France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

Île-de-France : le prix du passe Navigo finalement fixé à 84,10 euros en 2023

L'abonnement mensuel aux transports franciliens augmente de 12%, annonce Île-de-France Mobilités.

Après des semaines de négociations, Île-de-France Mobilités annonce une hausse de 75,20 euros à 84,10 euros en 2023 pour l'abonnement mensuel de son passe Navigo. Valerie Pécresse demande, par ailleurs, aux employeurs publics et privés d'Île-de-France qui le peuvent d'augmenter leur part de remboursement employeur de 50% à 75% du Passe Navigo de leurs salariés. La région fera voter cette prise en charge à 75% dans son budget dès la semaine prochaine.

Alors que le conflit entre la région francilienne et l'État sur le déficit budgétaire de cette dernière perdurait, par voie de presse, depuis une dizaine de jours, le ministre des Transports Clément Beaune avait annoncé peu avant dans Le Parisien, un geste pour le budget annuel 2023 d'Île-de-France Mobilités. «Nous allons accorder une aide exceptionnelle importante pour 2023 aux collectivités qui organisent les transports. Cela va représenter 300 millions d'euros d'aides, dont 200 millions pour Île-de-France Mobilités», indique le membre du gouvernement, dont «la seule boussole du gouvernement est la situation des usagers.» Face à un trou de 450 millions pour l'année prochaine, Clément Beaune défend un «geste très puissant et exceptionnel», émanation de «l'argent de tous les Français». Objectif : «Protéger les usagers et éviter qu'on ait un passe Navigo qui explose.»

À lire aussiVotre employeur prendra-t-il à sa charge la hausse du passe Navigo ?

Si le ministre n'hésite pas à remettre en cause la bonne gestion de Valérie Pécresse à la tête de sa région, il défend également la politique du gouvernement : «Responsabilité, ça veut dire que quand on exerce une compétence, on doit l'assumer pleinement. Je rappelle que les transports en Île-de-France, c'est la région et l'organisme Île-de-France mobilités, tous deux présidés par Valérie Pécresse, qui en ont la charge.» Et d'ajouter donc qu'il ne s'agit pas d'«une question de bras de fer, mais de responsabilités.»