Élections.
Lors du scrutin du dimanche 25 septembre, le Parti démocrate (PD) et ses alliés n’ont obtenu que 26 % des voix, très loin des 44 % obtenus par la coalition de droite. Une débâcle qui a poussé le secrétaire du PD à annoncer sa démission et toute la presse progressiste à s’interroger : comment, et avec qui, la gauche pourra-t-elle renaître de ses cendres ?
“Les Italiens ont choisi et c’est un choix net : la droite. Aujourd’hui est un jour triste… Je fais un choix dans l’intérêt du parti, nous avons besoin de convoquer un congrès le plus tôt possible, et mon rôle de secrétaire du Parti démocrate se terminera dès que nous aurons nommé un nouveau leader.” Par ces mots, rapportés par le site de la chaîne de télévision Rainews, le secrétaire du Parti démocrate (PD), Enrico Letta, a tiré sa révérence lundi 26 septembre. L’homme de 56 ans était arrivé discrètement en 2021 pour sauver les progressistes, après un exil en France où il occupait le poste de doyen de l’École des affaires internationales de Sciences Po Paris. Il a manifestement échoué dans sa mission.
Le parti de centre gauche et ses alliés n’ont obtenu que 26 % des suffrages lors de ces élections, presque 20 points de moins que la coalition de droite. Quant au PD seul, il n’a recueilli que 19 % des voix.
L’incarnation, malgré lui, du parti des élites
Comme souvent après ces débâcles électorales, dans la presse de gauche, l’heure est à la repentance et à l’autoanalyse. Ainsi La Repubblica tente une analyse historique pour expliquer les raisons de cette défaite, pointant du doigt “l’institutionnalisation” d’un parti qui a passé ces dix dernières années presque toujours à l’exécutif, malgré des résultats électoraux pas toujours à la hauteur : “Le
Beniamino Morante
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