France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

Inflation : on disait que les grandes entreprises « partageaient le fardeau de l'inflation »

Le groupe pétrolier Total Energies va réduire les factures des chauffeurs cet été. Du 1er juilletau 31 août, bénéficiez d'une réduction de 12 cents sur 1 litre de carburant dans 120 stations sur l'autoroute. C'est un effort supplémentaire par rapport à la remise de 10 centimes accordée par le groupe jusqu'au 15 mai. Et cela viendra s'ajouter à la remise de 18 centimes décidée par le gouvernement. Il s'agit d'une mesure étendue.

L'entreprise répond au ministre de l'EconomieBruno Le Maireet demande à un grand groupe de"partager le fardeau de l'inflation". .. Le jeudi 30 juin,constatant que « de nombreuses grandes entreprises profitent du pic d'inflation »,il les a appelées« pour protéger leurs compatriotes. » Vous invite à participer à vos efforts.Et il a prévenu que Bercyrendrait "des comptes à la fin de l'année".

Derrière cette expression se cache une menace fiscale exceptionnelle pour les superprofits. Grâce à la flambée des prix du pétrole et du gaz, les sociétés énergétiques profitent certainement de la chute. TotalEnergiesa enregistré un bénéfice de 5 milliards d'euros au premier trimestre 2022, en hausse de 48 %.

Vers une taxation des surprofits ?

CMACGM est également dans l'avis de Bercy. Les compagnies maritimes ont profité de la hausse des coûts de transport et réalisé un bénéfice de 17 milliards d'euros l'an dernier. Le 30 juin, nous avons annoncé une remise de 500€ par conteneur transportant des biens de consommation"pour soutenir le pouvoir d'achat".

L'Italie a déjà décidé d'introduire une taxe supplémentaire de 25 % sur les bénéfices des grandes entreprises du secteur de l'énergie. Le Royaume-Uni a fait de même. Cette idée a été lancée par le commissaire européen à l'énergie Kadri Simson. KadriSimson avait déjà envisagé en mars un "impôt temporaire sur les bénéfices excédentaires"d'une entreprise pour financer des mesures de protection des ménages contre l'inflation.

En France, cette taxe est actuellement réclamée par les élus de La Francesoumise et du Rassemblement National. Le gouvernement a rejeté l'idée et a plutôt appelé les entreprises à faire des efforts. "Je préfère que l'argent aille dans la poche de la France que dans celle du pays",résume Bruno Le Mer. Cependant, si la réponse de l'entreprise n'est pas suffisante, l'idée peut revenir sur la table.