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Emmanuel Macron. POOL/via REUTERS

CONTRE-POINT - La question va-t-elle structurer le débat des jours à venir et, en partie, décider du sort de la réforme des retraites?

Emmanuel Macron est-il le responsable, même indirect, de la violence qui embrase le pays? Ou est-il le rempart, même imparfait, contre elle? La question va-t-elle structurer le débat des jours à venir et, en partie, décider du sort de la réforme des retraites?

Les bassines de Sainte-Soline ont a priori peu à voir avec le report de l’âge de départ à 64 ans, mais la concordance chronologique des débordements de la neuvième journée de mobilisation, jeudi, des menaces, y compris de mort, visant des élus proréforme et des véritables scènes de guerre de ce week-end dans les Deux-Sèvres, fait redouter une mise en péril de la paix civile et la bascule vers un chaos non maîtrisable.

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Il fut un temps où toute violence physique était unanimement dénoncée par les responsables politiques, toutes sensibilités confondues. Dans cette séquence dominée par la contestation du projet sur les retraites, un tournant s’est opéré dans le discours de dirigeants de différentes composantes de la Nupes. Tout à leur dénonciation…

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