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Guillaume Erner: «Pour bien rater, il faut se mettre à plusieurs»

ENTRETIEN - Le journaliste se penche sur les raisons et les leçons à tirer des très grands ratages qui émaillent l’histoire, comme l’incendie de Notre-Dame de Paris, dans son livre Rater est un art.

Débâcle militaire en Afghanistan 50 ans après le Vietnam, crashs de deux Boeing 737 Max 8 à la fin des années 1980… Non, Guillaume Erner n’a pas un penchant malsain pour les «superfails». Ce mot, qui n’existe pas et désigne des échecs spectaculaires, est non seulement le titre d’une émission hebdomadaire de France Culture, «Superfail», que le journaliste anime en plus de sa matinale, mais le sujet de son tout récent livre, Rater est un art, publié chez Grasset, en coédition avec la station de radio.

L’auteur cherche à comprendre, de façon rationnelle et avec un optimisme certain, les raisons de ces méga ratages. Une certitude: la bêtise est collective, comme le rappelle le sous-titre du livre.

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LE FIGARO. - Qu’est-ce qu’un «superfail»? Pourquoi ce mot?

Guillaume ERNER. - Un «superfail», c’est un échec spectaculaire. Ce mot m’est spontanément venu à l’esprit lorsque ma camarade Sandrine Treiner, directrice de France Culture, m’a proposé une idée folle: dédier une émission à la seule erreur…

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Le Figaro

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