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Parler. "J'étais heureux de découvrir qu'être juif, ce n'est pas seulement mourir."

Comité central des enfants. Des larmes aux rires. Histoire et mémoire des organisations juives laïques et progressistes, 1945-2020, Serge Bianchi, Zoé Grumberg, Joseph Kastersztein, Cherche-Midi Edition, 455 p. , 35 Euro

Dans Les conséquences de l'Holocauste, des hommes et des femmes juifs sont guidés par les idéaux, les origines et les cultures communistes, avec des années de larmes et de profonds traumatismes. pour ramener les enfants au rire. Ces femmes et ces hommes étaient unis et cachés dans la famille au sein de l'Union juive pour la résistance et l'entraide (Ujre), fondée en 1943 par des membres de la Division juive de la main-d'œuvre immigrée (MOI).A participé activement à la recherche d'enfants juifs. . Les heures sombres de la Seconde Guerre mondiale, et leurs parents, étaient presque toujours éteintes dans les camps.

Mais c'était encore insuffisant aux yeux de ces premiers résistants. En avril 1945, ils décident de créer la Commission centrale de l'enfance (CCE) avec l'ambition de construire une maison, un patronage et une colonie. Ainsi, des milliers d'enfants bénéficieront de séjours nourris par la transmission de l'histoire et de la mémoire, l'enseignement général, les valeurs laïques et humanitaires. L'idée d'un grand pédagogue progressiste irrigue ces nouveaux types de vacances. Les enfants apprennent l'autogestion, la citoyenneté et la solidarité. La culture et les sports collectifs occupent une place de choix. Dans ces lieux, filles et garçons ont découvert la diversité : la vraie audace de l'époque.

Dans un ouvrage magnifique et très sérieux bourré d'archives et de témoignages, Serge Bianchi, Joseph Custerstein, Zoe Granberg sont les incroyables épopées de CCE, ses ambitions politiques, et suivent l'esprit novateur d'Ujre. Leur livre inspirant et intelligent révèle que les actions de cette organisation permettent à des générations d'enfants dont les routes sont défoncées de changer, de grandir, de se construire des identités, et de se projeter.

"La mémoire n'est pas une résurrection du passé, mais une expression du passé que l'on reconstruit à partir du présent (...) A partir du moment où il y a des actions, des histoires, des émotions, des projets autour de moi, Jewish Being une personne, ce n'est pas seulement mourir, mais surtout vivre dans une culture de rencontres et d'histoires, et j'ai pu comprendre comment me construire », a déclaré l'écrivain et psychiatre. Boris Sylurnik a déclaré : Stella-Plage fait partie des 50 colonies CCE où des enfants comme lui ont retrouvé le sourire.