France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

Inflation : Bercy lance des contrôles "secteur par secteur" dans le secteur alimentaire

Selon Bruno Le Mer, cette tâche permet de "vérifier les marges inacceptables" et éventuellement de sanctionner "les pionniers de la crise de l'inflation". Après le

Sénat, c'est au tour de Bercy de scruter les hausses de prix dans les magasins. Lundi 4 juillet, à l'Inter français, le ministre de l'Économie et des Finances a lancé un contrôle "secteur par secteur" pour s'assurer que les hausses enregistrées des distributions depuis plusieurs mois étaient légales.

RelisezComment l'inflation affecte le pouvoir d'achat au quotidien, de la nourriture au transport Français

"Pour l'alimentaire, nous avons déjà fait 1000 contrôles d'un certain nombre de produits auprès de la DGCCRF", détaille Bruno Le Mer. Reconnaissant que c'est encore insuffisant, le ministre a reconnu que ces contrôles supplémentaires allaient "d'un bout à l'autre" de la filière, de la production à la distribution, en passant par le transport et la transformation. Cette tâche permettrait de "vérifier les marges inacceptables" et éventuellement de sanctionner "les bénéficiaires de la crise d'inflation".

Ce discours sera prononcé quelques jours après une nouvelle accusation de l'homme d'affaires Michel-Edouard Leclerc  : "Une grande partie de l'augmentation demandée est une augmentation des attentes. Oui, même de la spéculation", il a déclaré : BFMTV, en fin de semaine dernière. Les entrepreneurs ont appelé au lancement d'une "commission d'enquête parlementaire" pour revenir sur "l'origine de l'inflation". Plusieurs élus ont salué la piste, dont le patron du PS Olivier Faure et le député (LFI) Manuel Bompard.

Le Sénat a réagi rapidement à ces déclarations. Vendredi, la Commission économique, présidée par Sophie Plymouth, a annoncé que "s'attaquera aux causes des problèmes de pouvoir d'achat et de l'inflation des prix des produits de consommation". Le premier élément sera publié le 20 juillet. Ces travaux devraient éclairer le débat au Congrès sur le projet de loivisant à protéger le pouvoir d'achat des ménages, qui s'annonce confus.

Pour l'alimentation, les hausses de prix ont été particulièrement marquées ces derniers mois. Selon l'INSEE, les étiquettes ont été affectées par l'inflation en juin, en hausse de 5,7 % sur l'année, au plus haut depuis juillet 2008  : Facture de produits frais Elle a augmenté de 6,2 %. Les autres aliments représentent 5,7 %.

Camion promotionnel

A l'Inter français, le ministre de l'Economie est revenu sur d'autres camions pour protéger le portefeuille français. Le gouvernement propose notamment de relever le plafond des promotions  : aujourd'hui, la loi stipule que les promotions ne peuvent excéder "34 % du prix de vente aux consommateurs". "Nous suggérons de relever ce seuil à 50 %. Cela permettra aux acheteurs de bénéficier de la "baisse de prix", a déclaré Bruno Le.・ L'e-mail a été annoncé.

Le ministre ne semble pas convaincu par l'idéeproposée par Michel Edouard Leclercde supprimer les marges alimentaires supplémentaires. "Aujourd'hui, à la demande de la FNSEA et d'un industriel agricole français, nous sommes obligés de prendre 10 % de marge sur l'alimentaire", a déploré le distributeur le week-end dernier. Ce système oblige les détaillants à maintenir une marge d'au moins 10 % sur les ventes de produits alimentaires afin d'augmenter les revenus des agriculteurs. "10 % doivent revenir au producteur. Je veux m'assurer que ces 10 % fonctionnent pour le producteur", a déclaré Bruno Le Mer, "inspection. A annoncé le lancement de "Mission Générale". Trésor à cet égard".