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Macron et Borne (sur la photo) le savent: ils ne feront pas l’économie de l’épreuve de la rue, c’est-à-dire des manifestations et des grèves. JULIEN DE ROSA/AFP

CONTRE-POINT - Le lien peut ne pas sembler évident, pourtant, la relation à LR est un des chaînons qui conduira au passage, progressif, à la retraite à 65 ans.

Et si la réforme des retraites était, aussi, indexée sur l’élection à la présidence des Républicains? Le lien peut ne pas sembler évident. Et pourtant la relation à LR est un des chaînons qui conduira au passage, progressif, à la retraite à 65 ans. Si, depuis le dîner des dirigeants de la majorité, mercredi à l’Élysée, le projet de l’exécutif est calé, il lui reste à franchir trois haies: la première est syndicale, la deuxième est politique, la troisième est nationale.

Les syndicats, chacun l’a compris, s’opposeront toujours à une mesure d’âge, quelle qu’elle soit. Et c’est pour cela qu’Emmanuel Macron a refusé de griller inutilement et trop précocement la cartouche d’une concession. 64 ans? Lors du dîner élyséen, de François Bayrou à Édouard Philippe, étonnamment revenus sur la même ligne, la majorité des participants penchaient pour ce compromis. Mais un compromis ne se fait pas à sens unique. Si la CFDT ou la CFTC ne sont pas prêtes à «toper» à 64 ans, autant «entrer dans la mêlée» à…

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Le Figaro

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