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C’est comme si Macron donnait un deuxième essai à Borne, mais en plaçant la barre encore un peu plus haut», nous dit Guillaume Tabard. GONZALO FUENTES/REUTERS

CONTRE-POINT - Si la première ministre est confirmée à Matignon, elle n’est pas relégitimée.

Élisabeth Borne a la «confiance» du président. La première ministre ne sera pas la victime expiatoire du conflit sur les retraites. Mais, même si Emmanuel Macron a toujours eu le compliment pudique, ses phrases n’offrent pas une garantie de longévité à celle qu’il a nommée en mai dernier. Borne est confirmée à Matignon, elle n’est pas relégitimée. Comme si le chef de l’État lui accordait une nouvelle période d’essai avec un objectif de résultat plus que difficile à atteindre.

Déjà, à propos du 49.3, il a fait remarquer qu’«elle (avait) souhaité engager sa responsabilité». Une manière de faire comprendre que ce n’était pas forcément son choix à lui. Et, si elle continue, c’est avec une feuille de route très précise: «continuer à élargir cette majorité autant qu’elle le pourra», en direction de la droite, mais aussi de la gauche et des écologistes. Mission impossible? Mission identique en tout point à celle qui lui avait été fixée au lendemain des élections législatives. Accord avec des formations…

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