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Presque un an après sa réélection, Emmanuel Macron semble enfin décidé à lancer son second quinquennat. Ou du moins à essayer. POOL/REUTERS

ANALYSE - Le texte, présenté mercredi en Conseil des ministres, est déjà rejeté par la droite.

Le rétroviseur gauche est fracassé. Celui de droite ne tient qu’à un fil. Et le danger arrive de l’angle mort. Presque un an après sa réélection, Emmanuel Macron semble enfin décidé à lancer son second quinquennat. Ou du moins à essayer. Déjà englué dans la très vive contestation autour de son projet de réforme des retraites, le voilà qui s’attaque au tout aussi brûlant dossier de l’immigration. Sujet sur lequel son impensé de 2017 ne lui a jamais été pardonné par ses détracteurs. Notamment à droite, où on lui instruit un éternel procès en déni, voire en naïveté. Le tout teinté d’inefficacité.

Présenté mercredi matin en Conseil des ministres, le projet de loi immigration de l’exécutif ne fait pas exception. Et n’échappe pas aux critiques acerbes des Républicains, qui ont annoncé qu’ils ne le voteraient pas. «Nous les lisons médiatiquement, mais on n’a pas vu le début d’une disposition législative écrite (de leur part)», a répondu le ministre ex-LR de l’Intérieur, Gérald Darmanin, pour railler…

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