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Henri Guaino. Fabien Clairefond

GRAND ENTRETIEN - Il n’y a aucune indulgence à avoir avec les casseurs professionnels et les militants violents qui veulent renverser l’ordre social, estime l’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l’Élysée.

Henri Guaino appelle cependant à ne pas faire durer et croître la tension car, rappelle-t-il, la violence est un phénomène épidémique et mimétique qui peut tout emporter. Il est urgent, selon lui, de tenir compte de l’ampleur de l’opposition au projet de réforme des retraites. Opposition qui, à ses yeux, va bien au-delà des manifestants et témoigne de la révolte de la France qui travaille confrontée aujourd’hui à l’inflation et depuis la fin des Trente Glorieuses à la dégradation de sa situation. À cette frustration sociale s’ajoute, pour Henri Guaino, une frustration démocratique liée à des causes profondes et aggravée par les conditions de l’élection présidentielle de 2022, où beaucoup de Français ont voté au second tour par défaut. Pour sortir de la crise par le haut, il propose de laisser l’Assemblée se prononcer lors d’une deuxième lecture ou de laisser le peuple trancher par référendum.

LE FIGARO. - Jusqu’où le conflit social autour de la réforme des retraites peut-il aller?

Henri GUAINO…

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