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Depuis le début de l’année, 567 moutons, auxquels s’ajoutent 26 bovins, sont morts à la suite d’attaques d’ours. 525979184/Navaashay - stock.adobe.com

RÉCIT - Alors que la justice a interdit les tirs d’effarouchement, des centaines de brebis ont récemment été attaquées.

Les éleveurs de brebis des Pyrénées ariégeoises sont abasourdis. Il y a quinze jours, 172 brebis sont mortes après une attaque d’ours à Aulus-les-Bains, en Ariège. Le plus grave «dérochement» de la saison. Quelques semaines plutôt, le 19 août, 45 moutons ont été tués lors d’une pareille chute au Bentaillou, toujours en Ariège. «Les brebis ne sautent pas dans le vide sans raison. Même un chien errant ne fait pas une telle hécatombe, insiste Franck Watts, éleveur dans ces territoires et responsable du dossier ours à la Fédération nationale ovine (FNO). C’est seulement depuis que l’ours est de retour en France qu’on a des dérochements de centaines de brebis.»

Faut-il y voir une relation de cause à effet? Ces deux tragédies font suite à trois décisions de justice durant le mois d’août. Elles ont annulé l’exécution de huit arrêtés préfectoraux autorisant les tirs d’effarouchement, destinés à faire peur à l’animal. «Les mesures d’effarouchement renforcé n’ont pas fait la preuve de leur efficacité

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