Le ministre des Transports Clément Beaune.
Le ministre des Transports Clément Beaune.
Le ministre des Transports Clément Beaune. ERIC PIERMONT / AFP

Dans le confit qui oppose l'État à la collectivité, le ministre des Transports explique, mardi soir dans Le Parisien, que «la situation des usagers» est «la seule boussole du gouvernement».

La hache de guerre va-t-elle être enterrée ? Alors que le conflit entre la région francilienne et l'État sur le déficit budgétaire de cette dernière perdurait depuis une dizaine de jours, le ministre des Transports Clément Beaune annonce, mardi soir, dans Le Parisien, un geste pour éviter une hausse trop importante du prix du passe Navigo, comme l'avait laissé entendre des documents internes. «Nous allons accorder une aide exceptionnelle importante pour 2023 aux collectivités qui organisent les transports. Cela va représenter 300 millions d'euros d'aides, dont 200 millions pour Île-de-France Mobilités», indique le membre du gouvernement, dont «la seule boussole du gouvernement est la situation des usagers.» Face à un trou budgétaire de 450 millions pour l'année prochaine, Clément Beaune défend un «geste très puissant et exceptionnel», émanation de «l'argent de tous les Français».

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Si le ministre n'hésite pas à remettre en cause la bonne gestion de Valérie Pécresse à la tête de sa région, il défend également la politique du gouvernement : «Responsabilité, ça veut dire que quand on exerce une compétence, on doit l'assumer pleinement. Je rappelle que les transports en Île-de-France, c'est la région et l'organisme Île-de-France mobilités, tous deux présidés par Valérie Pécresse, qui en ont la charge.» Et d'ajouter donc qu'il ne s'agit pas d'«une question de bras de fer, mais de responsabilités.»

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