastatrice sur une colonne de véhicules civils a fait 25 morts et au moins 50 blessés, vendredi 30 septembre, dans le sud de l’Ukraine, non loin de la limite entre la zone ukrainienne et la zone occupée de la région de Zaporijia, selon le Parquet ukrainien. Les deux camps se rejettent la responsabilité du bombardement.

Cette frappe est survenue quelques heures avant l’annexion prévue par la Russie de quatre territoires ukrainiens occupés dans les régions administratives de Louhansk, de Donetsk, de Kherson et de Zaporijia,

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M. Zelensky a traité la Russie de « terroriste » et de « racaille sanguinaire » après cette attaque. Un responsable de la présidence ukrainienne, Kirill Timoshenko, a affirmé que 16 missiles S-300 russes étaient tombés sur la zone, alors que ces armes sol-air sont aussi utilisées par les Russes pour frapper des cibles au sol.

Frappe à la roquette, selon Kiev

Sur les lieux de la frappe, deux colonnes de voitures aux vitres éclatées et aux carrosseries criblées d’impacts étaient visibles. Entre elles, des corps inanimés gisaient, certains recouverts de draps en guise de linceul.

Selon Kiev, la Russie a frappé « à la roquette contre un convoi humanitaire de civils » qui « faisaient la queue pour se rendre dans la zone temporairement occupée ». Un représentant de l’occupation russe locale, Vladimir Rogov, a, lui, accusé Kiev d’avoir « frappé nos gens, qui faisaient la queue » pour empêcher ces civils de rejoindre la zone sous contrôle des Russes.

Emmanuel Grynszpan, journaliste au Monde, estime que le missile utilisé « ressemble à un Iskander russe et [que] ces missiles balistiques sont précis à 5 mètres ». « Ça fait trois mois que des civils font la queue à cet endroit précis et qu’il n’y a aucune présence militaire ukrainienne autour », souligne-t-il.

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Festivités et long discours

Par ailleurs, dans la région voisine de Kherson, qui doit également être annexée vendredi, un responsable de l’occupation russe a été tué dans la nuit dans une frappe ukrainienne sur son domicile menée à l’aide de systèmes Himars fournis par les Etats-Unis, selon un cadre prorusse, Kirill Stremooussov.

A l’occasion de ces annexions, qui représentent une escalade sérieuse de l’offensive lancée le 24 février, un long discours de Vladimir Poutine et des festivités sont prévues à Moscou à 14 heures, alors même qu’une mobilisation souvent chaotique se déroule en Russie, qui a poussé des dizaines de milliers de Russes à l’exil.

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Les employés municipaux installaient des affiches géantes sur la place Rouge sur lesquelles on pouvait lire : « Donetsk. Louhansk. Zaporijia. Kherson. Russie ! » Ces territoires vont être officiellement annexées, après des référendums régionaux organisés à la fin de septembre qualifiés de « parodie » par Kiev et ses soutiens occidentaux.

Les dirigeants occidentaux se sont succédé pour répéter qu’ils ne reconnaîtraient « jamais » les annexions et ont promis de nouvelles sanctions à l’encontre de Moscou.

Le Conseil de sécurité de l’ONU doit voter vendredi une résolution condamnant ces « référendums ». Ce texte préparé par les Etats-Unis n’a aucune chance d’être adopté en raison du droit de veto de la Russie, mais il devrait ensuite être présenté à l’Assemblée générale.

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Le Monde avec AFP