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Emmanuel Macron a dit qu’il ne craignait rien concernant l’affaire McKinsey, en marge d’un déplacement à Dijon, vendredi 25 novembre. CHRISTOPHE PETIT TESSON/AFP

CONTRE-POINT - Emmanuel Macron a demandé aux membres de l’exécutif de ne pas «alimenter la démagogie» sur l’affaire McKinsey.

Ensemble face à Joe Biden pour défendre les intérêts commerciaux de la France et de l’Europe. À Washington, Emmanuel Macron et Bruno Le Maire ont sans doute mieux à faire que de revenir sur le réveil de la polémique sur les recours de l’État au cabinet McKinsey et sur le lien supposé avec les campagnes du président, élu en 2017 et réélu en 2022.

Mais, avant de s’envoler, le chef de l’État a profité du Conseil des ministres, l’instance de travail la plus solennelle, pour exprimer son agacement. Comme l’a rapporté Le Figaro mardi soir, Macron a enjoint les membres de l’exécutif de ne pas «alimenter la démagogie» sur ce sujet. Le ministre de l’Économie était-il visé?

Sur le fond de l’affaire, Le Maire ne se sent pas visé

Dimanche soir, sur France 3, Le Maire avait reconnu une «dérive» et des «abus» par le passé. «Je le reconnais bien volontiers, nous sommes allés trop loin. On a eu trop recours à des cabinets de conseil. On avait pris sans doute trop l’habitude de dire: l’administration n’est pas capable de faire ce travail, on va externaliser»…

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Le Figaro

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