Contestation .
Après avoir exécuté plusieurs manifestants, le régime iranien a annoncé le 5 février qu’il allait gracier ou commuer les peines des prisonniers condamnés, dont des manifestants détenus. Une décision prise à l’occasion du 44e anniversaire de la “victoire” de la Révolution islamique, dans un contexte d’affaissement du mouvement de contestation.
Près de cinq mois après le déclenchement du mouvement de contestation en Iran, le guide suprême, Ali Khamenei, a “accepté de gracier et de réduire la peine d’un nombre important de prisonniers incarcérés en lien avec des incidents récents ou ayant été condamnés” pour d’autres raisons, a annoncé dimanche 5 février un communiqué publié sur le site de l’ayatollah.
Le communiqué ne précise pas le nombre des personnes concernées par l’amnistie ni le nombre de manifestants détenus qui seraient libérés. Au moins 15 000 personnes ont été arrêtées depuis le 16 septembre dernier – date du début de la contestation –, selon une estimation de l’ONU datant de novembre. Ils seraient aujourd’hui près de 20 000 derrière les barreaux, selon des organisations de défense des droits de l’homme.
L’amnistie exclut tous les détenus condamnés pour “espionnage, homicide, destruction (de biens privés ou publics) et incendie d’institutions gouvernementales ou de bâtiments publics”, précise le communiqué officiel.
Après l’annonce, dimanche, les politiques et médias affiliés au pouvoir ont lancé une vast
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