Combien faudra-t-il d’absents de marque pour faire tomber l’équipe de France de handball ? Déjà privés de sept joueurs à l’entame d’une compétition démarrée voilà quinze jours, les Bleus sont venus à bout vendredi soir d’une équipe de Suède qui leur faisait faire des cauchemars depuis quelque temps. Vainqueurs 31-26, les hommes de Guillaume Gille défieront le Danemark dimanche en finale du championnat du monde.
Nouvelle preuve de l’impressionnante qualité du réservoir de talents du handball tricolore, les Bleus ont même dû faire sans Nikola Karabatic, inscrit sur la feuille de match mais manifestement inapte à jouer en raison d’une blessure au pied. Qu’importe, le groupe a fait face, les Remili, Mahé & Co abreuvant de passes décisives leurs pivots golgothiques, Ludovic Fabregas et Nicolas Tournat, dix buts à eux deux. Dans les cages, le chauve Vincent Gérard, sorti du terrain sans avoir effectué un arrêt en quart de finale, a dominé son vis-à-vis Suédois Palicka, avec douze parades. Son binôme Rémi Desbonnets, si brillant il y a deux jours, n’a même pas posé un orteil sur le terrain.
Impact défensif des Français
Certes, l’absence pour blessure de la superstar suédoise Jim Gottfridsson n’a pas aidé les Scandinaves, mais l’impact défensif des Bleus les a très rapidement mis en orbite. En tête après une dizaine de minutes de jeu, ils n’ont jamais relâché l’étreinte. Dimanche, le même genre de beauté se présentera à eux : le Danemark, double champion du monde en titre, un jeu collectif aussi huilé que la Suède, et une pelletée d’individualités encore un cran au-dessus. Insurmontable ?
