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"Heureusement qu'on l'a" : les restaurateurs lillois embauchent des réfugiés ukrainiens

Lionel Gougelot 12:15 Après-midi 24 juin 2022

Alors qu'ils peinaient à recruter du personnel de salle et de cuisine, certains restaurateurs étaient des réfugiés ukrainiens, beaucoup Si vous décidez d'embaucher une femme. Natalia, 39 ans, travaille en cuisine quatre jours par semaine chez "Odit Vin" à Temple Louve Ampevere près de Lille. Malgré la barrière de la langue, elle s'est rapidement adaptée à cette nouvelle vie.

Face à une pénurie de main-d'œuvre, certains experts de la restauration ont décidé de tendre la main et d'embaucher desréfugiés ukrainiens. C'est le cas du propriétaire du restaurant "O'dit Vin" à Tempreuv Ampever, près de Lille, qui a embauché le mois dernier des réfugiés ukrainiens à Natalia, 39 ans . En tant que mère, elle est arrivée dans le nord il y a deux mois avec quatre enfants âgés de 3 à 15 ans. Son mari est resté dans le pays pour s'engager dans le conflit.

Bénédictions à ces restaurateurs

En seulement un mois, Natalia est devenue une partie intégrante de la cuisine. "Elle m'aide à faire la vaisselle. C'est une petite commis de cuisine pour éplucher les légumes et aider le chef. Aussi, parfois je vais en salle pour des petits travaux de rangement. C'est nous." Anne-Sophie Restauratrice Van Haesebrouck.

Avec son mari François, Ansophie a embauché en urgence une jeune Ukrainienne après la démission d'un employé français. "Malheureusement, depuis la captivité et leCovid-19, il n'y a plus de personnel en cuisine, donc c'est une aide très précieuse", dit-elle.

Natalia, située au centre d'accueil de la ville, ne parle ni français ni anglais, mais elle peut accomplir les tâches qui lui sont assignées. "C'est parfait grâce à Google Translate. Ça se comprend avec des gestes", explique Anne-Sophie.

"C'est un grand soulagement"

De son côté, Natalia ne cesse de remercier son patron. Ce travail, rémunéré 20 heures par semaine au SMIC, a été la première étape de son intégration et son efficacité a surpris toute l'équipe. "Pour nous, c'est un grand soulagement. Heureusement, nous l'avons...", garantit le chef Guillaume.

"C'est une belle personne, toujours souriante et déterminée, et pas du tout réticente à travailler", confirme Ansophie. Un autre emplacement dans la cuisine n'est pas encore rempli. Si d'autres candidats ukrainiens se présentent, ils sont toujours les bienvenus ici.