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Hérault : "J'ai fait une grosse boulette", il envoie à sa belle-fille une vidéo des ébats sexuels de sa mère

Un quinquagénaire avait envoyé une vidéo à caractère sexuel à sa belle-fille âgée de 16 ans en 2019. Il était jugé pour corruption de mineure devant le tribunal de Montpellier. 

"J'ai fait une grosse boulette", admet le prévenu à la barre du tribunal de Montpellier. L'homme âgé de 54 ans comparaît librement devant la juridiction pour le délit de corruption de mineure de plus de 15 ans en septembre 2019 à Balaruc-les-Bains.

C'est sa belle-fille qui a déposé plainte contre lui après des messages à connotation sexuelle. Notamment une vidéo montrant la mère de la jeune fille de 16 ans en plein ébat sexuel avec un autre homme. En garde à vue, ce père de deux grandes filles, aurait justifié cette diffusion par le fait qu'il cherchait ainsi à montrer à la demande selon lui de sa belle-fille "les infidélités de sa mère"

"Aucune volonté de corrompre"

"J'ai du mal à comprendre ce que vous recherchiez en envoyant à votre belle-fille de 16 ans cette vidéo. ça vous parle l'éducation?", lui lance le président du tribunal Frédéric Almendros. L'affaire était survenue dans un contexte de séparation violente de son ex-compagne avec un autre partenaire et alors que le prévenu hébergeait les deux ados de cette dernière. "Qui a filmé les ébats, c'est vous?" demande le magistrat.

Le mis en cause répond par l'affirmative et décrit des relations marquées de pratiques "naturistes". Plutôt libertines voire échangistes ressort-il du dossier. "Cette vidéo c'est la goutte qui a fait déborder le vase", estime le procureur Jacques-Philippe Redon, en rappelant la longue liste de messages tendancieux envoyés à la jeune fille, notamment des questions sur ses goûts en matière de clubs libertins. "Monsieur discute de tout cela sans qu'à aucun moment il ne se rende compte ce que cela représente comme violence", poursuit le magistrat. L'expertise psychiatrique n'a pas mis en évidence de pathologie mentale mais "un trouble narcissique de la personnalité".

e parquet a requis six mois de prison avec sursis contre ce père de famille très porté sur le sexe. 

"Il n'a eu aucune volonté de satisfaire ses pulsions ou de corrompre sa belle-fille avec cette vidéo inopportune", martèle son avocate en défense. "La plainte arrive un an et demi après les faits, c'est d'ailleurs lui-même qui a fourni les éléments de cette vidéo lors du dépôt de sa main courante pour des violences qu'il vient de subir", poursuit-elle. L'individu a été condamné à un an de prison avec sursis pendant cinq ans et l'inscription aux fichiers des auteurs d'infractions sexuelles (Fijais).