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«Il a dit qu'il savait l'arrêter ? C'est tout à son honneur» : Fofana plaisante sur le duel Walker/Mbappé

Le milieu de terrain des Bleus s'est exprimé en conférence de presse, à deux jours de France-Angleterre en quarts de finale de Coupe du monde.

Par nos envoyés spéciaux à Doha

Etat d'esprit du groupe : «Je sens le groupe comme au début de la compétition, déterminé à l'approche des matches mais en faisant la part des choses, avec ce petit côté insouciant, en déconnant quand c'est le moment mais toujours prêt pour préparer le match.»

Le groupe vit bien : «Je rappelle que l'ambiance dans une compétition comme ça, c'est très important. Je suis assez surpris que vous restiez dessus en fait, ça devrait être normal. Ce qui m'a marqué ? Beaucoup de choses, je ne pourrais pas en sortir une qui m'a fait pleurer de rire… Si en fait. Hier (mercredi), on faisait un jeu à l'entraînement et le coach n'arrivait pas à déterminer l'équipe gagnante, du coup, on a tous fait la photo (sourire). (…) Les plus expérimentés nous laissent une liberté d'expression, une liberté d'échec, ils ne sont pas sur notre dos 24/24 et ça suscite le respect. Quand ils disent «A», tout le monde fait «A». Mais ils ne vont pas tout de suite nous tomber dessus si on fait «B». On marche dans le même pas. On les fait rigoler, bouger un peu, sortir de leur quotidien et ça ne doit pas être facile (sourire). Intégration ? On a des cadres qui nous libèrent vraiment. On reste un peu en retrait dans le vestiaire parce que c'est leur boulot, ça fait partie de leur rôle de prendre la parole. Après, hors terrain, il n'y a pas de contrainte ni de complexe tout le monde peut parler, rigoler, c'est ce qui fait la beauté de notre groupe.»

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France-Angleterre : «C'est une rivalité géographique, ce sont nos voisins, on est très proche culturellement et autre. C'est une belle équipe, des individualités incroyables. On les voit depuis l'Euro, ils progressent. Ce sera un beau match à jouer.»

Le duel Walker/Mbappé : «Il a dit qu'il savait l'arrêter ? C'est tout à son honneur s'il sait comment stopper Kylian mais il y a 19 équipes qui attendent de trouver la solution, et en C1 aussi (sourire). La vérité est sur le terrain. En tant que Français, on a tous confiance en Kylian…»

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Le décès d'un travailleur migrant sur le camp de base des Bleus : «Mes condoléances à la famille, c'est un drame, c'est malheureux… On ne savait pas. Personnellement, je me concentre sur ce que j'ai à faire, mais encore une fois, mes condoléances à la famille.»

Jude Bellingham : «Malheureusement, je le regarde souvent à la TV parce que je n'ai pas la chance de jouer la C1. Il progresse depuis le début de saison, il a passé un cap en club. Ce sera un beau duel avec un jeune qui a passé un cap aussi (Tchouaméni). Ce sera une belle bataille. C'est un profil intéressant.»

Le banc anglais plus fort que le français : «Ceux qui disent cela ? Ils ont le droit de donner leur avis, ce n'est pas interdit. À nous de prouver le contraire. Qu'on fasse la pluie ou le beau temps, il y aura toujours des choses à dire…»

Kylian Mbappé : «C'est une personne qui ne regarde pas la presse, pas ce que vous dites sur lui. Désolé pour vous (sourire). Il se concentre sur son match. En préparant le match, il se concentrera sur ce que doit faire l'équipe plus que le joueur qu'il va affronter. Je le sens très calme et très déterminé.»

Avant de sortir du vestiaire, on ne fait plus qu'un.

Youssouf Fofana

Vestiaire avant un match : «Tendue. Non je rigole. Un peu de musique pour ceux qui le veulent, on a droit à nos casques du coup on peut le mettre si on n'aime pas la musique collective. Il y a la salle d'activation, 30 ou 40 minutes après l'arrivée au stade et là tout le monde a sa touche perso, toucher le ballon, pédaler, réveiller les muscles, faire de la mobilité... Au bon vouloir de chacun. Avant de sortir du vestiaire, on ne fait plus qu'un.»

Ambiance dans les tribunes : «Les Français ? Je ne m'attendais pas à autant de supporters. On les entend depuis le début de la compétition. On a besoin d'eux à certains moments clés et ça nous aide. Sans manquer de respect à mon club (Monaco), il n'y a pas beaucoup de supporters à Monaco et ça ne dérange personne. Soit vous êtes performant et vous gagnez, soit ce n'est pas le cas et vous perdez. Les supporters c'est bien, mais s'il n'y en a pas assez, ce n'est pas une excuse.»

La Tunisie : «Forcément, on prend ce match comme une contre-performance, c'était notre match (celui des remplaçants, NDLR) et on n'a pas su performer… On ne reste pas dessus, la qualification était déjà actée. On n'a pas marqué de points mais rentrer 10 minutes, ça peut rattraper 90 facilement. Bénéfique ? C'était une première titularisation pour beaucoup d'entre nous en Coupe du monde. Le résultat n'y était pas mais on est sorti du terrain avec beaucoup dans le sac à dos, on a beaucoup appris et ça va nous permettre d'avancer dans le futur. Le Ballon brûle les pieds ? Il y a eu beaucoup d'intensité. Après, on va chercher une excuse pour les 11 titulaires : on n'avait presque rien à jouer, si ce n'est l'esprit de compétition alors qu'ils avaient la qualif à chercher. Le ballon brûle les pieds ? Pas forcément. On a eu du mal à se trouver mais ça reste des faits de jeu, c'est formateur aussi. Les cadres ? Ils n'ont pas attendu le lendemain pour nous parler, individuellement, pour dire que maintenant on savait ce que c'est un match de Coupe du monde et qu'on pouvait se préparer correctement pour le futur parce qu'on aura besoin de nous. Dans le sac à dos ? Beaucoup de choses. Préparer un mach de CM, ce n'est pas pareil qu'un match de L1 en sachant que tu vas rejouer le week-end suivant et celui d'après… Là, c'est que trois matches de poules, et un de plus à chaque fois jusqu'à 7. Tu as toujours envie d'y gouter. Ça va plus vite sur le terrain. Ce sont de petits détails comme ça. Et l'hymne national, ce n'est pas mal (sourire).»

Le travail de Tchouaméni «pas assez mis en valeur»

Gardien du Maroc : «Chapeau, séance de pénos extraordinaire, il a tenu la baraque pendant 120 minutes.»

Milieu : «C'est un milieu très solide. En trois joueurs, tout est regroupé, la profondeur, solliciter le ballon, faire jouer les autres, compenser… On a tout avec ces trois joueurs, c'est un milieu complet j'espère qu'ils nous feront avancer jusqu'au bout et sur le banc, on n'attend que de rentrer pour finir le travail.»

Les doutes après avoir dû travailler dans une pizzeria à sa sortie de Clairefontaine : «Quand on sort de Clairefontaine il y a des doutes, mais la société de pizza… Il faut penser à faire autres choses, avancer, on a besoin d'argent, il fallait en faire et c'était le meilleur moyen, tout en essayant de poursuivre mes rêves.»

Coups de pied arrêtés : «On travaille pas mal. On tombe contre des équipes pas mal non plus. J'espère que ça va nous sourire samedi. On fait tous les coups de pied arrêtés possibles… Je ne dirais pas les tireurs, on a des snipers. Des joueurs de tête, on en a, avec de la taille ou un très bon timing comme Koundé. Il ne manque que le facteur chance pour que ça rentre.»

Aurélien Tchouaméni : «C'est un football de spectacle du coup quand un joueur ne fait pas de spectacle il est juste là sur le terrain pour faire le nombre alors qu'il fait un travail de l'ombre monumental. Il court beaucoup. Ça permet aux deux autres milieux de se projeter sans se poser de question. Son travail n'est pas assez mis en valeur. Il est très constant depuis le début de la compétition.»