François Brown, responsable de la mission flash d'urgence, a été nommé ministre de la Santé le lundi 4 juillet 2022. Une nomination qui a offensé une partie du secteur médical français.
Ça ne sort pas de nulle part. François Brown a été nommé lundi ministre de la Santé par la Première ministre Elizabeth Borne. La mission "éclair" d'urgence lui a été confiée. L'objectif était d'identifier et de proposer des solutions à divers problèmes de santé à l'approche de la saison estivale.
Cependant, le soignant parle de ce rendez-vous. A commencer par , Christoph Prudom, médecin urgentiste et porte-parole de l'Association française des médecins urgentistes. Interrogé par French info, il estime que la nomination de François Brun au ministère de la Santé est une "véritable provocation".
"Le vrai problème politique"
Ce qui semble poser problème, c'est exactement la proposition faite après la mission flash. Celles-ci seront « catastrophiques » et « destructrices » dans les « services publics ».
Pour Christoph Prudom, fermer les urgences la nuit n'est pas une solution, même à court terme . De même, appeler le 15 pour être admis à l'hôpital peut être un nouveau goulot d'étranglement pour les numéros d'urgence, explique-t-il àFranceInfo.
Il y aura une rébellion dans le monde de la santé et la population
"M. Brown n'est pas une personne responsable, il est rationnel." Médecins accusant les médecins de "choisir de soutenir les problèmes de pouvoir et les politiques de déclin de la fonction publique" confirmant les urgences. "Aujourd'hui, il y a de vrais problèmes politiques, et je pense qu'il va y avoir une rébellion dans le monde de la santé et le peuple face aux politiques alarmantes que prône M. Brown."
Pendant ce temps, d'autres voient la profession la nomination de Francois Brown avec un regard plus neutre. C'est le cas du syndicat français des dentistes, qui "félicite le Dr François Brun d'avoir été nommé ministre de la Prévention Santé". Ce dernier lui a ordonné d'engager "des réformes pour gagner du temps médical et désengorger les files d'attente".
