France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

Incendies en Sud Aveyron : Le point sur la situation alors que la forte chaleur ralentit les pompiers

Ce jeudi 11 août, les communes de Mostuejour et de Rivière-sur-Tarn approchent du quatrième jour d'indisponibilité des pompiers en raison du vent, de la forte chaleur et de l'augmentation limitée des ressources en air.

Là encore, la nuit fraîche permettra aux pompiers de limiter la progression des flammes, mais l'après-midi risquera d'anéantir leurs efforts. "Le feu progresse lentement et a été maîtrisé, mais on ne peut pas dire qu'il soit résolu", explique le lieutenant-colonel William Bouchet, qui a dirigé l'opération pendant deux jours. Cependant, le feu « ronge ». Les observations de ce matin ont fait état de 735 hectares brûlés contre 715 en début de soirée hier.

L'une des clés de la journée est l'acquisition de ressources aériennes. C'est une tâche difficile en raison des nombreux incendies qui affectent le pays. Le commandant Bouchett le regrette : « Hier nous n'avons eu qu'un seul bombardier maritime, mais ça n'a pas aidé. Heureusement, trois Canadian Airways ont volé en Gironde toute la journée. Après ravitaillement, nous avons pu tourner au coucher du soleil. Nous sommes en négociation avec les autorités pour obtenir un soutien aérien."}

Evacuez juste au cas où

Tard hier après-midi, coup de chaleur que j'ai même ressenti Évacuation du village.

Ce sont 400 personnes qui se sont retrouvées redirigées vers la salle des fêtes de Millau ou le camp militaire de La Cavalerie pour trouver un logement de fortune dans la rizière.

"Pour nous, évacuation rime avec précaution. On peut", explique le pompier de Miravois.

La possibilité de réintégrer certains groupes dans leurs foyers, notamment dans le secteur de Mostuejur, a été étudiée en cas de nouvelles victimes.

Facteurs aggravants

Il y a quelques restrictions sur les 450 soldats qui peuvent rejoindre la bataille. .

Le vent s'est levé ce matin, rendant difficile le contrôle des flammes. De même, la chaleur de l'après-midi ruine le travail des pompiers. Sans oublier le relief de la zone d'opération, très raide. William Bushett précise : "Actuellement, le point le plus chaud de est juste au-dessus de Boyne. Le problème est que ces crêtes sont difficiles à atteindre. Nous n'avons d'autre choix que de grimper et de dégager le chemin."