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DÉCRYPTAGE - Les prix des logements anglais enregistrent leur plus sévère glissade depuis deux ans et le début de la pandémie.
Joel Edmondson se sent piégé et plongé dans l’incertitude. Avec son frère, ce patron d’une petite start-up a acheté un appartement pour le louer à Islington, dans l’est de Londres. Mais le prêt va arriver au terme des cinq ans et pour le renégocier, le moment est cauchemardesque. «Le coût est multiplié par trois. J’avais un taux à 1,9 % et maintenant cela va tourner autour de 6 %, se désole-t-il, le loyer ne va plus couvrir les remboursements, je ne peux le tripler.» Ce trentenaire risque donc d’être obligé de revendre cet appartement d’investissement locatif, mais à un mauvais moment puisque le marché est en baisse. «Et cela fait dix ans que j’économise pour acheter un autre logement pour y vivre. J’allais passer à l’acte mais je vais devoir reporter mon projet», ajoute-t-il.
La douche froide se confirme sur l’immobilier anglais. Après un fort coup de chaleur sur le marché l’an dernier, à la sortie des confinements, les prix des logements enregistrent leur plus sévère glissade depuis deux…
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