Scandale.
Sous la pression de l’opposition, Peter Magnus Nilsson, l’un des plus proches collaborateurs du chef du gouvernement conservateur, a fini par démissionner. La loi doit valoir pour tout le monde, estime la presse suédoise, d’autant plus que l’anguille est une espèce menacée.
Parmi les décideurs du royaume, tout le monde le connaît sous le nom de PM Nilsson (“PM” pour Peter Magnus). Ses éditoriaux ont longtemps donné le ton dans la presse de droite, d’abord au libéral Expressen puis à Dagens Industri, le quotidien économique du royaume. Jusqu’à ce que le conservateur Ulf Kristersson, au moment d’accéder au poste de Premier ministre, en octobre dernier, ne le débauche pour devenir son bras droit. “Une recrue de premier plan qui devait porter une pensée visionnaire”, insiste Expressen.
Ce journaliste passé en politique n’aura pas eu le temps de laisser son empreinte sur l’action gouvernementale, lui qui œuvrait au rapprochement en cours entre la droite classique et l’extrême droite des Démocrates de Suède. Jeudi 26 janvier en fin de journée, il annonçait sur Facebook qu’il démissionnait de ses fonctions. En quelques jours, sa position était devenue intenable aux yeux de l’opposition sociale-démocrate et de la plupart des journaux nati
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