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Inflation : les "Rent Shields" et les mises à niveau APL protègent-elles vraiment les locataires ?

"Nous protégeons les Français faceà la hausse des prix." Lundi 27 juin,Bruno Le MerLe ministre de l'Économie et des Finances a a annoncé deux mesures pour lutter contre l'inflation qui touche également les locataires, comme leloyer.

Premièrement, "Rent Shield "" limite la hausse à 3,5 % et fixe un plafond limite de l'augmentation annuelle du loyer que le propriétaire peut facturer. L'indice de référence des loyers (IRL) est deprix à la consommationau 13 juillet. Peut facilement dépasser ce seuil.

Jusqu'à fin juin 2023, le loyer ne peut pas dépasser 3,5 %. L'inflation peut augmenter de plus de 5 %.
Ce bouclier locatif implique une revalorisation de 3,5% des APL.
Face à la hausse des prix, nous protégeons les Français.

— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire)27 juin 2022


La deuxième mesure est de 3,5 % Consiste en une réévaluation de . L'Aide Personnelle au Logement(APL) touche une partie des ménages les plus pauvres en matière de logement. Décision spécifique. Ceux qui peinent à convaincre les experts du secteur.

Mesures trop timides

"C'est une barre de mesure", a déclaré David Rodrigues, avocat à l'Association de défense des consommateurs CLCV. Récemment moi-même. "Selon les juristes, la dernière prévision de l'INSEE établit le prochain IRL autour de 3,5 %, donc cette limite n'en est pas vraiment une."

Améliede Montchalin, ministre de la Transition écologique, qui a déjà contesté cette émission sur les réseaux sociaux, s'est protégé en expliquant que l'IRL pourrait atteindre 5 % au quatrième trimestre de cette année. Prévisions confirmées par l'Observatoire économique françaisDans ce cas, le bouclier de 3,5 % représente une protection.

Mesures "disproportionnées" entre elles

Cependant, selon David Rodrigues, cela doit être dans les perspectives avec des chiffres à l'appui. Une augmentation de 5 % équivaut à 252 € par an. C'est insurmontable pour de nombreux foyers. C'est une pénurie que les propriétaires peuvent facilement absorber, mais par définition dans une situation plus riche. »

Pour monétiser cette augmentation, les locataires peuvent s'attendre à une revalorisation "déséquilibrée" des APL compte tenu de l'augmentation. « Pour un même foyer qui a payé 600 euros de loyer et reçu 100 euros d'APL, ce dernier n'augmentera que de 3,5 euros, soit 42 euros par an. Si soustrait à l'augmentation de loyer de 252 euros, une perte de 210 euros au décès. "

Les constats partagés par l'économiste de l'OFCE Pierre Marec le soulignent à l'échelle nationale. Pour la vie des ménages locataires restants. » Cette baisse du reste de la vie n'est que partiellement compensée par l'État au travers d'une augmentation des APL de 810 M€. Ainsi, au total, 1,7 milliard d'euros supplémentaires seront versés aux locataires en un an.

Tous les locataires ne bénéficieront pas de l'APL

Tous les locataires n'ont pas accès à l'APL, la protection de ce locataire est donc également limitée. Plus de la moitié des 10,6 millions de foyers locataires français en bénéficient. Fin 2019, 6,5 millions de ménagesbénéficiaient de l'une ou l'autre des aides privées au logement (APL, ALS ou ALF), mais selon Michel Fréchet, président national de la Fédération générale du logement. décliné (CGL) : "Beaucoup ont perdu leurs droits aux APL dans laréforme 2021et d'autres ont stagné juste au-dessus du plafond {59. } Selon le rapport du Sénat, cette réforme a exclu 285 000 des APL

Un gel indifférencié des loyers a levé sa retraite. Il pénalisera le propriétaire modeste qui vit de prêter son bien pour compenser, et soutiendra en même temps les riches locataire. Ce serait injuste.

— Améliede Montchalin (@AdeMontchalin)27 juin 2022


Généralement, tous les experts contactés par20 minutes, je suis d'accord avec l'évaluation de ces mesures. En résumé, "Mieux que rien, mais il y avait beaucoup à faire."

Gel des loyers populaires

Selon eux, le gel des loyers était la meilleure solution à mettre en place : "C'est la première chose que nous avons faite. C'est la solution la plus populaire au Conseil national du logement", explique Michel Fréchet. Selon lui, les logements privés et publics rapportent des dizaines de milliards d'euros par an à l'État, et donc une indemnisation des propriétaires est possible.

La CLCV propose deux solutions complémentaires. Comme il s'agit de deux secteurs déjà fortement touchés par l'inflation, la première méthode consiste à retirer l'alimentation et l'énergie du calcul de l'IRL pour limiter leur impact : " Si vous l'incluez dans votre calcul de l'IRL, vous

Améliede Montchalin défend "les propriétaires modestes"

Face aux critiques qui regrettent le gel des loyers, la ministre a défendu "une propriétaire modeste qui vit en prêtant son bien". Riche locataire". Un argument qui ne vaut pas pour David Rodriguez : "Un gel des loyers ne signifie pas une perte pour le bailleur, mais une perte de revenus. En revanche, pour un locataire, une augmentation de son loyer est une perte de pouvoir d'achat". ."